Qui sauvera les vestiges de la Martigues gallo-romaine ?
Les fouilles en cours autour du lycée Paul-Langevin à Martigues, ont mis au jour Maritima Avaticorum, l'ancêtre gallo-romaine de la ville. L'architecte en charge de la restructuration de l'établissement a dessiné un projet pour préserver la cité révélée. L'archéologue en charge des fouilles préventives rêve d'un jardin des vestiges mais les collectivités locales ont dû mal à se laisser convaincre.
Vue d'ensemble, de la cantine du lycée enserrée dans le village gaulois. Photo : Mathieu Péquignot.
Les archéologues soulèvent peu à peu la bâche en prenant soin que l’eau de pluie accumulée ne verse pas sur le trésor qu’ils dévoilent. Sous le plastique qui s’élève apparaît un pavement en coquillages du début de notre ère. Ils couvraient le sol d’un édifice public en bordure de la voie principale de Maritima Avaticorum, cité lacustre de l’étang de Berre. L’ancêtre gallo-romaine de Martigues. Cet “unicum” de pétoncles vient d’être mis à jour alors que l’autorisation de reprendre les fouilles date de quelques jours à peine.
En archéologie, un unicum désigne un vestige – objet, élément de décor, construction – qui n’a pas d’autres exemples connues. Dans le cas de ce parement de coquillages, il existe des murs décorés de la sorte et un seul cas de sol paré de tellines sur le site gaulois de Lattes. Pour un édifice de l’époque gallo-romaine, cette découverte serait donc inédite.
Juste derrière eux, les derniers ouvriers du chantier de la rénovation du lycée Paul Langevin s’affairent. “Ne marchez pas sur les murs s’il vous plaît !”, crie Jean Chausserie-Laprée, le directeur du service archéologique de la Ville à l’intention de deux d’entre eux qui traversent le site. Son service est responsable du chantier de fouilles préventives dans le cadre de la restructuration du lycée, lancée par la région et confiée à l’agence d’architectes M+N.
D’ordinaire, les ouvriers du BTP côtoient rarement les scientifiques en charge des fouilles d’archéologie préventive. Ces dernières durent quelques mois puis le chantier reprend ses droits et les vestiges sont recouverts. Dans le cadre de la rénovation du lycée Paul-Langevin, le chantier devait durer 4 mois. Cela fait désormais deux ans que les membres du service archéologique municipal fouillent ce site de Tholon. Car l’équipe de Chausserie-Laprée tient là son trésor, non pas seulement les 48 monnaies en or, dites aurei, que son équipe a découvert mais leur écrin, le site lui-même.
Adieu maritima ?
“C’est une découverte de premier plan, d’intérêt national, voire international. Nous avons là un site qui couvre toute la période gallo-romaine du premier siècle avant notre ère jusqu’au IVe siècle après Jésus-Christ, s’enthousiasme le directeur du service d’archéologie qui soutient son équipe dans sa campagne de fouilles. Les découvertes que nous avons faites sur place indiquent que cette cité antique était en lien non seulement avec le site de Saint-Blaise, situé à quelques kilomètres, mais également avec la cité romaine d’Arles. Nous avons là des vestiges qui couvrent la période charnière entre les civilisations gauloise et romaine”. Pourtant, dans quelques semaines, le chantier doit se refermer et le parking des élèves s’installer en lieu et place du plan orthogonal de Maritima Avaticorum.
Jean Chausserie-Laprée ne le dit pas trop fort, tenu qu’il est par son devoir de réserve de fonctionnaire municipal, mais il rêve d’autre chose. Une préservation du site sous la forme d’un jardin des vestiges qui témoignerait de cette rencontre entre la Martigues moderne et son ancêtre gallo-romaine telle qu’elle se réalise concrètement sur le chantier. La voie Nord/Sud – cardo en latin- butte sur le bâtiment de la cantine scolaire en cours d’achèvement puis plonge vers l’étang. Sur cette plage ombragée d’oliviers, le service municipal a déjà mis à jour et parfaitement rénové le dispositif hydraulique de la ville au XVIIe et le lavoir attenant. Plus loin sur le rivage crissant de coquillages, on trouve une seconde source rénovée, une chapelle du Moyen Âge arasée, une maison gallo-romaine et la decumanus qui se prolonge jusqu’au port antique aujourd’hui immergé.
Plusieurs siècles en quelques pas
La visite des lieux par l’archéologue est parfaitement rodée. Elle a de quoi éblouir malgré le peu de hauteur des vestiges mis à jour. Le guide commence par le site lui-même et son tracé géométrique et se poursuit jusqu’au bord de l’étang où s’embrassent, par beau temps, le mont Ventoux, la Saint Victoire et la Sainte-Baume, “trois départements d’un seul regard”. Puis ces pas remontent vers le dernier carré de fouilles encore actives où s’affairent ses collègues autour du sol paré de pétoncles. Une fois le tour complet bouclé, le profane en visite est aisément convaincu de l’intérêt scientifique et patrimonial d’une préservation.
