Rentrée scolaire : qui va garder les gosses vendredi ?

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le 25 Août 2014
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Rentrée scolaire : qui va garder les gosses vendredi ?
Rentrée scolaire : qui va garder les gosses vendredi ?

Rentrée scolaire : qui va garder les gosses vendredi ?

Depuis plus d'un an, les rythmes scolaires font l'objet de joutes oratoires au conseil municipal. Lors de la rentrée scolaire, le 2 septembre, la traduction dans le concret risque d'être rude pour les parents d'élèves. "On fera une bonne rentrée scolaire malgré les conditions défavorables qui nous sont imposées", a martelé ce lundi le maire Jean-Claude Gaudin (UMP) en conférence de presse. Si les médias s'étaient déplacés en nombre à Bargemon, c'est pourtant parce que la deuxième ville de France n'est pas totalement prête.

Conformément au décret ministériel, la semaine comprendra bien cinq matinées d'enseignement, avec l'ajout du mercredi. Ça se gâte pour la deuxième nouveauté de l'emploi du temps que Marsactu vous présentait en juin : des activités périscolaires devraient avoir lieu le vendredi après-midi. Cette solution, ouverte dans un second temps par le ministère de l'éducation, a été préférée par la Ville à une répartition sur plusieurs après-midi. Mais malgré un sprint estival lancé par l'adjointe à l'éducation Danièle Casanova pour trouver des prestataires, cette case du vendredi après-midi n'est toujours pas remplie.

Après la fin du cours à 11h30, ou 13h30 si leur enfant mange à la cantine, les parents devront trouver une solution. "Il faudra qu'ils s'organisent avec la famille ou par groupe de parents, reconnaît l'élue. Ils auront aussi la possibilité, dans certaines mairies de secteur, de les inscrire en centre aéré." Une mesure de "dépannage" qui n'était pas prévue initialement. "Tous les centres aérés seront ouverts dès le 1er vendredi de la rentrée. Je ne cache pas que dans un premier temps, je ne voulais en ouvrir qu'un ou deux. Mais je ne peux pas me résoudre à imaginer que des parents doivent trouver des solutions seuls", commente Lionel Royer-Perrault, maire UMP des 9e et 10e arrondissements.

Centres pas très aérés

Dans la limite des places disponibles. Soit 500 pour 8000 enfants scolarisés dans ce secteur. La situation est voisine dans les 2e et 3e arrondissements, dont la maire Lisette Narducci (PRG) était présente à la conférence de presse : environ 500 places pour 7000 enfants. "Nous ouvrirons le 5 septembre nos deux plus gros centres, Pélabon et Saint-Joseph, qui peuvent accueillir 250 enfants. Suivront je l'espère deux autres la semaine suivante, nous annonce son homologue du 13/14 Stéphane Ravier. Pour aller plus loin, l'élu FN dit se heurter à "des problèmes de personnel. Certains centres sont aussi déjà occupés par des associations pendant ces créneaux. Et si j'ouvrais les 15 centres, la capacité maximale n'est que de 1100 places, pour 14 800 enfants inscrits dans le public…" En plus d'un nombre de places limitées (200), la mairie des 1er et 7e "n'en a aucune pour les enfants de moins de 6 ans", constate Sabine Bernasconi (UMP).

Même si toutes les familles ne se tourneront pas vers cette solution, cela laissera beaucoup de demandes non satisfaites. D'où un critère appliqué dans plusieurs mairies de secteur : que les deux parents travaillent. Espérons que la règle du "premier arrivé premier servi" soit appliquée tout aussi scrupuleusement… Enfin, ils devront faire face au transport des enfants entre école et centre aéré, qui ne sera pas assuré par la Ville.

Cette entrée en lice des mairies de secteur dans l'application de la réforme pose aussi la question de la prise en charge de cet accueil. "Je la finance sur les fonds propres de la mairie. Je vais réduire la voilure sur d'autres dépenses", précise Lionel Royer-Perrault. Dans le 13/14, Stéphane Ravier dit pourtant avoir reçu des assurances que la mairie centrale compenserait les frais engagés, "même si ce n'est que verbal".

