“Sur une voie silencieuse” : photographier la disparition du parc Kalliste
Le photographe Étienne de Villars a fait de la grande copropriété du parc Kalliste son terrain d'expression. Objet d'un projet de rénovation depuis près de 20 ans, certains des immeubles de la cité des quartiers Nord ont disparu. "Sur une voie silencieuse", fait le récit en images de cette disparition.
Détail d'une vue de la démolition du bâtiment B du parc Kalliste. Photo : Etienne de Villars.
Commentaires
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Il n’y a pas de complainte misérabiliste à faire sur la disparition de cette architecture concentrationnaire qui facilite les phénomènes de gangs, de bandes et de délinquances diverses, au détriment de la majorité des résidents.
Il serait très utile que les mastodontes les plus criminogènes de la partie Nord de Marseille soient également supprimés.
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Merci pour ce témoignage ! Très bel article qui m a émue ! Je donne quelques heures de mon temps de retraitée à une petite association qui tente par des jardins partagés au pied des tours, des activités visant le “vivre ensemble”, et l accompagnement à adoucir le quotidien des résidents !
Jgd
Accueil et rencontres
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Les photos sont tout aussi remarquables que le discours et la finesse d’analyse du photographe. L’atmosphère des pellicules à gros grain apporte la parfaite touche de mélancolie : on est effectivement accompagné par un morceau de Chet Baker en les parcourant. Je passerai à Zoème acheter mon exemplaire de ce touchant témoignage d’un vieux monde qui disparaît.
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Je suis assez dubitatif sur ce regard romantique, esthétisant, argentique en noir et blanc, porté sur les cités. Une cité c’est dur : l’architecture, la sociabilité pour les jeunes, ou le moins jeunes, qui sont pas dans le moule du modèle local dominant, toujours sous le regard des autres. Et puis, c’est une catastrophe écologique et sociale ces bâtiments à la durée de vie si courte, un demi siècle avec tout ce que ça a nécessité de matériaux, d’énergie et de sueur. Un constat d’échec pour l’urbanisme, les urbanistes, les architectes et leurs pompeuses théories. Et cela n’a guère changé depuis (Euromediterranée, docks libres). Vivement l’architecture par les gens, pour les gens.
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oui, l’architecte était claude gros. très motivé par le style et les concepts de le corbusier, il propose ces immeubles, largement concentrationnaires, il fallait loger rapidement des gens, les mettre dans des cases. leur “qualité” de vie n’était pas le but recherché.
il a également dessiné le saint georges dans le 7e, et quelques autres batiments d’habitation en ville.
effectivement, on dit parfois : c’était l’époque.
mais non, ça perdure aujourd’hui dans certains programmes.
et plus que jamais, la pérenité des batiments n’est plus assurée au delà d’une cinquantaine d’années ; de même que l’entretien de certaines cités, plus récentes, n’est absolument pas assuré dans de bonnes conditions. il y a volonté parfois de laisser les choses se dégrader.
par contre, la nostalgie des habitants, délogés, pour une “déconstruction” on peut la comprendre certains y sont arrivés dès la construction, ce sont des morceaux de vie entiers qui disparaissent un peu.
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Magnifique travail !
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