Syriens en quête d’hospitalité

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le 7 Nov 2015
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Annoncée, décriée, redoutée ou attendue, la vague syrienne ne semble pas encore avoir atteint Marseille. Marsactu est allé à la rencontre des premiers Syriens arrivés sans faire de bruit et le plus souvent, pour mieux en repartir.

Syriens en quête d’hospitalité
Syriens en quête d’hospitalité

Syriens en quête d’hospitalité

Le 22 septembre dernier, le préfet évoquait devant la presse les différentes mesures d’urgence mises en oeuvre pour faire face à la vague attendue de migrants. Trois semaines après la publication de la photographie du corps échoué du petit Aylan sur les côtes turques, l’Europe, la France, et désormais les Bouches-du-Rhône, se mettaient en action […]
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Commentaires

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  1. Titi du 1-3 Titi du 1-3

    Super article que l’on aimerait lire plus souvent dans la presse quotidien régionale voir nationale…..

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    • Titi du 1-3 Titi du 1-3

      lire quotidienne,
      une fonction “corriger” accessible avant d’éventuelles réponses serait bienvenue sur le site définitif…..

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  2. leravidemilo leravidemilo

    Oui, un bel et bon article, bien documenté, donnant la parole aux concernés, plutôt que de les traiter en “objets” de reportage, s’attardant dans les interstices du social et de micro-initiatives qui finissent tôt ou tard par faire des rivières, des initiatives conduites par des gens qui préfèrent agir que faire parler d’eux; ça tombe bien car la “grande” presse n’a pas l’intention d’en causer, tout à son agenda de scoops sans trop de lendemains et d’émotionnel. Marsactu fait la différence, dans le droit fil des articles concernant la plate-forme d’asile et les ridicules audiences de l’annexe justice du centre de rétention (!) du canet… A l’échelon national, on commence à voir des articles sur la politique de gribouille du gouvernement, tentant de vider la jungle de calais par la dispersion des réfugiés dans les centres de rétention les plus lointains que possible,ne faisant que déplacer -pour un temps- le problème , au même titre que sarkozy fermant le centre de sangatte . Une politique ruineuse pour l’argent public, en frais de justice inutiles autant qu’en transports notamment aériens, inhumaine pour les réfugiés concernés. Mais on reste encore, de façon dominante, dans le déni, le silence et la complaisance avec ce gouvernement aux abois.

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  3. JL41 JL41

    « À croire que Marseille, et plus largement, la France, n’arrivent pas à convaincre les Syriens qu’ils y sont les bienvenus. »
    Cette conclusion morale est cohérente avec l’article, mais est-ce la seule façon de voir les choses ? J’en ai connu des Syriens à Marseille, qui n’avaient pas du tout le sentiment d’être mal accueillis, mais là où le bât blessait, c’était dans la possibilité de trouver un emploi à Marseille, voir en France. Je connais notamment une famille originaire de Homs et Hama (une région détruite avec une population gazée par le père de Bachar déjà) et de Damas, qui est maintenant aux Etats-Unis et au Maroc. Aux Etats-Unis dans la recherche médicale, mais occupant aussi des emplois plus modestes au Maroc. L’accueil de réfugiés demande également une dynamique économique à la hauteur de la générosité qu’on aimerait mettre en œuvre. Et le verrou de cette dynamique à Marseille, se situe dans l’alphabétisation, une école où davantage de jeunes réussissent et une formation qui anticipe sur les besoins des entreprises, pour les jeunes français comme pour les jeunes d’origine plus lointaine, qui ne demandent qu’à s’intégrer par le travail.

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    • Lisa Castelly Lisa Castelly

      Oui, il y a bien sûr un accueil chaleureux de la part des citoyens (ainsi qu’on le voit en dernière partie ici). Concernant l’après-demande d’asile, sorte d’impensé en effet, nous l’évoquions ici : http://marsactu.fr/des-ruines-de-damas-au-pole-emploi-du-3e/ .
      L’un des freins à l’intégration le plus évoqué par les accompagnants et les concernés est l’inactivité à laquelle sont tenus les demandeurs d’asile durant le traitement de leur dossier : pas d’accès à la formation professionnelle ni au travail (sauf rares exceptions) durant de longs mois, ce qui rend d’autant plus difficile l’arrivée sur le marché de l’emploi une fois la demande acceptée.

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