"Début octobre dans quelques écoles"

Combien de temps cette situation transitoire va-t-elle durer ? Le directeur général des services Jean-Claude Gondard pèse chaque mot : "Les premières activités péri-scolaires devraient démarrer début octobre dans quelques écoles. Allez je m'avance : peut-être deux par secteur. D'ici la Toussaint nous espérons une montée en régime pour une deuxième vague à la rentrée [du 3 novembre]. Et à la fin du premier trimestre nous devrions avoir un premier niveau de complétude".

Les lancements dépendront donc des écoles et seront annoncés sur un site Internet dédié. "Les activités péri-scolaires du vendredi ne sont obligatoires ni pour les parents ni pour les collectivités. Nous seront attentifs à la qualité du contenu mais surtout à la sécurité. Les familles ne souhaitent pas confier leurs enfants à n'importe qui", insiste Danièle Casanova.

"La maîtresse est partie avec la clé"

En pratique, deux conditions devront au minimum être levées dans chaque groupe scolaire. Il faut tout d'abord finaliser la procédure d'appel à projet. Pour deux tiers des groupes scolaires, la Ville a reçu un ou plusieurs projets d'activités portés par des acteurs associatifs. Ils devront désormais être validés. En l'absence de candidat, "nous assurerons les activités en régie directe", ajoute l'élue. Ce qui suppose de bâtir un projet et surtout de recruter du personnel. Cette difficulté se pose aussi aux structures associatives, dans un contexte de pénurie de diplômés du BAFA – estimés à 350 contre 3500 nécessaires.

Avant de soumettre le projet à l'avis d'un conseil d'école, la Ville doit aussi résoudre le problème des locaux nécessaires à ces activités. Comme nous l'évoquions fin juillet, beaucoup d'écoles ne disposent pas de salles d'activités et l'utilisation de salles de classes est soumise à l'accord des professeurs. Or, "l'audit [de la société KPMG] nous a révélé l'opposition d'une grande partie des enseignants à ce que les activités se déroulent dans leur classe", regrette Danièle Casanova. Hors solution de rechange, la case du vendredi après-midi restera vide tant qu'ils ne signeront pas. "Imaginez : on doit faire un atelier poterie mais la classe est fermée à clé et la maîtresse est partie avec. Nous ne voulons pas que les enfants soient ballottés comme ça. On commence dans de bonnes conditions ou on ne commence pas."

Une fois le dossier prêt à être soumis, un autre délai incompressible s'ajoute, celui de 15 jours entre la convocation et la tenue des conseils d'école. Au vu de la complexité du dossier, on peut s'étonner du démarrage tardif de la mairie. "J'ai suffisamment d'ancienneté en politique pour savoir que quand le gouvernement décide, il faut appliquer", a lancé Jean-Claude Gaudin lui-même ce lundi. Depuis janvier 2013, il a pourtant tout tenté pour démontrer l'inverse. Comme beaucoup d'autres communes, la Ville a d'abord saisi la possibilité prévue par le décret ministériel d'y déroger pour l'année scolaire 2013/2014. Elle a ensuite tenté la carte du "moratoire" et du "projet expérimental". Ce lundi, Danièle Casanova a confirmé cette stratégie risquée, tout en blâmant le "pur sectarisme du refus du gouvernement" :

Nous avons longtemps cru que notre projet expérimental serait accepté. Nous avions mobilisé tous nos services sur celui-ci. Nous n'avons vraiment commencé à travailler sur cette version que lorsque notre projet a été refusé [en juin].

