Têtes de l'art : "Utiliser la culture comme outil de transmission pédagogique"

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le 15 Mar 2013
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Têtes de l'art : "Utiliser la culture comme outil de transmission pédagogique"
Têtes de l'art : "Utiliser la culture comme outil de transmission pédagogique"

Têtes de l'art : "Utiliser la culture comme outil de transmission pédagogique"

Pour les Têtes de l'Art, association de médiation culturelle, l'idée est d'associer des artistes avec le public afin de remplir des objectifs citoyens. En d'autres termes, "utiliser la culture comme outil de transmission pédagogique en lien avec des objectifs plus larges, selon la structure qui fait appel à vous", explique Julien Ruols, responsable du projet artistique de l'association. Par exemple, les Têtes de l'Art travaillent à la réalisation d'un film avec l'Ecole de la deuxième chance sur les problèmes d'addiction.

Mais que l'on ne s'y trompe pas, l'association n'a pas vocation à se substituer aux politiques ou aux travailleurs sociaux. Implantée depuis 10 ans dans les quartiers de Saint Mauront et de la Belle de Mai, bien que confrontée quotidiennement aux problèmes sociaux et à l'insalubrité, la structure s'attache à encourager l'appropriation du territoire par les habitants. "Une association comme la nôtre arrive après certaines décisions politiques, c'est-à-dire qu'on ne peut pas demander à une association culturelle ou artistique quelconque de résoudre des problèmes d'emploi, de sécurité. Après, ce qu'on peut faire, c'est travailler sur l'image du quartier, le lien entre les habitants, la mise en avant des énergies qui peuvent se trouver dans des quartiers comme la Belle de Mai."

Friche en périphérie

Mandatée par la politique de la Ville, l'association les Têtes de l'art reçoit des financements sur des projets bien précis, notamment à Noailles et Belsunce où elle amène des artistes pour animer des ateliers avec des jeunes qui traînent dans la rue. Particulièrement en cette période de transformation de la ville, "il faut faire en sorte que les habitants se réapproprient l'espace public." Au Comptoir de la Victorine où est installé le local des Têtes de l'art, il arrive souvent que l'on travaille en partenariat la Friche Belle de Mai. Pour Julien Ruols, une différence géographique de taille sépare les deux lieux : "la Friche n'est pas située au coeur du quartier, mais en périphérie, donc ceux qui y viennent ne se rendent pas au centre de la Belle de mai. Ce qui n'empêche pas qu'il y ait beaucoup d'échanges entre les habitants et la Friche."

En ce qui concerne l'année capitale culturelle, Julien Ruols estime que les habitants se sentent concernés et qu'ils peuvent en profiter à travers des projets ponctuels, comme les installations inaugurées ce mois-ci dans les tunnels National et Benedicte, réalisées avec les habitants. "Comme les Marseillais de tous les autres quartiers, si les spectacles leur plaisent, ils y vont. Mais comme en majorité les habitants de la Belle de Mai sont pauvres, il est peut-être plus compliqué pour eux d'accéder aux spectacles payants… Je crois en tout cas que le soir de l'inauguration sur le Vieux Port, ils étaient là, comme tout le monde."

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Commentaires

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  1. djamel achour djamel achour

    Un seul mot : continuez ! ne lachez rien !!

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  2. MO MO

    CONTINUEZ ! Super reportage!

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