Radioactivité : l'autorité de sûreté nucléaire tance les médecins
Radioactivité : l'autorité de sûreté nucléaire tance les médecins
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“A cette vitesse, reste à savoir dans combien de temps les médecins distribueront des cachets d’iode à leurs patients.” Jamais, puisque les cachets d’iode ne sont pas là pour protéger des radiations, mais pour protéger la thyroïde d’une contamination à l’iode 131 en cas d’accident nucléaire…
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Article truffé d’erreur, d’amalgames et d’imprécisions….
La médecine nucléaire n’est pas un terme qui englobe toutes les utilisations de la radioactivité (rayonnements ionisants) en médecine, au contraire ! Il s’agit d’une (petite) spécialité médicale d’imagerie et de radiothérapie métabolique. En médecine nucléaire on pratique des scintigraphies et des TEP (c’est à dire de l’imagerie) pour du diagnostic. On peut aussi injecter un produit radioactif pour traiter des maladies (de l’iode 131 par exemple pour certaines maladies de la thyroïdes).
La radiothérapie qui traite des maladies grâce aux rayonnements ionisants est encore une autre spécialité médicale qui n’a rien à voir avec la précédente.
Un scanner ce n’est pas de la médecine nucléaire mais de la radiologie, ça n’a absolument rien à voir non plus. Le scanner est un examen des milliers de fois utilisé que la scintigraphie et il est en effet responsable d’une augmentation de la dose moyenne reçue par la population parcequ’il est pratiqué à beaucoup plus de gens qu’avant. En revanche individuellement, et c’est la seule chose qui compte en terme de risque éventuel, les doses reçues par les patients, déjà faibles, sont en grande diminution ces dernières années avec de nouvelles solutions informatiques qui permettent de diviser les doses par 3, 4 voire plus encore parfois.
L’ASN pointe avec les raisons les écarts qui existent entre les meilleurs centres et les autres pour un même type d’examen et demande que tout le monde tende vers une utilisation raisonnée et optimisée de ces outils pour éviter les expositions inutiles, surtout chez les enfants et les femmes enceintes dont on sait parfaitement, les médecins les premiers, qu’ils sont les plus à risque.
Quant au commentaire précédent, oui les médecins nucléaires justement donnent chaque jour de l’iode à leurs patients pour protéger leur thyroïde lorsqu’ils pratiquent certaines scintigraphie qui peuvent irradier leur thyroïde pour les protéger. Pour votre information cela est pratiqué quotidiennement depuis plus de 40 ans. On n’a pas attendu les donneurs de leçon du café du commerce, heureusement !
Enfin pour info le risque de cancer après un examen d’imagerie qui délivre de faibles doses de radioactivité (toujours inférieur à 100mSv) n’a jamais été démontré ou constaté depuis plus de 50 ans qu’on cherche à le mettre en évidence. Il n’est pas non plus possible d’exclure ce risque avec certitude, d’où l’intérêt de rester prudent en minimisant toujours les doses délivrées, travail quotidien des médecins exerçant dans ces spécialités.
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Depuis 2005 plus de mille heures de recherche sur les effets
secondaires rayons ionis..sur enfant Plus de 25 mSv en quelques
semaines ;4 ans àl’epoque des faits Apres l’avoir copieusement
mitraillé durant la convalescence (debut de pneumopathie) la pediatre ecrivait :l’enfant a garde un bon etat generalLa reponse
à mon inquietude C’EST COMME QUELQUES MINUTES D’EXPOSITION A LA MONTAGNE J’ai peur que les blessures brulures troubles nerveux
soient irreversibles Agissez avant qu’il ne soit trop tard
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