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Commentaires

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  1. Anonyme Anonyme

    Mais quels bouriques ces grands.
    Ils font 35 heures,ils sont en maladies dès le premiers caca nerveux et ils imposent après études ,après analyses et autres observations d expert que le dodo du mercredi matin ne sert à rien,que la soirée prolongée en famille du mardi soir ne sert à rien.
    Le mercredi on se lève,on traîne un peu,on va chez les grands parents,au foot,on avance ses devoirs pour la semaine,on révise,on sort au ciné avec les copainson voit les cousins,les tatas,,on vit.
    Mais les érudits ,les sachants veulent nous éduquer et nous les minots on va souffrir de leur bêtise.
    Basta!

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  2. Anonyme Anonyme

    La Mairie a présenté un contre projet mort-né, car pas applicable pour la réforme. On pensait qu’ils avaient un plan B, même pas…. Les politiques marseillais viennent aujourd’hui de toucher le fond, avec 70000 enfants dans leur naufrage du vendredi après midi. Un tel degré d’incompétence a rarement été atteint; si la tutelle de la ville par l’état en 1938 était à tort (contre Henri Tasso), celle d’aujourd’hui serait plus légitime.

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  3. Anonyme Anonyme

    Mais que fait Peillon??????

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  4. Trésorier Trésorier

    Une réforme bizarre, transformée plusieurs fois par le gouvernement, qui finit à l’inverse de son objectif initial (baisser le temps de travail quotidien.

    Une réforme gouvernementale payée par les collectivités. C’est si facile…

    Une impréparation totale de la mairie de Marseille.

    Une réforme morte née.

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  5. jdeharme jdeharme

    on peut laisser traiter avec autant de mépris et de désinvolture la deuxième ville de France et ses milliers d’enfants et de famille devrait conduire à ce que l’on appelle par ailleurs non assistance à personne en danger. Le maire de Marseille et son adjointe sont personnellement responsables de l’échec de cette mise en place depuis deux ans ils ont attendus le dernier moment pour rentrer dans le rang Honte à ces petits affairistes politiques

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  6. jdeharme jdeharme

    MR Gaudin et Mme Casanova bien conscient des difficultés (emploi, logement, pouvoir d’achat, etc…) des Marseillais et qui leur rappelle d’ailleurs constamment que c’est la faute de l apolitique du gouvernement socialiste n’ont rien trouvé de mieux pour punir leurs administrés que de ne pas préparer cette rentrée scolaire de manière sereine pour les enfants et parents et leur argument à deux sous sur les difficultés à trouver les moyens ne tiennent pas et qu’ailleurs les autres maires ont trouvé les solutions. A part ça la réelection au sénat se présente bien ?

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  7. Guillaume Guillaume

    MERCI Mrs PEILLON ET GAUDIN !!!!!
    M. PEILLON : A vous le bonnet d’âne pour cette réforme !!!
    M. GAUDIN : Les enfants et les parents vous remercient du fond du coeur pour avoir refuser de mettre en oeuvre cette réforme jusqu’au mois de juillet 2014, sans se soucier des contraintes imposées dès la rentrée 2014 aux parents et aux enfants…Vous punissez clairement les enfants marseillais et les parents marseillais !!!!!! A vous le 2ème bonnet d’âne !

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  8. jdeharme jdeharme

    j’ai décidé de proposer aux parents des 9e et 10e arrondissements une offre de service supplémentaire en ouvrant les 7 centres aérés disponibles sur notre secteur, ceci afin de les aider à faire face à une réforme appelée à bouleverser leurs vies.

    Lionel ROYER-PERREAUT
    Maire des 9e et 10e arrondissements de Marseille
    Vice-Président de la Communauté Urbaine
    Député suppléant des Bouches-du-Rhône

    Un maire de secteur c’est à dire pas grand chose au regard des compétences des mairies de secteur ce qui est d’ailleurs bien regrettable mais là aussi pourquoi Mr gaudin ne laisse pas plus de pouvoir à ses maires de secteur dans bien des domaines il le pourrait voir Lyon et Paris mais qu’un maire de secteur ose dire aux habitants qu’il va les aider à faire face à une réforme appelée à bouleverser leurs vies, alors qu’il appartient au même bord politique que le maire de la ville qui a tout fait pour ne pas préparer intelligemment cette mise en place cela s’appelle ni plus ni moins vous prendre pour des imbéciles

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  9. Guillaume Guillaume

    Gouvernement de mairde
    Mairie qui ne vaut pas mieux !!!!

