[Vivre à Noailles] La lutte sans fin contre l’habitat indigne
Dernier volet de notre série sur Noailles : le défi sans cesse recommencé de la résorption de l'habitat indigne. Après l'échec de la rénovation du centre-ville, l'État et la Ville vont tenter de rénover le ventre de Marseille. Mais pour quels habitants ?
13 et 15 rue de l'Arc, la réhabilitation s'est arrêtée.
Benoît Gilles
Journaliste
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Commentaires
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Il se dégage un fort sentiment d’inertie dans cette analyse. On peut y déceler une sorte d’empilement de structures et d’études au fil du temps sans pour autant voir la situation évoluer dans les grandes lignes. Que manque-t-il? une volonté politique, des ressources, de l’efficience?
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Bonjour
Vous avez raison sur tous les points. Deux remarques toutefois : malgré des demandes réitérées, je n’ai pas pu avoir accès au futur plan guide. Il y a donc une période de flottement conjoncturelle. En revanche, la question des ressources, du pilotage institutionnel et donc de la volonté politique reste ouverte comme vous le soulignez.
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Et encore ce plan-guide qui va sortir du chapeau devant nos yeux ébahis ne sera-t-il sans doute qu’un…plan-guide, pour les années (décennies) à venir. S’il en sort un projet ambitieux et relativement proche dans sa réalisation je veux bien m’incliner… Je fais déjà brûler des cierges à la Bonne-Mère pour que la requalification de La Plaine ait lieu dans les délais annoncés.
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A Marseille depuis 1972, j’ai souvent fait mes courses dans ce secteur à l’époque. Il était déjà vieux, mal nettoyé, mal entretenu…quand j’y retourne, donc plus de 40 ans après, j’ai la même impression d’abandon.
On ne peut pas parler de manque de moyens, alors que des solutions financières ont été trouvées pour rénover ailleurs, on peut parler de volonté politique, on peut parler d’incompétence à avoir une vision et surtout une gestion des priorités.
Ce n’est pas un quartier qui intéresse la mairie centrale (de Defferre à Gaudin).
On voit aujourd’hui l’empilement des études, prévisions…ça risque malheureusement de durer encore longtemps.
760 euros un loyer rue de l’Académie !!!! intéressante description des lieux. J’ai eu connaissance le mois dernier d’un loyer à la Blancarde à 600 euros pour 65 m2, parfaitement salubre, normalement chauffé, mais plutôt moche et vieux….qui dit mieux ? Les marchands de sommeil et les profiteurs ont l’avenir devant eux…
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La seule action de l’équipe Gaudin en faveur du centre-ville en 20 ans aura été la création du tram T2, qui n’est pas une opération de développement des transports publics (sinon cette ligne aurait été créée ailleurs) mais une opération de requalification urbaine ouvertement assumée comme telle.
Pour le reste, la politique constante de la mairie, c’est le laisser-faire, sur les sujets lourds – par exemple la lutte contre l’habitat indigne – comme sur les sujets qui le sont moins – par exemple le respect des règles d’urbanisme.
Et l’on feint de découvrir, après deux décennies, que non seulement pas grand chose n’a été fait, mais qu’en plus certains (non-) choix opérés jusqu’ici aboutissent à une décrépitude du centre-ville qui tue le commerce de proximité et le transforme en paradis des marchands de sommeil…
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Nous paierons encore longtemps les méfaits de Marseille Aménagement et de l’équipe Boumendil
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Vous devriez revoir le commentaire concernant la rue de l’Académie. S’il existe quelques immeubles insalubres, il est vrai, beaucoup d’autres ont fait l’objet de travaux importants (façades et toitures). Du côté des numéros pairs, le coeur d’îlot est calme et ensoleillé et les appartements traversants sont agréables à vivre lorsqu’ils sont entretenus.
Les “solutions financières” dont parle un lecteur sont très limitées. Les propriétaires payent vraiment la plus grande partie des travaux (onéreux) mais lorsque l’on est propriétaire occupant, ça vaut le coup.
Malheureusement, dans la rue d’Aubagne, par exemple, c’est vraiment très très dur et il faudrait vraiment entreprendre de vrais travaux de réhabilitation. On se demande parfois s’il n’y a pas péril. La place des Halles Delacroix et le marché des Capucins (dont les commerces sont utiles) posent problème par la saleté permanente qu’ils entretiennent. Enfin, la mairie ne fait absolument rien contre les rats qui pullulent et passent et repassent tranquillement devant les passants : même pas peur !
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Rebelote, aujourd’hui: 7 (?) rue de l’arc + petite expulsion du airbnb bien placé
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