Un mystérieux investisseur de l’Open 13 mouillé dans un scandale financier en Inde
Il y a plus de dix ans, une société espagnole a investi dans l'organisation du tournoi de tennis marseillais. Marsactu a découvert que son propriétaire, un député indien, est mis en cause dans un vaste scandale financier. L'affaire, tentaculaire, a conduit à l'emprisonnement de l'ex-ministre des Finances indien.
L'organisateur de l'Open 13 Jean-François Caujolle en 2018. (Photo : Robert Poulain)
Julien Vinzent
Journaliste.
Commentaires
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Oui mais, vous êtes médisants, l’open13 invite des minots des quartiers Nord à assister gratuitement à des parties éliminatoires du tournoi.
(ça permet de belles justifications aux riches donateurs institutionnels, et de remplir les tribunes et de ne pas mettre la honte sur la teneur de l’événement marseillais)
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Bravo Marsactu pour votre enquête, votre détermination à tirer le fil de la pelote, car il y a là une affaire grave où de l’argent public a été englouti, peut-être malgré les institutions locales, mais maintenant elles ne pourront plus dire, ces institutions, “on ne savait pas”.
C’est une affaire sulfureuse, vous avez du courage, vous méritez notre soutien.
C’est aussi une affaire aux ramifications complexes que vous parvenez brillamment à rendre compréhensible, par l’écriture et par l’infographie. Respect.
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Une belle enquête et un bel article. Bravo, Gabian investigateur..
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Je me joins avec ravissement à ce concert de louanges et de félicitations
ultra méritées. Marsactu monte de plusieurs crans dans la qualité de ses enquêtes, oui bravo 🦾👍
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Espérons que les généreux donateurs publics lisent cet article et en tirent les conclusions qui s’imposent
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L’enquête de Marsactu est intéressante et assurément le résultat d’un travail sérieux.
Cependant, je ne comprends pas bien où se trouve le problème…
Le titre déjà : “Un mystérieux investisseur de l’Open 13 mouillé dans un scandale financier en Inde” .
Qu’a donc de “mystérieux” cet investisseur puisqu’il s’agit, au choix, de Chinna Bala Nageswara Reddy ou de Karti Chidambaram.
“Sulfureux” n’aurait-il pas été un adjectif plus approprié?
Le reste, c’est à dire que le premier est “un homme de paille” du second, n’est que du conditionnel, comme justement écrit par l’auteur de l’article.
Et ensuite? Même si le député indien, qui semble en effet être le véritable bénéficiaire effectif de la holding indienne et donc actionnaire de la société qui organise l’Open 13, en quoi est-ce un problème?
Des millions d’entreprises dans le monde ont pour actionnaires des personnes peu recommandables, des délinquants, des anciens condamnés etc. Dans un autre style, Nicolas Sarkozy, est toujours administrateur d’Accor. On ne sait pas s’il détient également des actions du groupe mais si cela était le cas, son statut désormais acquis de délinquant n’est en rien un obstacle et encore moins un problème.
L’argent perçu lors de la vente du capital serait issu d’un blanchiment.
Là encore, tout réside dans l’utilisation du conditionnel. Car tant que l’hypothèse du parquet indien n’a pas été validée par un juge, cela reste une supposition. Et ça n’est pas au bénéficiaire de la cession des actions de s’assurer qu’il n’est pas issu d’une opération de blanchiment mais aux banques.
Enfin, il est absolument normal que M. Caujolle ne réponde pas aux convocations du parquet indien puisqu’il est impliqué par ce dernier comme témoin et non comme mise en cause. Si le parquet indien souhaite utiliser des outils plus contraignants, il doit le mettre en examen selon la procédure locale et envoyer une demande d’entraide au parquet français qui l’appréciera. Sauf que si les éléments à charge ne justifient pas une mise en examen, le parquet français ne donnera pas suite…
Bref, je ne vois pas bien où ces révélations veulent emmener le lecteur.
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Ces montages financiers déjà douteux par l’origine des fonds et non éthiques par leur placement en paradis fiscal, sont abondés en argent du contribuable. Voilà mon problème.
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Plus que problématique, pourquoi autant d’argent public, notamment du Département, pour alimenter des organisations qui n’en manquent pas ? Quel est l’intérêt des collégiens, des personnes âgées du département de vider leurs poches et cotiser pour la belle vie des Caujolle ? Un logo 13 sur la comm ? ahahah
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CQFD : il n’y a pas de problème avec “le mystérieux investisseur” mais bien avec le fait, qu’une fois de plus, les décideurs publics ne savent pas gérer l’argent du contribuable.
Au passage, j’ignorais que l’Inde, l’Espagne et Singapour étaient des “paradis fiscaux”.
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