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  10. Guillaume Guillaume

    INNADMISSIBLE !!
    Comment allons nous faire, nous les parents, pour s’absenter de notre travail les mercredis et vendredi après midi !!!!!!!??????

    MONSIEUR GAUDIN : UNE REPONSE ????

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  11. Anonyme Anonyme

    A tous les électeurs de Gaudin, vous êtes tous collectivement responsables de cette situation, tout cela était prévisible depuis bien avant les élections. Vous avez délibérément choisis de réélire cette bande de politicards incompétents ne pensant qu’à leurs petits intérêts personnels.
    Et si un tiers des marseillais demandait la destitution du Maire et de son équipe ? Ce serait plus que ceux qui ont voté pour lui.

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  12. José 2014 José 2014

    Le maire UMP/PRG JC Gaudin et sa copine Lisette ont voulu fanfaronner contre le gouvernement. Il a tenté une bataille illusoire, perdue d’avance dès le début, mais qu’il a menée malgré tout pour jouer à celui qui est le plus fort. Moralité de ce jeu de gamin digne d’une cour maternelle : il a perdu la bataille (c’était couru d’avance…) et s’est retrouvé à bricoler en urgence des solutions de bouts de ficelles totalement inadaptées à la gravité et à l’ampleur de la situation ! Cette bataille politique sur le dos des enfants et de leur famille (notamment populaires) est un vrai scandale. Inadmissible ! Il faut le dénoncer par tous les moyens possibles, quitte en cas de difficultés ici et là à saisir directement le rectorat et/ou l’inspection académique. Toutes les batailles ne valent pas d’être menées, telle est la terrible conclusion. JC Gaudin a gravement perdu, donc comment peut-il encore oser clamer que “J’ai suffisamment d’ancienneté en politique pour savoir que quand le gouvernement décide, il faut appliquer” ? Quelle honte de trafiquer les faits tels qu’il se sont déroulés ! Il ne VOULAIT pas appliquer les mesures gouvernementales. En professionnel de la profession politique il doit pourtant connaitre la hiérarchie des normes : les mesures de rythmes scolaires prévues par un décret ministériel s’appliquent à Marseille qui n’est pas officiellement une autocratie autonome…

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  13. Mrmiolito Mrmiolito

    JC Gaudin avait annoncé clairement avant les élections municipales qu’il ne mettrait rien en place pour cette réforme.
    Or il se trouve que 118 342 électeurs ont voté à droite (sans compter les 67 988 à l’extrême droite…), soit 51,82 % des 228 360 votes exprimés le 30 mars 2014, ont confirmé que oui, c’était vraiment Gaudin qu’ils voulaient 6 ans de plus.
    Et par ailleurs 176 395 électrices et électeurs, soit 42,72 % des 412 940 inscritEs à Marseille, n’ont pas jugé utile de de déplacer pour venir dire qu’ils voulaient changer de maire.
    Combien de parents d’élèves parmi ces 294 737 électrices et électeurs, soit 71,4 % des inscrit(E)s quand même, se retrouvent aujourd’hui peinés (poue le dire poliment) par leur choix, ou leur non-choix ?
    Si tu ne t’occupes pas de politique, la politique s’occupera de toi. Va falloir que ça rentre, ça !

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  14. Vélo Vélo

    Pourquoi notre vieux maire a reconduit Mme Casanova ( pas loin de 70 ans ) où durant des années au même poste elle a fait preuve de son incompétence. Surtout ils ont eu 2 ans pour se préparer. Cette équipe municipal où l’école n’est pas prioritaire sur le stade de foot.

