Un “ovni” au milieu d’Arenc : la cité scolaire internationale fait sa rentrée
Ce vendredi 30 août, la cité scolaire internationale Jacques Chirac, située dans le 2ᵉ arrondissement, accueillait son personnel éducatif pour une pré-rentrée. Les quelque 660 élèves de primaire, collège et lycée, sont eux attendus dès lundi.
La cour intérieure de la cité scolaire internationale, garnie de palmiers et de pelouse. (Photo : CM)
Les vacances sont finies, et les travaux aussi. Sept ans après l’annonce du projet, la cité scolaire internationale Jacques Chirac accueillait ce vendredi 30 août la pré-rentrée scolaire de ses enseignants sur le périmètre d’Euroméditerranée 2. Niché au pied de l’immense tour CMA-CGM, le lieu prend des allures d’oasis avec ses espaces verts garnis de palmiers : tout est clair, design et flambant neuf, et tranche avec le reste du quartier. Dès l’entrée, trois bâtiments se distinguent. Le plus imposant, d’abord, “côté mer”, comprend les salles de classe pour le collège et le lycée. Son rez-de-chaussée abrite un large gymnase assorti d’un impressionnant mur d’escalade. En face, un second bâtiment accueillera dès lundi les élèves de primaire. Le dernier édifice est l’internat, pour les lycéens. Tout sent le neuf, et l’équipement est au rendez-vous : les salles de classes sont garnies de rétroprojecteurs, d’ordinateurs et de larges ventilateurs fixés au plafond.
En somme,“une merveille architecturale”, se félicite Renaud Muselier, le président de la région. Une merveille dont le prix s’élève à un peu plus de 100 millions d’euros, financés à 49% par la région, 37% par le département et 14% par la Ville. Cette entité hybride est un EPLEI, pour établissement public local d’enseignement international : elle a pour ambition d’accueillir en son sein à la fois des élèves de primaire, collège et lycée, pour les former en plusieurs langues. Pour cette toute première rentrée, la cité scolaire accueillera trois classes de CP et de CM1, six classes de 6ᵉ et dix classes de seconde. Ce sont donc 660 élèves de section internationale qui feront leur rentrée dès lundi, avant d’accueillir à terme près de 2200 élèves.
Des élèves triés sur le volet
Dès le CP, des élèves triés sur le volet pourront intégrer l’une des cinq sections internationales proposées : allemande, arabe, britannique, chinoise ou espagnole. Car pour intégrer cet établissement, doté d’une dérogation à la carte scolaire, encore faut-il passer la sélection. Tous les élèves ont dû déposer un dossier et passer une batterie de tests, à l’exception des élèves de CP, pour qui une “étude du carnet de suivi des apprentissages et un test oral sous forme de jeux” ont suffi, se réjouit Isabelle Négrel, la proviseure de l’établissement. Pour les collégiens et lycéens, l’étude du dossier s’est complétée d’un test écrit d’une heure et d’un oral de quinze minutes, “ouvert à tous les élèves qui souhaitaient candidater, comme pour intégrer n’importe quelle section européenne ou internationale dans un collège classique”, ajoute la proviseure.
Se pose alors la question de la mixité sociale au sein de l’établissement d’élite. N’y a-t-il pas un risque de créer une sorte de bulle au sein du quartier d’Arenc, très largement défavorisé, avec cet “ovni”, comme le désigne la proviseure ? “Plus de 40% des lycéens viennent des secteurs proches de la cité scolaire internationale, répond Isabelle Négrel. Et plus de 50% des élèves en CP, en CM1 et en 6ᵉ sont issus des 2e et 3e arrondissements de Marseille, situés en réseau d’éducation prioritaire (REP)“. La Ville de Marseille impose un quota d’accueil des élèves du secteur à 30% pour l’école primaire. Ici, ce quota est dépassé, mais ce n’est pas forcément volontaire.
Les établissements de secteur “déshabillés”
“Si la proportion d’élèves venant de Marseille est plus élevée que prévu, c’est surtout parce qu’ils ont eu du mal à recruter les élèves provenant de mobilités internationales qui étaient visés initialement”, grince au téléphone Laurent Tramoni, secrétaire national du Syndicat national des enseignements de second degré (SNES-FSU). Pour celui qui est également professeur agrégé de mathématiques, la cité scolaire internationale “a sûrement été un peu ambitieuse, et s’il y a une telle proportion d’élèves de secteur, c’est parce qu’il y avait des trous à combler, et ce sera sans doute momentané.” Un constat qui serait, selon lui, “partagé par plusieurs chefs d’établissements du secteur.”
