Les Bouches-du-Rhône, département le plus strict pour l’hébergement d’urgence
Au printemps, le sort de plusieurs familles de demandeurs d'asile poussées hors de leurs hôtels payés par l'État avait jeté la lumière sur une réalité : le système d'hébergement d'urgence dans les Bouches-du-Rhône est totalement saturé. Le rapport d'un sénateur vient jeter un nouvel éclairage sur la question.
Un hôtel du centre-ville utilisé pour faire de l'hébergement d'urgence. (Photo : LC)
Commentaires
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…”il me semble que la misère serait moins pénible au soleil”….a du présider aux choix préfectoraux.
Le sénateur Les Republicains Dallier, serait-il un dangereux gauchiste ?
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Ce sénateur de droite qui plaide pour le respect partout, y compris au soleil, de l’obligation « de l’accueil inconditionnel et continu des personnes sans abri en situation de détresse » ne peut en effet être totalement mauvais… Mais il est élu en Seine-Saint-Denis, le fameux 9.3 réputé être le département le plus pauvre de France, ce qui doit, quelle que soit son étiquette politique, lui donner une certaine expérience de la détresse humaine.
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Merci pour votre traitement de ce sujet complexe et dramatique. L’insuffisance des moyens consacrés à l’hébergement d’urgence a des conséquences humaines terribles, avant tout pour les personnes en détresse à qui on refuse un hébergement, mais aussi, dans une autre mesure, pour celles qui sont obligées de formuler ces refus, en contradiction avec leur mission et leurs aspirations. Cf l’autre très bon article de marsactu sur l'(in)accueil à Pôle emploi : la fragilisation des services publics à vocation sociale par des logiques toujours plus gestionnaires et comptables génère une souffrance chez les publics comme chez les agents de ces services.
Un des mérites de l’article de Lisa Castelly, reprenant le rapport sénatorial, est de souligner la dimension arbitraire, voire absurde, de la gestion prétendument rationnelle des moyens alloués à l’hébergement d’urgence : ce qui passe pour une contrainte budgétaire inflexible à Marseille semble heureusement ajustable à Paris ou Strasbourg. Il n’y a pas de contrainte plus dure que celle qu’on accepte de subir, et surtout de faire subir, sans broncher.
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Excellent article, qui explique le malaise et la politique inhumaine de l’hébergement d’urgence dans le département plusieurs fois évoqué dans ces colonnes.
Une question encore plus complexe serait d’identifier la motivation de la préfecture pour se singulariser ainsi.
Un simple zèle budgétaire du préfet ?
Pour ma part j’ai l’impression que le mal est plus profondément niché dans la pratique du service public sur notre territoire.
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Merci pour cet excellent article.
Pour info, le département des Bouches-du-Rhône est un exemple d’excellence en matière de logement d’urgence si on le compare …. Au Var !!! L’obligation de centralisation via le 115 de TOUTES les demandes a provoqué l’engorgement et aucun moyen supplémentaire n’a été mis en œuvre pour traiter les demandes.
Dans le Var, quand la nuit tombe il n’y a qu’un opérateur pour répondre au téléphone. Et encore moins de places d’hébergement.
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