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  15. Jo de la côte bleue Jo de la côte bleue

    Je dis et je répète que les marseillais n’aiment pas leur ville pour avoir réélu un maire aussi incompétent pour les affaires d’école de sa ville. Il préfère clairement le stade vélodrome. Ca fait mieux sur les images de la télé.
    Il avait le temps de mettre en place cette réforme à la condition de changer bien sûr d’adjointe aux affaires scolaires. Je plains les parents qui devront trouver des solutions à la rentrée.
    De plus la loi ne dit pas formellement que les animateurs doivent avoir le BAFA, il y a peut être des bénévoles …

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  16. Catherine Chantelot Catherine Chantelot

    Je ne peux pas laisser dire qu’on n’a rien fait pendant 2 ans.
    Alors élue déléguée à la Jeunesse, chargée du périscolaire, nous n’avons cessé certes avec Danielle Casanova, de dire que cette réforme était inapplicable car tout simplement il n’y a pas assez de diplômés du BAFA à Marseille pour prendre en charge tous les enfants.
    J’ai même interpellé le président du Conseil Régional (compétent en matière de formation) pour qu’il apporte son appui à la formation d’animateurs BAFA. La rencontre avec ses services a été soldée par un refus pour le BAFA.
    Cela ne nous a pas empêché de travailler sur la concertation avec tous les partenaires (contre la réforme en grande majorité) mais aussi en interne sur l’organisation, l’ossature humaine de coordination de ces rythmes scolaires afin d’assurer la sécurité des enfants (non évoquée dans le décret Peillon) qui est la priorité du Maire de Marseille, mais aussi sur des contenus d’animation afin d’apporter la même qualité équitablement sur la Ville.
    Tout cela a été préparé en parallèle avec notre position de refus de l’application de cette réforme qui ne va pas aider l’enfant bien au contraire !

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  17. bonus bonus

    Moi je propose aux parents de manifester le vendredi apres midi devant la mairie avec leurs enfants ,je vais dire a mon fils que le centre aéré cette année c’est a l(hotel de ville dans le bureau de papi jean claude et tata cazanova 🙂

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  18. jdeharme jdeharme

    Elue pleureuse avec indemnités:
    Je ne peux pas laisser dire qu’on n’a rien fait pendant 2 ans.
    Alors élue déléguée à la Jeunesse, chargée du périscolaire, nous n’avons cessé certes avec Danielle Casanova, de dire que cette réforme était inapplicable car tout simplement il n’y a pas assez de diplômés du BAFA à Marseille pour prendre en charge tous les enfants.
    J’ai même interpellé le président du Conseil Régional (compétent en matière de formation) pour qu’il apporte son appui à la formation d’animateurs BAFA. La rencontre avec ses services a été soldée par un refus pour le BAFA.

    Trésorière d’association qui agit sans se plaindre et sans indemnités:

    Mille trousses à 1 euro, et remplies s’il vous plaît ! C’est ce que proposent les associations de la Belle-de-Mai à Marseille (3e) à l’occasion du repas de quartier qu’ils organisent dans le cadre de Septembre en mer le 6 septembre prochain.

    “L’an dernier, cette opération menée en sortie d’école nous avait permis d’écouler plus de 350 trousses”, se réjouit Nadia Pawlicki, trésorière de l’association la Joie de vivre à la Belle-de-Mai.

    Grâce à cette action, menée en partenariat avec Carrefour Le Merlan, les enfants les plus démunis peuvent bénéficier à un tarif symbolique, d’une trousse contenant quatre stylos noirs, bleu, rouge et vert, un crayon noir, une gomme et un tube de colle.

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  19. Anonyme Anonyme

    est-il possible de porter plainte collectivement contre qq’un pour demander des dédommagements des frais que les parents vont devoir engager? contre la ville?