la cité scolaire va déstabiliser l’offre scolaire marseillaise “
Laurent Tramoni
Autre peur partagée par les établissements scolaires de la zone selon le représentant syndical : celle que la cité scolaire internationale vienne “happer” tous les bons élèves. “On n’a déshabillé personne, se défend Isabelle Négrel. Tous les bons élèves ne veulent pas suivre un cursus international !” Un avis qui n’est pas celui de Laurent Tramoni. “Il est évident que les établissements des alentours vont voir fuir leurs meilleurs éléments vers la cité scolaire internationale, appuie-t-il. Tous les acteurs du milieu éducatif marseillais pensent que la cité scolaire va déstabiliser l’offre scolaire marseillaise, avec un effet de ghettoïsation sur les autres établissements.” Plus largement, le secrétaire du SNES-FSU dénonce un “établissement qui importe dans le public les logiques de fonctionnement du privé”. Des projections qui se heurteront au réel dès lundi, quand la cloche sonnera la rentrée.
Commentaires
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Cet établissement scolaire ne fonctionnera pas comme un établissement public classique. Mais avec l’argent public.
Pendant ce temps là, les autres établissements perdent des surveillants, des personnels de nettoyage, doivent affreter des bus pour aller faire du sport à l’autre bout de la ville, ont des salles decrépies, des bureaux bancaux, des chauffages défaillants… et ce depuis des années, la Region et le département repliquant que tout cela coûte très cher et ecpliquant qu’ils n’ont pas les moyens…
Quel est le but de ce choix de créer cet établissement au détriment des autres ?
Ne peut-on pas mettre à niveau (sans parler de luxe) tous les établissements publics ? Les écarts scolaires sont creusés volontairement.
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coût réel pour l’instant plus de 100 millions d’euros, le projet en programmait une soixantaine.
pour coûter cher, ça coûte cher !
d’autant que les établissements, collèges pour le département, et lycées pour la région ont des besoins carrément urgents, et sont loin de merveilles architecturales.
les travaux programmés dans les collèges par le département sont tous faits a minima….mais on se félicite d’une cité scolaire internationale.
et que devient le lycée “international” duby à luynes ?
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Ça sert à quoi exactement de faire un article complètement à charge alors que l’établissement n’a même pas ouvert et en se contentant d’interviewer la proviseure et secrétaire du SNES-FSU ? Bien sûr que le truc est discutable, mais maintenant il est là. Alors vous pourriez au moins laisser une chance à ces enfants du quartier (et à leurs parents). A moins que vous ne préfériez qu’ils se fassent attendre à la sortie des lundi par ceux des autres établissements.
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d’accord avec vous, on se plaint on se plaint tout le temps que les écoles ne soient pas au niveau et quand on fait enfin un équipement structurant on ne pense qu’à cracher dessus, c’est infernal.
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J’allais dire la meme chose !!! Quand meme incroyable de toujours se plaindre que notre ville n’ai pas les infrastructures nécessaires et faire des articles a charge quand ENFIN il y a de belles choses qui se réélisent
Incroyable
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Où sont les interviews des parents des nouveaux élèves de cet établissement? Et ces parents, qui sont-ils? Quelles sont leurs attentes?
La rentrée n’ayant pas débuté au moment de la rédaction de cet article, je parle bien d’attentes et non de préjugés. Parce qu’en ce qui concerne le responsable syndical, pour le coup, ses propos sont bien des préjugés…
Cet article est partiel et partial.
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alors oui, partiel et partial, peut être….
mais c’est quand même insupportable de voir l’état des collèges et des lycées dans notre région, sans oublier les écoles primaires, et de comprendre qu’il existe un nouveau lycée “merveille architecturale” !!!
il n’est pas du tout certain que l’augmentation des cohortes d’élèves annuelle, justifie cette création par rapport à l’offre éducative existante…. surtout quand on maintient aujourd’hui nos élèves dans des établissements vieux et mal fichus !
nul doute que le rectorat a fait le nécessaire pour qu’il y ait un prof par classe, ce qui n’est pas la réalité ailleurs, nul doute également que les att agents nécessaires au bon fonctionnement ont été prévus, peut être au détriment d’autres établissements où les carences en personnel sont flagrantes.
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Il y aura sûrement d’autres choses intéressantes à raconter dans un article en fin d’année scolaire quand un premier bilan pourra être fait
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M. Tramoni fait juste une petite erreur : les établissements alentours sont déjà des ghettos. Tous REP+. Les parents qui habitent les meilleurs immeubles mettent déjà quasiment tous leurs enfants dans le privé.
Mais le privé a déjà un fer au feu pour conserver les bons éléments avec le collège Loyola qui ouvrira dans un an.
