Tensions autour de l’accompagnement low cost des mineurs étrangers isolés

Enquête
le 28 Sep 2020
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Plusieurs salariés de l’AAJT, association qui accompagne une centaine de mineurs isolés à Marseille, dénoncent des conditions de travail dégradées, dictées par des impératifs économiques propres à ce secteur. Une prise en charge « au rabais » de ces adolescents étrangers dont se défend la direction.

Jeunes hommes sur l
Jeunes hommes sur l'esplanade de la gare Saint-Charles, point de ralliement des réfugiés. Photo : Nina Hubinet.

Jeunes hommes sur l'esplanade de la gare Saint-Charles, point de ralliement des réfugiés. Photo : Nina Hubinet.

La gare Saint-Charles ne leur rappelle pas vraiment des bons souvenirs : c’est le point de départ de leurs mois de galère à Marseille, avant d’être officiellement reconnus comme mineurs et d’obtenir une précieuse place en foyer. C’est là où, pour certains, ils ont passé plusieurs nuits, souvent dans la hantise de se faire voler ou maltraiter. Mais ces adolescents venus seuls de Conakry, Kaboul, Abidjan ou Oran, que l’on désigne comme “mineurs isolés étrangers” ont accepté de revenir à la gare pour parler du lieu où ils vivent, une Maison d’enfants à caractère social (Mecs), située rue Palestro, à quelque pas des voies ferrées. Interrogé sur ses relations avec les éducateurs de la Mecs, l’un d’eux raconte : “Il y avait une ...
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