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  20. Anonyme Anonyme

    peut on porter plainte collectivement contre la ville?

    (à part ca, l’idée de la manif devant la mairie me plait bien!)

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  21. Anonyme Anonyme

    Je suis peut-être naïf et novice, mais je ne comprends pas comment la 2eme ville de France avec ses 101 élus, ses directeurs de cabinet, ses collaborateurs de directeurs de cabinet, ses 11 500 employés municipaux, ses… n’est pas capable de mettre au point un projet pour la mise en place des rythmes scolaires ? de plus, non seulement, elle n’est pas capable de le faire, mais elle demande à la société civile de lui fournir un projet tout bien ficelé partout en juillet pour le mois d’août ! Je pense que je n’aurais pas fait comme ça, sauf si je voulais faire tout capoter ! Mais je suis peut être naïf et novice…

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  22. Anonyme Anonyme

    l école de mi sept à mi juin,qu une semaine de vacances à la Toussaint, deux pour Noel,une en février, une à Pâques, un ou deux ponts et stop.
    Entrée 8 heures 30,à 15 h heure 30 une heure de sport à l ‘école, études et devoirs,18 heures maxi en fin d’étude, arret,on va à la maison.(devoir fait)
    Le mercredi on dort et on fait du sport dans le quartier ou le village, on va chez le docteur, chez l’orthodontiste orthophoniste, et tous les spécialistes en “iste”, on écoute éventuellement le curé, le rabbin ou l imam,1 heure, ça ne fait pas de mal si cela ne fait pas de bien.
    Le samedi matin dodo, famille et w.e chez les grands parents de tant en tant.
    ça c est la classe non?

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  23. Santanza Santanza

    Désolé Trésorier , mauvaise touche de ma part , pour une fois qu’il y a qq qui comprend ce problème énorme dont ne veulent pas les parents et les enseignants le ministre qui a mis cette énormité en route c’est fait virer et le second pas loin ! Cela veut dire qq chose tout de même !!!!

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  24. Velo Velo

    On a échapper au pire “On aurait pu ne rien faire du tout”, a martelé Danielle Casanova. … Et pourquoi pas sa démission !

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  25. Allo Allo

    Quels que soient leurs bords politiques, les parents se sentent abandonnés par leurs élus qui deviennent au fil du temps des scories dispensables d’une société libérale préhistorique prompte à être balayée.

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  26. toine toine

    Equipe Gaudin = Equipe de branquignols !!! Je me marre en pensant aux marseillais(es) qui ont réélu ces guignols pour 7 ans!

    Allez, il est temps de déménager à Lyon ou Toulouse dans des villes où il y a du taf et où les élus font leur boulot!

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  27. pmo pmo

    Quelle honte !!!! Mais comment les autres municipalités( PARIS LYON et autres communes …) ont-elles pu mettre en place les nouvelles dispositions(à rappeler dans l’intérêt exclusif des enfants !!!!)Nos élus marseillais sont plus sensibilisés aux affres du Stade Vélodrome qu’au devenir de nos enfants !!!!

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  28. maman en colère maman en colère

    les activités péri-scolaires ne sont pas obligatoires pour les collectivités dixit Mme Casanova … comment un journaliste peut relayer une chose pareille sans une explication de texte ? … les activités périscolaires sont obligatoires pour les collectivités dans le cadre du décret … donc charge à la collectivité de les mettre en place puisqu’il y a des aides de l’état …donc les activités péri-scolaires du vendredi après midi doivent être mises en place dans la collectivité dans le cadre d’un contrat local d’éducation Mais sur Marseille il n’a pas été établi ….

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  29. maman en colère maman en colère

    le projet expérimental de Mme Casanova était de proposer aux enfants du soutien scolaire …après une journée de classe … 2 heures de plus de classe … donc pas d’activités artistiques … sportives … mais du bourrage de crane à tout va par les instits eux même qui n’étaient pas volontaires du tout ….

