[Replay] Stéphane Ravier ou l'introuvable projet municipal du FN
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Article bien partisan ! Les collectivités locales du 13 et d’ailleurs sont gérées de manière ubuesque en dilapidant leur ressources dans un personnel municipal pléthorique, avec des marchés publics mal négociés ou par des subventions clientélistes. Mais puisqu’il s’agit du FN, on voudrait un budget a priori. De qui se moque-t-on ?
M. Ravier, dans son secteur n’aura aucun mal à équilibrer ses finances après son élection !
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Marsactu est bien sévère avec ce pauvre M. Ravier! En effet, comme tout candidat frontiste, il n’est là que pour permettre d’exprimer la détresse et la colère d’électeurs égarés…Il n’a pas besoin d’avoir un programme cohérent, des réflexions de piliers de bar font l’affaire, en insistant sur “ces gens-là” pour rester sur l’émotif et non la raison. Et pour argumenter, il suffit de rajouter des “tout le monde sait bien que” implacables. Mais si jamais, sur un malentendu, ce type de candidats est élu, il se passe ce qu’il s’est passée à Marignane, Vitrolles….
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Pourquoi inviter Monsieur Ravier pour le détruire. Il eut mieux fallu afficher ses convictions en ne l’ invitant pas. D’ailleurs, cela serait pas mal que Marsactu affiche ses convictions. Non pas en choisissant un candidat mais en présentant ce qui est important , essentiel pour elle et ses lecteurs. Moi je dirai: a) transparence dans la gouvernance de Marseille 2) efficacité économique 3) démocratie participative et projets locaux 4) innovation.et 5) protection de l’environnement. Qui vote pour ?
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Le programme du FN, à Marseille comme ailleurs, c’est “yaka, faukon.” Le tout avec le refrain de “l’immigration de masse”, seule responsable de l’échec scolaire, de la violence, du mauvais temps cet hiver et des embouteillages dans les rues de Marseille.
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Il n’a aucune vue pour la ville de Marseille, son champ d’horizon est limité à son seul secteur
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C’est en octobre 1972 que naquit le Front National
Les dirigeants du groupe d’extrême droite Ordre nouveau pensent trouver en Jean Marie Le Pen le dirigeant idéal pour fédérer les différents groupuscules qui constituent l’extrême droite de cette époque. Jean Marie Le Pen encore inconnu du grand public avait déjà une grande expérience politique: Il avait été le député Algérie française de 1956, fondateur jadis du front national des combattants, et l’organisateur de la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1965, alors représentant de l’extrême droite aux élections.
Durant la période de sa création jusqu’à son envolé de 1983-1984, les va et vient se multiplient entre le FN et les nombreux groupuscules d’extrême droite.
A cette époque les résultats du FN sont peu significatifs et passent inaperçus au sein de l’opinion publique et des grandes formations politiques : aux législatives de mars 1978, 156 candidats obtiennent 1.6% des suffrages.
François Mitterrand accède à la présidence en 1981 dans l’euphorie. Mais dès les cantonales de 82 la gauche recule de 7 points au profit de la droite. François Mitterrand s’inquiète, le FN est un danger et la chute de la gauche est inexorable, alors comment faire pour maîtriser et paralyser la droite ? Il s’agit de définir une stratégie au plus vite.
La réponse arrive un jour de 11 septembre 1982, la polémique se déclenche : les questions de ” l’immigration ” et de ” l’insécurité ” commencent à être payantes, Jean-Pierre Stirbois une des figures du FN obtient 16.5 % des suffrages à une élection partielle municipale à Dreux. Ce qui amène la droite locale à constituer une liste d’union qui permet au candidat du FN d’être élu au deuxième tour avec 3 autres camarades.François Mitterrand sachant que cette alliance ne donnerait pas la majorité à la gauche, s’empresse de mettre en place une intense campagne ” antifasciste “. Ce qui déclenche bientôt, avec succès, une polémique au niveau national. La gauche accuse la droite de pactiser avec “une émule d’Hitler”.
Quand à Jacques Chirac après avoir approuvé l’accord, il le condamnera. Les bases de la stratégie sont posés, le test a été concluant. Cette stratégie fonctionnera jusqu’en 1998… Mitterrand n’aura plus peur de la Droite, le FN va pouvoir lui servir de rempart…
Un événement va faciliter la tâche d’affaiblissement de la droite entreprise par François Mitterrand : un sondage national réalisé par la SOFRES auprès de sympathisants RPR a révélé que 56 % d’entre eux étaient favorables à une alliance avec le FN, alors que seulement 7.2% se déclarent contre. Jacques Chirac découvre alors que le FN est un ennemi pour sa formation. Il deviendra un de ses ennemis irréductibles. En 1986, pour limiter une trop grosse défaite électorale lors des législatives de 1986 et conscient qu’il doit diviser la droite pour régner, il s’empresse d’établir le scrutin à la proportionnelle qu’il a ressorti “des cartons” parmi ses ” cent dix propositions ” de 1981. La manœuvre fonctionne, elle atténue la défaite des socialistes et permet d’ouvrir les portes de l’Assemblée Nationale à 35 députés FN.
Dans le Gouvernement Chirac, l’alliance UDF-RPR, pour se débarrasser du boulet encombrant du FN incité par la gauche, s’empresse de rétablir un mode de scrutin majoritaire, accompagné d’un découpage électoral soigneusement établi par Charles Pasqua. Ce qui enlève tout espoir au FN d’accéder de nouveau à l’Assemblée National.
Mais le FN devient de plus en plus incontrôlable. Utilisant les échecs de la gauche et de la droite au pouvoir, manipulant les causes de la crise de la société française, le FN croît son électorat jusqu’au dernière élection présidentielle.
Il apparaît que la stratégie de Mitterrand, si elle avait pour objectif d’affaiblir la droite, n’avait pas l’idée d’une évolution progressive du FN au rang des partis politiques importants de notre pays. Cela a conduit à la défaite de la gauche en 2002 et à l’impensable ” union sacrée ” entre la gauche et la droite. On peut donc ainsi considérer que la stratégie mitterrandienne a surtout préserver les acquis du Président pendant 14 ans et non à son parti. Source : http://lemondepolitique.free.fr/archivesgenerales/revelations/revelsept03.htm
Je reste toujours convaincu d’une chose : à l’anti-sarkozysme qui a constitué la trame unique du message de François Hollande doit être opposée l’obscénité d’une alliance entre le parti socialiste et ses alliés d’extrême gauche. Si ce combat culturel avait été mené depuis des années, jamais le candidat socialiste n’aurait eu l’audace tranquille d’appeler nommément Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly à venir le rejoindre. Le moment n’est-il pas venu, pour les tenants de la droite démocratique de mettre la gauche socialiste au pied du mur en lui indiquant clairement que si elle ne renonçait pas à ses alliances extrémistes, elle en tirerait désormais toutes conséquences aux élections législatives ? Jusqu’à quand va durer ce chantage unilatéral qui vicie la vie politique française ?
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Vous mettez en avant l’introuvable projet municipal de M. Ravier mais l’expérience prouve pourtant que les candidats s’engagent sur un ou des projets qu’ils ne tiennent jamais ! Dans ces conditions, autant rester sur des grandes idées et une fois élu, agir du mieux possible.
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Hélas à Marseille comme dans beaucoup de villes de France, le FN n’a aucun programme pour les villes qu’il prétend conquérir ou défendre. N’ayons pas la mémoire courte et rappelons-nous de ce que le FN a laissé comme jachère et désolation entre 1995 et 2001 à Vitrolles, Toulon, Marignane et Orange.
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