20 ans après le meurtre d’Ibrahim Ali, aucune rue ne porte son nom

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le 18 Fév 2015
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20 ans après le meurtre d’Ibrahim Ali, aucune rue ne porte son nom
20 ans après le meurtre d’Ibrahim Ali, aucune rue ne porte son nom

20 ans après le meurtre d’Ibrahim Ali, aucune rue ne porte son nom

Vingt ans ont passé et aucune rue porte le nom d’Ibrahim Ali, le gamin de la Savine assassiné par des colleurs d’affiches du Front National. A peine un passant averti peut-il remarquer une plaque en plastique noir accrochée sur le mur décrépit, carrefour des quatre chemins, là où le drame a eu lieu. Sobrement, en […]
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Commentaires

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  1. karaboudjan karaboudjan

    Cet article est très important car il met en exergue la duplicité de l’extreme droite FN (un crime raciste commis en 1995) et le silence complice d’une partie de la droite républicaine…Il faudrait relayer cet article aupres des grands medias radio-télé .

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  2. Anonyme Anonyme

    Et une rue pour Nicolas Bourgat?

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  3. Anonyme Anonyme

    merci pour cet article

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  4. Anonyme Anonyme

    Juste une suggestion : rebaptiser “rue Ibrahim Ali” la rue du 4ème arrondissement qui porte scandaleusement le nom d’Alexis Carrel, chantre de l’élimination des “individus inférieurs”. Ce serait un juste retour des choses.

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  5. tringlerail tringlerail

    Il me parait normal de commémorer la mort inutile et stupide de ce garçon.
    Pour autant, je croyais benoîtement que depuis le 11 janvier, il ne fallait plus faire d’amalgame or je m’aperçois que 20 ans après, l’amalgame est toujours présent et utilisé politiquement ! c’est bien triste !

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  6. Anonyme Anonyme

    Une très belle démonstration du diton populaire:
    “Mettre de l’huile sur le feu”.

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  7. Anonyme Anonyme

    Et pourquoi pas une statue aussi tant qu”on y est?

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  8. Véronique13 Véronique13

    Les vrais marseillais se moquent de ce qui est arrivé à cet individu.

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  9. Marseillais indigné Marseillais indigné

    Pourquoi pas une rue Ibrahim Ali ? En raison de sa valeur symbolique qui permettrait de dénoncer toutes les violences, d’où qu’elles viennent.et notamment les crimes racistes. Pour mémoire Marseille a donné à juste titre à l’une de ses rues le nom de Nicolas BOURGAT poignardé à l’âge de 15 ans pour un regard, Le 9 septembre 1996, à Marseille, Nicolas Bourgat, 14 ans, est poignardé par Khtab, 12 ans. L’adolescent meurt dans les bras du médecin venu lui apporter les premiers secours : son père (auteur de Comment des enfants deviennent des assassins – Favre, 1999 et de Rue Nicolas-Bourgat, avec Hélène Frandon – Autres Temps, 1998). Michel Bourgat s’occupe désormais de la prise en charge des mineurs hyperviolents (Fédération pour l’aide et le soutien aux victimes de la violence).
    « Quand j’ai vu mon fils écroulé à terre, oui, j’ai connu la haine. Oui, j’ai ressenti une insupportable colère. Et après ? Cette colère me ramènerait-elle mon enfant ? Est-ce que haïr ce criminel permettrait d’éviter d’autres meurtres ? C’est tout ce travail d’introspection lucide qui m’a donné la force de ne pas céder à la haine. Je ne sais pas si c’est courageux. Je crois que je n’avais pas le choix. D’abord, parce que je me devais de rester le même homme auprès de ma famille. Je ne pouvais pas leur faire l’insulte de devenir un aigri ou un excité. Ensuite, parce que je devais rester fidèle à mes convictions, à ma conception de la vie. Je pars du principe que le but d’une vie, c’est aller vers l’harmonie. Si la haine avait l’ombre d’une utilité dans ce cheminement, peut-être que je la préconiserais, mais elle éloigne du bonheur. Elle abîme. Je n’ai pas envie de m’abîmer.
    Pour moi, être humain, c’est maîtriser ses excitations. J’ai grandi avec ce principe en tête, je l’ai inculqué à mes enfants, je m’efforce d’en convaincre mes patients et les jeunes dont je m’occupe. Je ne peux penser autrement sous prétexte que mon fils a été tué. Si je trouve la force de garder cette ligne de conduite, c’est aussi grâce à lui. Pour lui. Ma façon de rester fidèle au père que j’ai été et de lui dire : “Tu vois, ce que je t’ai enseigné, je le mets en pratique, même quand cela ne me plaît pas.” »

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  10. Marseillais indigné Marseillais indigné