Autour du projet, de bonnes âmes s’animent le plus discrètement possible. Un document de travail montre les objets mis à jour et des vues d’artistes du site préservé. L’architecte, maître d’œuvre dans la restructuration du lycée, Gilles Martin, a réalisé plusieurs croquis à titre bénévole “pour aider à la décision”, dit-il. Ils décrivent un site préservé en l’état, mis en valeur et une passerelle qui permettrait l’accès au lycée en voiture tout en maintenant la voie principale qu’elle surplomberait. Le projet tient dans une fourchette financière aux dents larges : entre 180 000 et 600 000 euros pour un site complet.
L’obstacle de l’État
Mais ce projet de préservation souffre d’un obstacle majeur. Le directeur régional de l’archéologie au ministère de la culture, Xavier Delestre y est très clairement opposé. Joint par nos soins, il réitère ce qu’il a déjà précisé par courrier au maître d’ouvrage, l’Agence régionale d’équipement et d’aménagement (Area) : “Ils devront procéder au rebouchage du site pour réaliser le parking prévu. Bien sûr, en s’appliquant à conserver à l’état les vestiges mis au jour. Ils ont un intérêt scientifique, archéologique indéniable. Sur le plan patrimonial, en revanche, ils ne nécessitent pas une préservation“. Pour lui, il n’y a donc pas lieu de dépenser de l’argent public rare pour maintenir en l’état les vestiges “à ciel ouvert”, et les faire surveiller. Xavier Delestre aimerait que l’argent public se concentre sur le site voisin de Saint-Blaise, sur la commune de Saint-Mitre, “une référence internationale”, insiste-t-il.
Le salut du projet passe donc par un sursaut des édiles locaux. L’histoire a un fond métropolitain : entre Marseille la Grecque et Aix la Romaine, Martigues pourrait donc tirer partie de ce vestige gallo-romain pour s’offrir un ancrage historique équivalent. Reste à convaincre, la Ville de Martigues, propriétaire du terrain et son maire, le communiste Gaby Charroux qu’il tiendrait là l’occasion de rendre ainsi hommage à son glorieux et très putatif ancêtre avatique, Gabou Charrix. Mais l’édile n’apparaît pas encore convaincu par les trouvailles de ses employés. En revanche, la directrice de la culture, Sophie Bertran de Balanda, est très consciente du “palimpseste historique extraordinaire de ce site”. Concernant le projet, “nous sommes au milieu du gué, détaille-t-elle. Laisser les techniciens que nous sommes pousser ainsi la réflexion prouve déjà un vrai engagement. Mais ce projet dépasse les seules limites de la commune. Il faut que nous travaillons ensemble à un projet commun pour convaincre l’État que celui-ci a du sens, celui de mettre en valeur notre patrimoine commun”.
Une porte ouverte
La directrice de la culture était partie prenante d’une visite sur place de plusieurs élus municipaux et régionaux, le 29 avril dernier. Parmi eux, Maurice Battin, élu régional en charge des lycées et directeur de cabinet adjoint du maire de Marseille, par ailleurs président de la métropole. Il y avait également Sophie Joissains, vice-présidente chargée du patrimoine et de la culture, Béatrice Aliphat, également maire de Saint-Mitre-les-Remparts et Philippe Maurizot, élu de Fos-sur-Mer. Seul ce dernier a répondu à nos appels et commenté cette “visite de principe” avec une grande prudence : “Présenter ce patrimoine local à proximité d’un lycée pourrait être un élément fort de cohésion sociale à l’heure où nous en avons tant besoin. Mais ces projets ne sont pas chiffrés et il y a plusieurs scénarios possibles, entre une forme de présentation symbolique à l’entrée du lycée et un projet de préservation plus ambitieux. Nous devons examiner tout cela sans perdre de vue la réalité financière très contrainte de nos institutions”.
Contactés, les services de la région ne sont pas beaucoup plus affirmatifs dans leur réponse écrite : “Cette réunion a lancé un travail d’échanges qui se doit d’être poursuivi. Simple projet de rénovation au départ, c’est désormais un nouveau projet qu’il s’agit de porter”. La formule est suffisamment vague pour n’obliger en rien l’institution. Pourtant lors de la visite de l’aréopage régional Jean Chausserie-Deprée avait pris soin de ses invités. Chacun d’eux est reparti avec des fac-similés d’artefacts découverts à Tholon : un petit pénis en corail rouge et un médaillon de la “dame de Tholon”.