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C’est quoi au juste “les meilleurs immeubles” ? Eclairez nous s’il-vous-plaît, parce que j’en ai entendu depuis que j’habite ici mais celle-là on me l’avait encore jamais faite :p
Ceux qui veulent mettre leurs enfants au collège dans le privé et en ont les moyens les mettent déjà au collège ND De La Major (même réseau OGEC que l’école Schuman), que la Cité scolaire concurrence un peu, il est vrai. Loyola est surtout destiné à attirer les familles sur Euromed 2.
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Dans le secteur du “Parc Habité”, il y a quelques logements sociaux mais aussi des appartements qui dépassent les 4000 € le m². (il y en a même en cours de commercialisation à plus de 10 000 mais ce n’est surement pas pour les familles et ce n’est pas encore fait)
Les familles qui achètent ou qui louent avec des loyers en rapport avec le prix sont sensibles à l’offre scolaire dans le quartier.
Or, jusqu’à présent, tous les collèges du secteur 2-3 sont classés REP+. Le privé local ne fait pas partie des plus recherchés. A Marseille le top du privé c’est Lacordaire et Provence, voir les résultats au bac, mais il y a aussi des établissements privés qui figurent très bas dans le tableau et qui ne coûtent pas cher du tout. Il faut se souvenir que c’est l’État qui paie, la contribution des parents n’est quasiment que du bonus.
Les parents bien informés connaissent la combine : adresse fictive si c’est possible ou choix de langues rares : (russe + grec) ou chinois par exemple, sont des moyens de contourner la carte scolaire et de faire inscrire ses enfants dans un établissement public coté mais hors secteur.
La création d’une école internationale qui peut davantage s’affranchir de la carte scolaire est donc un moyen de valoriser les logements les plus couteux. D’autant que les règles de recrutements sont finalement assez opaques et suffisamment complexes pour décourager les parents peu motivés ou peu informés.
L’université des métiers qui devait initialement occuper cet emplacement a été relégué dans l’espace : plus au nord, au nord de Gèze et dans le temps : aux calendes grecques car ce n’était pas bon pour les affaires immobilières.
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Ce n’est pas vraiment un commentaire (en-dehors de l’aspect scandaleux de cette invention de la droite régionale et départementale, au détriment de la paupérisation des établissements “normaux” d’enseignement).
La première : l’article ne parle pas de la cour de récréation. Cependant la “cour de récré” est un élément essentiel de l’architecture et de l’aménagement d’un établissement scolaire. Tout tourne autour d’elle. Donc ma question est de savoir s’il y a une seule cour (pour 2200 élèves d’âges différents) ou plusieurs.
La deuxième, réellement importante : comment ont été choisis les enseignants. L’ont-ils été comme les autres, par des commissions paritaires administration-syndicats, ou l’ont-ils été par des procédures particulières, et ce serait bien de savoir lesquelles.
Merci de nous éclairer.
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Pour répondre en partie à la 2e question : Il y a des postes spécifiques académiques ou nationaux (SPEA et SPEN) qui correspondent à un profil particulier (prof de gestion en BTS XXXX par exemple) mais aussi spécialité classe internationale ou profs certifiés DNL pour une langue particulière.
Un poste spécifique est un poste qui nécessite des compétences particulières et qui ne peut être pourvu que par les candidats qui le demandent précisément. Le liste de ces postes est publiée en amont et les avis de l’inspection y sont prépondérants.
Depuis 2022 une autre procédure existe que je connais mal n’étant plus en activité à cette date
https://www.education.gouv.fr/le-mouvement-postes-profil-pop-325592v
Pour le reste, c’est le mouvement classique.
A noter que certains profs connaissent mieux les ficelles que d’autres. Par exemple, peu le savent, il est possible de faire jouer la bonification pour rapprochement de conjoint d’un arrondissement de Marseille à l’autre et avec astuce on peut obtenir un poste sans aucun rapport avec le fameux rapprochement.
Un exemple : je suis en poste dans le 15e de Marseille et je veux aller à l’école internationale dans le 2e ou à Allauch. Mon conjoint est prof dans le 8e (même dans le privé). Je demande un poste de rapprochement dans le 8e puis en 2e vœux l’école internationale ou Allauch et je conserve la bonification … si ça ne fonctionne pas je me retrouve dans un établissement du 8e mais pour Allauch ou l’EI, je peux doubler des profs qui ont beaucoup plus d’ancienneté que moi.
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Il y a 1 bâtiment spécifique pour le primaire et un autre pr collège et lycée avec 2 cours séparées. Mais toutes sont minuscules
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Je ne trouve pas que l’article soit particulièrement à charge, il demande un peu des avis selon plusieurs points de vue. Pour avoir plus d’informations concrètes il faudra attendre un peu parce que ces avis ne semblent pas basés sur grand chose pour l’instant.