    @Véronique. Combien faut-il de quartiers de noblesse ? Oh pardon de générations pour faire partie des « vrais marseillais » ? Les descendants Italiens, « les babis » qui vinrent travailler dans les usines, en raison de la pénurie de main-d’œuvre, en relation notamment avec la baisse de la natalité notamment des « français provençaux » et de la généralisation du service militaire obligatoire en font-il partie ?. Ceux des kabyles qui les ont rejoints à la même époque et qui ont fait souche en font-ils partie ? Sont-ils de vrais marseillais les descendants :de ces nouveaux venus , entre les deux guerres italiens, fuyant le fascisme, républicains espagnols, réfugiés russes blancs, allemand d’Europe centrale de culture juive persécutés par les nazis, arméniens rescapés du génocide, sujets français protégés par l’empire ottoman, qu’on appelait les levantins comme les Balladur?. N’oublions pas non plus les descendants, des Libanais, des Syriens et bien sûrs les Comoriens, qui étaient nombreux comme marin à bord des navires, sans oublier les Vietnamiens dont certains vinrent travailler dans les rizières de Camargue. Et bien sûr à nouveau les kabyles. Après la seconde guerre mondiale, il fallut encore faire venir des immigrés originaires du Maghreb, pour participer à la reconstruction de la France et à son expansion pendant les 30 glorieuses. Ils furent chargés des métiers les plus pénibles, les jeunes Français d’origine métropolitaine étaient peu nombreux sur le marché du travail. C’étaient les conséquences de l’effondrement de la natalité en relation avec la mort de plus de 2 millions de personnes essentiellement des hommes jeunes en 30 ans entre 1914 et 1944. La guerre d’Algérie, qui mobilisa beaucoup de métropolitains, imposa à nouveau de faire appel à la main-d’œuvre originaire du Maghreb. En 1962 ce furent les européens originaires d’Algérie. Ils sont souvent d’origine italienne, espagnole, maltaise : les plus anciens sont des marseillais de la première génération, au même titre que les chibanis ayant émigré à la même époque.
    En conclusion je vous rappelle que Marseille a été libérée principalement grâce au courage des goumiers marocains du général Guillaume et des tirailleurs de la troisième division d’infanterie algérienne du général de MONTSABERT. C’est le 7e RTA, le régiment de Sétif, du colonel Chapuis qui s’empara de Notre-Dame de la garde

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  11. leravidemilo leravidemilo

    Merci à Marsactu de consacrer à ce triste anniversaire l’importance qu’il requiert. Merci à anonyme du 23 février de bien vouloir répondre aux sinistres zélateurs d’Alexis Carrel, en citant ce zigue dans le texte :la seule différence entre A Carrel et ce bon docteur Mengele est que le premier se “contentait” de préconiser l’élimination des individus différents, alors que le second préconisait cette élimination, l’organisait et y participait très activement. (du fond de leur déficience totale, ils nommaient la différence des autres déficience). Elle chiffonne et énerve toujours pas mal de monde visiblement, la simple proposition de rendre hommage à la mémoire d’un jeune de 17 ans, assassiné par un trio de bas du front, avec l’aide de JP Baumann (toujours dans la carrière) pour le maquillage post-opératoire en légitime défense (un grand classique). Une rue Ibrahim Ali? ça ferait désordre à moins de deux kilomètres du secteur “”géré”” par M Ravier! La charité chrétienne, tendance opus dei de notre bon Maire, nous évitera de telles “tensions” si préjudiciables, en poussant la question sous le tapis à force de fins de non recevoir! Et les mêmes béniront force séminaires et colloques sur le vivre ensemble et la cohésion sociale, avec les interrogations idoines et compassées sur le grave sujet de la laïcité… Ceux qui prétendent vouloir conserver la mémoire d’évènements cataclysmiques, en faisant preuve d’une mémoire sélective, nous préparent de bien tristes lendemains. Ceux qui instrumentalisent la mémoire historique prennent de très lourdes responsabilités; difficile de ne pas faire le rapport avec les dernières divagations du président du CRIJF; ils finissent par faire croire et même par croire à leurs propres délires, ne voient plus la réalité, constituent eux même une menace pour ceux qu’ils disent vouloir défendre, oublient qu’il y a eu une manifestation du 26 janvier 2014 par exemple, un an avant le “je suis charlie” où se criait en plein Paris des ” juif barre toi la france n’est pas à toi”, et pire encore, et pas par des jeunes des “quartiers”, ne voient pas que le mal est bien plus large et plus profond, et qu’ils ne font que l’encourager…Faire céder la municipalité Gaudin sur ce point n’est pas une question anodine ou purement symbolique, mais bien un enjeu de première importance, et accessoirement pour cette fine équipe une bonne façon de freiner cette satanée “”porosité”” des électorats…

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  12. ananda ananda

    Deux ans bientôt que Jérémie Labrousse a été assassiné. Et toujours pas de rue à son nom. Ni d’article dans marsactu.
    Qu’en conclure ?

    Heureusement, on se rend compte qu’année après année, et crime après crime, la stigmatisation systématique des Français blancs, forcément coupables, car Français, et blancs, ne prend plus.

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