Les trésors des réserves
L’appellation fait froncer les sourcils de Michel Rétif, responsable officiel de la campagne de fouilles préventives. “C’est un peu abusif. On ne sait pas encore qui était représentée sur ce médaillon en faïence mais c’est très probablement une noble romaine, peut-être Poppée [épouse de Néron, Ndlr]”. La pièce est d’un vert opalin, très finement ouvragée. Elle fait partie des milliers d’objets, débris, tessons conservés dans les réserves du service archéologique de la Ville. Rangés dans des boîtes en plastique, étiquetés par site et couche archéologique, ils attendent un premier nettoyage avant une phase d’étude plus poussée. On y trouve des objets remarquables comme le petit pénis en corail rouge parfaitement représenté qui devait servir de porte-bonheur pour les jeunes garçons. “À l’époque, le corail devait être très accessible, reprend Michel Rétif. Ce qui est intéressant, c’est que cet objet semble associer une symbolique latine, le pénis porte-bonheur, à une couleur très prisée des Gaulois et un matériau local”.
La fameuse dame, plutôt romaine dans sa fabrication, est réalisée en faïence, plutôt égyptienne d’origine. Un petit sphynx délicat fait penser aux représentations étrusques tandis que les restes d’un torque, le collier gaulois, renvoie directement à l’imagerie celte. Il y a dans ces caisses en attente, largement de quoi nourrir des décennies de travaux scientifiques. Les minuscules pièces de la monnaie marseillaise se comptent par poignée. Quant à la magnifique conque qui servait aux appels, une fois embouchée, elle sonne comme jadis. Histoire de battre le rappel pour sauver une cité en danger.
48 monnaies d’or ou l’histoire d’un trésor sacrifié
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Sur l’emprise d’un petit édifice carré, peut-être religieux, les archéologues ont mis à jour 48 monnaies en or, jetées sur le sol et non pas réunies en magot. “A priori, elles ont été volontairement tordues, abimées, percées dans le cadre d’une offrande, précise Jean Chausserie-Laprée. Ce type de pratique est attesté pour les monnaies de bronze ou d’argent mais pas pour l’or”. D’une grande beauté, ces aurei couvrent une période cruciale de l’antiquité romaine entre 46 et 27 avant Jésus-Christ.
Transition entre la république et les débuts de l’empire, elles sont décorées des profils de César, Marc-Antoine et Octave. Certaines d’entre elles ont été frappées pour remercier les vétérans de la bataille navale d’Actium au large de la Grèce, en -31. Celle-ci fut remportée par Octave qui prendra le nom d’Auguste. Ces pièces servaient à payer les légionnaires des différentes armées. “Or, ce sont certains de ces mêmes légionnaires qui fondèrent Arles, reprend l’archéologue. Le fait que l’on retrouve ces mêmes pièces sur le site de Tholon, à Martigues, attestent l’hypothèse que la ville nouvelle se situait dans la zone d’influence d’Arles à une époque où Marseille est en déclin depuis sa défaite face aux armées de Jules César, en -49, punie d’avoir soutenu son rival Pompée”. Ces pièces d’or furent ensuite sacrifiées selon un rite plutôt gaulois, symbole d’un syncrétisme culturel en marche.
Benoît Gilles (texte) et Mathieu Péquignot (Photos)
Commentaires
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Super article !
Et bravo pour “Gabou Charrix” ! 😂
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Je comprends les élus qui hésitent à prendre une décision : soit on met en valeur un trésor archéologique à portée nationale qui peut impacter directement la zone en terme de tourisme, soit on construit un parking pour le lycée….c’est vrai que la question mérite réflexion…
Encore un raisonnement qui démontre, si besoin était, toute l’ambition que portent nos élus pour faire vivre notre belle région et mettre en valeur toutes les ressources dont elle dispose. Visiblement, une fois encore, le bon sens est du côté des “petites gens” qui ont découvert le site et souhaitent lui donner la dimension qu’il mérite, pour une estimation de somme qui n’apparaît pas démesurée…La volonté des décideurs apparaît comme étant la seule véritable barrière à la mise en place, un peu comme d’habitude, malheureusement…
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La France n’a plus les moyens de ses ambitions… Il faut réformer les modalités de l’archéologie préventive. Une spécificité en Europe qui surenchérit les coûts de construction. Le passé, c’est important. Oui,assurément! Mais, quand cela prend autant d’importance, c’est qu’on ne voit plus aucune perspective d’avenir… Nota: Le site évoqué ds l’article est probablement majeur. Mais, combien de cas où les archéologues ont fait du zèle? Je pense notamment aux équipes de l’Inrap; un organisme renfloué chaque année par l’État dont le parc des engins de chantier de marques sud coréennes est perpétuellement composé des derniers modèles… #vivelafrance
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En réponse à ed 13008 , les fouilles ne sont pas réalisées ici par l’INRAP, mais par le service archéologique de la ville de Martigues, qui ne dispose pas de matériel d’engins de chantier rutilants, mais des moyens fournis par la collectivité en fonction d’une analyse stricte et économe des besoins. Quand le service public de l’archéologie d’une ville comme Martigues, d’ailleurs mis à mal très sévèrement par le projet de loi CAP en cours d’examen au parlement, parvient à faire sortir de terre et de l’oubli des vestiges qui pourraient et devraient être valorisés au bénéfice de tous et d’abord des milliers de jeunes qui fréquentent le site
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C’est un plaisir de trouver un sujet aussi bien traité, avec la réalité qui le fait, les personnages qui en portent l’avenir et les tenants et aboutissants qui permettent d’en faire le tour.