Des investissements de grande ampleurs sont faits pour les jeunes, c’est ouvert à tous, c’est pas du privé, et dans un quartier connu pour un contexte social difficile. Objectivement et hors de toute comparaison avec d’autres établissements, c’est une bonne chose. En tout cas, si l’établissement avait été crée à Aix ou à Nice ça n’aurait pas choqué grand monde et je pense que personne aux directions des collèges/lycées des beaux quartiers ne pleure trop sur cette création.
Le vrai sujet c’est les inégalités déjà présentes, avec des établissements chroniquement sous-financés et des cartes scolaires en papier mâché, qui ne seront réduites que quand on foutra ce genre d’investissements partout où il y en a besoin.
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Bonjour,
pour répondre, je me fonde sur la scolarité de mes 3 enfants en collège-lycée international à Paris.
Je réponds d’abord à la question sur les enseignants :
d’après les textes, pour les enseignements spécifiques en langue étrangère (grammaire début collège seulement, histoire, littérature), les enseignants sont nommés et rétribués par le pays concerné. Ils enseignent le programme de leur pays, en sus du programme officiel français (assuré lui par des enseignants français qui ont fait une demande spécifique).
L’horaire hebdomadaire pour les élèves internationaux est, de ce fait, bien plus lourd que pour les autres. Et en ce sens, comme tout apprentissage, il peut mettre à jour des difficultés.
Concernant les points de discussion :
– catégories socio-pro des familles, elles pouvaient varier selon les langues (alld, arabe, brit. espagnol, port), elles restaient néanmoins hétérogènes du fait de l’implantation retenue pour ces sections internationales. Dans un cité collège-lycée REP (à l’époque du moins, aujourd’hui je l’ignore), en bordure du périphérique nord, ie du 93. Dès lors, aller à la porte de Clichy freinait bien des familles. Dans le cas d’espèce (Arenc), je doute que les CSP sup marseillaises se précipitent en masse sur cet établissement public.
D’autant que Loyola va ouvrir.
-Le test d’entrée était un test de langue (puisque dès la 6° il faut pouvoir suivre des cours de littérature et histoire exclusivement en langue étrangère ) assuré par les professeurs étrangers. Les familles étant pour la très grande majorité binationales, les enfants maniaient déjà les 2 langues. De son côté, l’administration consultait les dossiers du primaire.
Plus en amont, une anecdote. L’école primaire publique voisine de la notre (publique aussi) n’avait soulevé aucune opposition à son ouverture. On y enseignait l’arabe, dans la notre l’allemand, ce fut un tollé : les représentations et stéréotypes ont suffi.
Pour revenir à Arenc, il importe que la mairie veille dans l’avenir à la proportion d’enfants issus des secteurs, que l’administration en place tisse des liens avec les autres administrations du secteur. Sans quoi, l’établissement se fermera sur lui-même.
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Attention, vous décrivez le fonctionnement d’un lycée international. Ici, ce n’est pas un lycée international. C’est une cité scolaire française que dispense certains enseignements en langue étrangères, et prépare un bac français international. C’est la France qui fixe les programme et les enseignants font partie de l’éducation nationale.
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Vous êtes sûr ?
Au collège marseilleveyre section internationale = exactement ce qu’écrit c. Terrasson plus haut. Vecu dans les années 2010-2015.
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Je confirme que c’est bien le ministère qui fixe les programme, qui rétribue les enseignants, et non des pays étrangers.
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(mon post ci-dessus était une réponse à celui de Claudie Terrasson)
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Merci à Pascal L. de nous avoir éclairés sur la nomination des enseignants de la “cité Jacques Chirac” (Quel beau nom…). Il y a tellement longtemps que j’ai quitté le second degré… Une raison de plus, par conséquent, qui situe cet établissement hors du droit commun, qui fait de lui un privilège de plus reconnu au président et à ses projets “grandioses” pour Marseille en accentuant les inégalités et en renforçant les spécificités de cette classe de privilégiés qu’on est en train de reconstruire en France, et, singulièrelment, à Marseille. Réveillons-nous : je me sens comme devaient se sentir les françaises et les français en 1789, avant le 4 août…
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Un établissement scolaire prix entre 2 branches d’autoroutes!? Établissement de prestige ou pas, les enfants risquent sûrement d’être soumis à une pollution atmosphérique excessive, bien au delà des normes européennes qui malheureusement ne sont pas contraignantes. Cf. Études parisiennes pour le péripherique. Ici tout le monde s’en fout.
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