Les premiers chercheurs américains accueillis par Aix-Marseille université sont arrivés
Le président d’Aix-Marseille Université (AMU), Éric Berton, a accueilli jeudi 26 juin au laboratoire d’astrophysique de Marseille (LAM) les premiers chercheurs américains du programme Safe Place for Science, comme l’a documenté la presse ce vendredi 27 juin. Cette initiative, lancée en mars dernier, se veut comme un programme d’asile pour les scientifiques des États-Unis après l’élection de Donald Trump à la présidence du pays. Ils sont spécialisés en sciences sociales, en études du climat ou encore en égalité entre les femmes et les hommes. “Le principe de liberté académique, de même que tout le système de l’enseignement supérieur, est vraiment en danger aux États-Unis”, commente Brian Sandberg, un historien originaire de l’Illinois, auprès de l’AFP.
Le recrutement d’une vingtaine de chercheurs américains est en train d’être finalisé pour une installation en France à partir de septembre, précise l’agence. Mais, comme l’indique La Provence dans son édition du vendredi 27 juin, Éric Berton demande à l’État “une rallonge” de quinze millions d’euros pour Safe Place for Science, estimant que les cinq millions déjà engagés seraient “nettement insuffisants”. Le président de l’université espère monter à 39 recrutements, expliquant avoir reçu “600 candidatures ces dernières semaines”.
Commentaires
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Pendant que nos meilleurs cerveaux doivent s’exiler à l’étranger.
Enfin, ça apportera une nouvelle clientèle aux cafetiers aixois.
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Je n’ai aucune hostilité bien entendu à la venue de ses chercheurs.
Je m’interroge juste au passage sur l’argent magique.
Déjà 5 millions d’engagés Berton en réclame encore 15… Bien évidemment au niveau du budget de l’État c’est une goutte d’eau… Mais il n’empêche dans ces périodes un peu difficiles pour le pouvoir d’achat de l’ensemble des Français… Ça m’a fait tiquer.
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@Patafani et Julijo : Vous auriez laissé les scientifiques et les intellectuels Juifs ou simplement démocrates à Hitler ?
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C’est une bonne opportunité de faire des recrutements internationaux dans une Université française qui est passablement consanguine au risque de devenir finalement provinciale.
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Bien entendu cela n’enlève rien au fait que c’est l’ensemble du système d’enseignement supérieur et de recherche français qui a besoin de moyens financiers et d’une politique ambitieuse et profondément réformatrice… hélas on en est loin.
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En effet la part de la recherche, notamment ‘fondamentale’, et de l’enseignement supérieur dans le budget français est notoirement inférieure à ce qui serait ‘normal’ pour un pays censé être ‘développé’ et cette insuffisance dure depuis des lustres …
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Reductio ad Hitlerum:
La reductio ad Hitlerum consiste par exemple, à rejeter les campagnes anti-tabac du fait que Hitler les soutenait en son temps, ou à critiquer le végétarisme parce qu’Hitler aurait été végétarien.
Cette tactique rhétorique a pour objet d’exclure l’adversaire du champ polémique tout en évitant le débat de fond.
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On dit aussi “loi de Godwin” Patafani, mais il ne s’agit pas de ça. Faut-il ou non que l’Université française soit solidaire de chercheurs et d’enseignants privés de moyen par une chasse au sorcières ? Doit elle plus cyniquement de priver de l’opportunité de faire quelques bons recrutements internationaux ?
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Je souhaite compléter mon propos.
Ce qui me fait tiquer ce ne sont pas les 15000 euros, et je suis parfaitement de votre avis pour qu’on accueille ses chercheurs, et les raisons pour lesquelles on les accueille.
C’est sur le plan plus général : on nous explique de tous les côtés, plutôt du côté droite quand même…, qu’il n’y a plus d’argent et qu’il faut qu’on se serre la ceinture, mais pas toutes les ceintures !
Or je fais partie des Français electeurs et contribuables, qui pensons que le gouvernement ferait mieux de laisser un peu tomber l’économie de marché, logiciel qui fonctionne très très mal, pour réfléchir un peu à des solutions de recettes complémentaires.
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