Je trouve ce lycée, évidemment inachevé, un peu banal, voire moche, dans le contexte de ces découvertes qui enflamment notre imagination. J’aurais préféré y voir une œuvre architecturale, du genre du lycée-théâtre de Miramas dans son style mauresque…
Martigues est une commune riche, du fait des recettes fiscales issues des grandes entreprises qui ont façonné son histoire et une partie de son urbanisme, une commune riche au point qu’une grande partie du foncier lui appartient. Une logique plus rentière que prospective. Mais quelles sont les projets du nouveau maire et de son équipe ? Ces découvertes archéologiques appellent peut-être une mise en valeur, et une mise en compatibilité du lycée ?
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Que les services de l’Etat, à travers le commentaire du directeur régional de l’archéologie, puissent juger et décider seuls ou presque ce qui est digne ou non d’être mis en valeur est bien représentatif du fonctionnement jacobin, bien français, en plein renouveau, qui méconnaît l’autonomie de fonctionnement et de décision des collectivités territoriales. C’est en l’occurence d’autant plus choquant que le site de Saint-Blaise, présenté comme un site de référence internationale (ce qu’il est incontestablement) a été littéralement abandonné par l’ETAT pendant plus de 20 ans…. avant que sa sauvegarde et sa mise en valeur ne soit reprise et assumée entièrement depuis 2006 par l’engagement de la Communauté d’Agglomération du Pays de Martigues, sous la direction des élus de Martigues, Saint-Mitre et Port-de-Bouc.
En 10 années, le ministère de la Culture n’a pas dû attribuer plus de 20 à 30000 euros de subvention et crédits à ce site fondamental quand la CAPM et d’autres partenaires, tel le CG 13, finançaient des travaux et frais de fonctionnement qui ont valorisé le site à hauteur de centaines de milliers d’euros.
C’est vrai que durant toute ce temps l’essentiel des financements dans ce domaine sont allés en PACA au fameux Plan Patrimoine Antique, conduisant par exemple à la défiguration de l’amphithéâtre de Fréjus !!
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Merci pour ce très bon article. A l’heure ou tout le monde s’interroge pour trouver ce qui fait sens et rassembler voici comme par miracle ces vestiges qui surgissement au milieu d’un lycée. Et on se pose la question de ce qu’il faut en faire! Et l’Etat, toujours à la pointe de la créativité, dit “rebouchez (avec soin tout de même) et circulez ” les générations futures s’en occuperont, je me consacre au Vrai Patrimoine. Mais que représentent 180 à 600 000 € par rapport au projet de rénovation du lycée, par rapport au budget de la commune ou de la région en matière d’intervention sur les lycées, par rapport aux indemnités des aussi innombrables qu’inutiles vice- présidents des conseils métropolitain communautaire et j’en passe… ? Quelle plus belle opportunité que faire un musée de site dans un lycée, dans un lieu ou les gens viennent et passent et où sans le vouloir certains tomberont sur le site ! Sortir un peu les Antiquités d’un lieu consacré, estampillé, avec le panneau “Attention Patrimoine” serait une excellente chose pour dépoussiérer le savoir. Ne peut on pas intégrer ces vestiges au projet du parking, organiser le projet autour de cette découverte? C’est bon, coté contraintes un parking c’est pas une centrale nucléaire! Valoriser une telle découverte une attitude passéiste ? Bien au contraire. Déchiffrer, donner à voir et comprendre ce qui nous a précédé c’est se donner plus de moyens de comprendre ce qui nous nous entoure, ce qui nous arrive, c’est faire toucher du doigt les échelles de temps et que l’homme et ses œuvres s’inscrivent dans des durées et cycles qui les dépassent, c’est donner des raisons d’espérer et d’imaginer un futur.
Et le découvrir pas hasard, dans un lieu qui vit aussi dans le présent, et qui a d’autres fonctions, quoi de mieux.
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Rien en effet. .. Cela semble tellement évident que la frilosité des autorités est désesperente.
Cela ne s’explique que part des budgets contraints et surtout une grande rigidité des institutions.
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Bravo et merci pour cet excellent article.
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