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  30. Anonyme Anonyme

    Chers parents,si vous manifestez devant la mairie osez! demandez des intervenants de qualités.
    Rythme scolaire c’est travaillé sur la notion de plaisir , c’est améliorer l’estime de soi physique, social, scolaire, on l’améliore grâce à des activités de qualités encadrées par des intervenants de haut niveau.
    Alors:
    Vendredi: Natation 70% des minots ne savent pas nager!
    Vendredi: Tennis, escalade, roller, cheval, pinceau de qualité,vtt, plongée. théâtre, rap , danse……
    Parents une fois pour toute tapez du poing ou couchez-vous

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  31. EmbauchonsPeillon EmbauchonsPeillon

    Je pense qu’il faudrait demander à Vincent Peillon de faire des animations dans les écoles de Marseille le vendredi. Il a du temps libre je pense là vu ses “victoires” récentes

    Après tout c’est lui le responsable de tout ça au départ. Un homme dogmatique qui fait de l’idéologie mais sans se soucier de savoir si l’intendance suivra derrière (en particulier dans un contexte budgétaire tendu pour les collectivités locales).

    En disant aux autres “débrouillez vous yaka faucon” Et qui ne sera pas là pour la rentrée car son incompétence l’a déjà trahi.

    Au final grâce à lui une décision prise par un gouvernement socialiste au nom de l’idéologie va se transformer en arme anti social destructrice de cohésion

    Car dans les quartiers déjà favorisés de Marseille les parents ont largement les moyens de payer des activités le vendredi am aux enfants

    En revanche pour les quartiers défavorisés on leur met encore plus la tête sous l’eau.

    Allez Peillon libère toi un vendredi et vient faire des cours d’idéologie le vendredi am dans les écoles marseillaises

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  32. kerozene kerozene

    tristoune. ><<<<<<

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  33. Anonyme Anonyme

    La manif du vendredi pourquoi pas mais les parents qui travaillent ne pourront pas y être, par contre si on faisait une grande manif le samedi ou le dimanche avec toutes les familles ce serait surement davantage mobilisateur, parce qu’une manif à 200 personnes sera contre productive et Mme Casanova aura vite fait de dire qu’il n’y a que très peu de mécontents sur les dizaines de familles concernées.

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  34. Anonyme Anonyme

    “Puisque vous ne votez pas pour moi, je fais ce que je veux”
    Jean-Claude Gaudin

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  35. une maman une maman

    Monsieur le Maire, si je ne peux pas récupérer ou faire récupérer mon enfant àl’école à temps le vendredi après la cantine, je le récupèrerais donc au commissariat, mais est ce que ce sera le commissariat de l’arrondissement rattaché à l”école où il est scolarisé?

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  36. Anonyme Anonyme

    Mr Gaudin a menti ce matin à la radio en disant qu’il n’y avait pas d’aide de l’état pour la mise en place des rythmes scolaires il y a une aide de 154 euros par enfant

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  37. Anonyme Anonyme

    Mais cette dame chantelot quelle est sa compétence pour affirmer que cette réforme ne va pas améliorer les choses pour les enfants bien au contraire

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  38. Tresorier Tresorier

    Les instituteurs refuseraient l’acces des locaux scolaires municipaux a des activites periscolaires au benefice de leurs eleves ????? On croit rever .

    Les activites periscolaires ne sont pas competence obligatoire des communes, mais seulement faciltatives.’

    C’est facile pour un gouvernement ruine, qui a accru impots et depenses publiques, de faire des reformes payees par les autres.

    C’est aussi aux parents de ne pas tout attendre de la collectivitepublique. Mais c’est a l’image des citoyens francais, transformes en assistes de la depense publique. Ils veulent ici une garderie gratuite ou pas chere.

    Quand enfin, francais et elus, arreteront de toujours promettre et attendre plus de services publics, de depense publique, alors que nous n’arrivons deja pas apayer l’essentiel sans accroitre la dette ???

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