Zineb Redouane, blessée par une grenade lacrymo et décédée à l’hôpital à Marseille

Actualité
le 4 Déc 2018
9

Décédée dimanche 2 décembre au bloc opératoire à Marseille, Zineb Redouane, 80 ans, avait été grièvement blessée au visage par une grenade lacrymogène lancée par des policiers dans son appartement samedi, en marge des manifestations. Selon l'une de ses voisines, Zineb a dit avoir été "visée" par "deux policiers" armés d'un fusil lance-grenades, alors qu'elle fermait ses fenêtres. Marsactu publie l'article paru le 4 décembre chez notre partenaire Mediapart.

Photo : Louise Fessard
Photo : Louise Fessard

Photo : Louise Fessard

Zineb Redouane, une femme de 80 ans, blessée samedi dans son appartement par des éléments d’une grenade lacrymogène tirée lors d’incidents sur la Canebière après les manifestations à Marseille, est morte dimanche 2 décembre au bloc opératoire de l’hôpital de la Conception. Selon sa voisine Nadjia Takouche, Zineb Redouane, qui était consciente dimanche matin avant […]
10 ans d'indépendance
UNE FIERTÉ, UNE FÊTE
UN COMBAT

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. julguetre julguetre

    C’est terrible !!! Paix à son âme, et courage à sa famille. J’espère que la justice fera son travail !!!

    Signaler
    • vékiya vékiya

      ne rêvez pas les auteurs du tir sont certainement des policiers.

      Signaler
  2. Tarama Tarama

    La qualité des sources policières…
    Pour réaliser un tir tendu avec un lanceur cougar, il suffit de le retourner (c’est écrit dans le mode d’emploi du constructeur) https://twitter.com/taranisnews/status/777132071684870149

    Et des lacrymos, ils en ont balancé sur les façades mais aussi sur les toits du quai de Rive-Neuve par exemple.
    La gars raconte vraiment n’importe quoi.

    Signaler
    • Assedix Assedix

      Complètement d’accord avec vous, Tarama.

      Du coup, j’en reviens toujours à la même remarque (concernant l’article): pourquoi citer des sources si celles-ci ne sont pas fiables? Cela revient à donner du crédit aux fake news!
      Je m’explique: personnellement, j’ai tendance à faire confiance aux autorités (et au journalistes de Marsactu), donc en lisant les explications de la “source policière”, je me suis mis à douter de la véracité des faits racontés. C’est en me rendant sur le Vieux-port samedi après-midi pour découvrir de mes propres yeux que les grenades lacrymogènes tirées par la police montaient facilement jusqu’au 4e étage — et qu’elles étaient tirées sans aucun discernement.

      Donc pour résumer, bravo et merci pour cette enquête de voisinage très instructive. Mais pourquoi diable discréditer votre travail en y mêlant les mensonges de votre “source policière” ?

      Signaler
    • Assedix Assedix

      Désolé, j’aurais dû me relire avant. La même chose en français:

      Complètement d’accord avec vous, Tarama.

      Du coup, j’en reviens toujours à la même remarque (concernant l’article): pourquoi citer des sources si elles ne sont pas fiables? Cela revient à donner du crédit aux fake news!
      Je m’explique : personnellement, j’ai tendance à faire confiance aux autorités (et aux journalistes de Marsactu), donc en lisant les explications de la “source policière”, je me suis mis à douter de la véracité des faits racontés. C’est en me rendant sur le Vieux-port samedi après-midi que j’ai pu découvrir de mes propres yeux que les grenades lacrymogènes tirées par la police montaient facilement jusqu’au 4e étage — et qu’elles étaient tirées sans aucun discernement.

      Donc pour résumer: bravo, Louise Fessard, et merci pour cette enquête de voisinage très instructive. Mais pourquoi diable discréditer votre travail en y mêlant les mensonges de votre “source policière” ?

      Signaler
  3. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Dans la Provence du 4 décembre on peut lire :

    – “A ce stade, on ne peut établir de lien de cause à effet entre la blessure et le décès ” a noter dans un premier temps le procureur qui a saisi l’IGPN… Hier soir le parquet a toutefois affirmé que l’autopsie réalisée dans la journée montre que “le choc facial n’est pas la cause du décès”- voulant imputer la cause de ce décès à un choc opératoire

    Dans Libération en date du 4 décembre on lit également une déclaration de M. Jean-Marie Allemand, secrétaire régional du syndicat de policier Alliance qui déclare entre autre : “Que ce soit l’éclat qui l’a mené à l’hôpital, cela ne semble pas faire de doutes. Mais est-ce que sa mort n’est pas due à un problème opératoire, du fait de son grand âge ?”.

    On constate ainsi une convergence total entre Police au Justice qui ne sont plus ici au service de la République (res-publica, chose publique ce qui appartient à tous) mais au service de Macron et des riches et richissimes.

    Par ailleurs, la mort de Rémi Fraisse était-elle due à son grand âge ?

    Il est urgent que l’usage des gaz lacrymogène et de toute arme létale soit interdit si l’on veut revenir dans un régime républicain.

    Signaler
    • Alain M Alain M

      Quant on songe combien il est difficile en général de faire admettre la possibilité d’une erreur médicale on ne peut que relever l’empressement du Procureur qui, sans plus d’examen valide l’hypothèse d’une erreur médicale comme cause du décès de cette dame. Quels sophismes pour dédouaner la Police de la responsabilité de cette bavure révélatrice.
      Et sans exprimer le moindre regret devant la mort de cette vieille dame du fait d’une action de la Police censée protéger la population. Comment garder son calme devant autant de cynisme et de servilité?

      Signaler
  4. Alain M Alain M

    “L’octogénaire a été victime d’“un arrêt cardiaque sur la table d’opération”, a précisé Xavier Tarabeux à Reuters”
    Comme si la mort n’était pas TOUJOURS un arrêt cardiaque qui est plutôt la conséquence et le signe du décès. Que de contorsions pour essayer d’effacer l’acte policier qui est la cause IMMEDIATE de la présence de cette dame sur la table d’opération.

    Signaler
  5. PromeneurIndigné PromeneurIndigné

    Si elle n’avait pas reçue une grenade lacrymogène en plein dans la figure il n’aurait pas été necessaire de l’hospitaliser ! Au fait où en est l’enquête de l’IGPN ?

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire