Quartier Noailles ou la vie sans centre social

À la une
le 6 Nov 2014
9
Quartier Noailles ou la vie sans centre social
Quartier Noailles ou la vie sans centre social

Quartier Noailles ou la vie sans centre social

A l'aplomb de la statue édifiée en hommage à Homère, quelques personnes grappillent dans des sacs. Deux semaines après sa fermeture définitive, le fondateur du Mille-Pattes, Xavier Blaise, vide les locaux désormais inutiles des vestiges de près de vingt d'ans d'activité. Fin octobre, le Mille-Pattes et l'association RCFA qui le faisait vivre ont été liquidés par décision du tribunal d'instance de Marseille. Visage fermé, Xavier Blaise parlemente au téléphone sur le devenir d'une machine à coudre qu'il finit par donner. En dehors de ce triste inventaire, son dernier geste de directeur d'association a été d'envoyer une lettre ouverte dénonçant l'abandon des pouvoirs publics accusés d'avoir peu à peu asphyxié le myriapode.

Après avoir tenu à bout de bras sa structure en redressement judiciaire pendant un an, Xavier Blaise ne repartira pas de si tôt dans une aventure associative. Et ce malgré les appels du pied de la maire de secteur Sabine Bernasconi qui exprimait dans La Provence la nécessité de maintenir des activités sociales dans le quartier. "Des dialogues sont en cours avec des acteurs sociaux de terrain qui ont une implication forte, connue et reconnue comme l'association Destination Familles. Il faut voir comment l'ancienne équipe du Mille-Pattes pourrait rebondir et faire des propositions pour 2015." Le Mille-Pattes n'étant pas une sauterelle, il y a peu de rebond à espérer de ce côté.

Cette disparition décrit en creux une autre absence, plus structurelle : ce quartier très populaire qui comprend une population jeune et de nombreux enfants ne dispose d'aucun centre social bénéficiant d'un financement de la CAF. Or, la mission d'un centre social est justement d'offrir une palettes d'activités en direction des familles, des enfants et des jeunes des quartiers les plus pauvres. "Nous n'étions pas dans cette optique-là, explique Xavier Blaise. Nous voulions garder notre liberté d'action. Au départ, notre démarche était avant tout artistique, notamment via le festival du soleil."

Mais, année après année, des gamins toujours plus jeunes tapent à la porte vitrée pour venir participer à des activités. Incitée pour les pouvoirs publics, l'association met peu à peu en place des activités de loisirs pour les six/douze ans. Ce qui va s'avérer fatal. "C'est clair qu'on s'est fait bouffer par la charge de travail que représentait l'offre d'activités de loisirs aux gamins. Surtout avec des tarifs qui permettent à toutes les familles du secteur d'y avoir accès." Trois euros la journée par enfant, repas compris. Difficile de trouver un équilibre financier à partir de cette équation.

Précarité endémique

Or, Noailles n'est pas n'importe quel quartier. Avec Belsunce, il est qualifié de "quartier endémique de la précarité dans le centre ville" par le dernier Observatoire des quartiers mis au point par l'Agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise (Agam) en 2009. Il témoigne à lui seul de la persistance du caractère populaire du centre-ville de Marseille mais aussi de son extrême pauvreté. Les données rassemblées par l'agence d'urbanisme sont éloquentes : plus de 50% des ménages y vivent sous le seuil de pauvreté. L'emploi y est  caractérisé par des situations professionnelles instables, alternance de chômage et d'emplois précaires et on y trouve "une présence massive de familles nombreuses vivant dans des conditions d'habitat inadaptées." 

Face à cette situation, la municipalité a fait du secteur sa priorité tant sécuritaire qu'urbanistique. Une nouvelle fois, en 2014, l'Etat et la Ville ont mis le quartier en tête de ces priorités en multipliant les réunions et les bilans chiffrés. Ce n'est pas vraiment une nouveauté puisque Noailles est une priorité depuis 1995. Les arguments des adjoints concernés pourraient être repris mot pour mot deux décennies plus tard. Les vendeurs de cigarettes à la sauvette que les deux vagues de vidéoverbalisation devaient éradiquer de l'espace public sussurent toujours le nom des marques américaines à l'intention du client. Le matin tôt et le soir tard, des commerçants furtifs étalent à même le sol leurs produits de récup' à destination de moins pauvres qu'eux. Plus haut, des groupes d'hommes éclusent des bières du soir au matin en proposant aux intéressés des cachets de médicaments détournés.

Sous le ventre

Au-delà de l'exotisme acceptable du "ventre de Marseille", les rues du quartier concentrent ainsi tous les dangers d'une poche de précarité. Surtout pour des enfants que l'exiguité des appartements obligent à fréquenter ces mêmes espaces publics. Travailleur social, Ludovic Quinquis alerte :

Les familles sont nombreuses et les logements petits. Il n'y a pas d'espace pour eux. Alors dès qu'ils peuvent, ils sont dehors. Malgré ou à cause sa gestion un peu cahotique, le Mille-Pattes arrivait à capter ces enfants un peu laissés pour compte. Avec sa disparition, nombre de ces gamins risquent de se retrouver à la rue.

Aujourd'hui intégré à l'équipe d'Imaje Santé qui mène une mission de prévention en direction des jeunes sur l'ensemble de la ville, Ludovic Quinquis intervient notamment à Noailles. Il a connu le Mille-Pattes de l'intérieur. Bénévole pour l'association C'est la faute à Voltaire, il y a installé un premier coin lecture il y a dix ans. Il a continué à fréquenter le lieu notamment auprès de Keny Arkana, figure du rap engagé et activiste du Mille-Pattes pendant un temps. 

Le caractère informel de l'accueil du Mille-Pattes était à la fois sa force et sa faiblesse : il permettait l'accueil des enfants issus des familles les plus précaires notamment du fait de la politique tarifaire. Cela n'allait pas sans poser de vrai problème à la fois de locaux mais aussi de professionnalisation de l'encadrement. "C'est le paradoxe : plus on formalise une offre professionnelle, plus on écrême les publics", formule Ludovic Quinquis. Un temps, le Mille-Pattes a imaginé noué un partenariat avec l'Ifac qui gère la maison pour tous du centre Julien, quelques mètres au-dessus notamment en prenant le projet jeunes en partenariat. Mais le temps judiciaire n'a pas permis d'aller plus loin.

Vieille lune

La création d'un centre social est une vieille lune du quartier. Une structure de ce type répondrait sans doute aux attentes de la population. Agréé par la caisse d'allocations familiales, il doit proposer des activités aux enfants via le centre aéré, faire du soutien scolaire, permettre aux familles les plus précaires d'avoir accès aux droits et proposer des activités aux jeunes. En 2002, un cabinet d'études était pourtant mandaté par la mairie pour établir un diagnostic social censé permettre de préfigurer l'installation d'un équipement. Mais dans à l'époque l'étude est abandonnée dans des circonstances peu claires. La chercheuse qui l'a pilotée est depuis partie à la retraite. Contactée par téléphone, elle ne souhaite plus évoquer cet épisode houleux. Même si elle laisse entendre entre les lignes que l'arrêt de l'étude relève de la seule susceptibilité d'un élu de secteur qui n'aurait pas apprécié sa prise de parole lors d'une réunion publique. L'étude et le projet ont donc été enterrés dans la même fosse commune.

Quand on évoque cette question du centre social et de son absence permanente, le regard pointe toujours vers le haut et le centre Julien, structure implantée de l'autre côté du cours Lieutaud. "Cette question du centre social est un serpent de mer, commente Nicolas Trouillet, de l'Ifac. On en reparle depuis quatre ou cinq ans car depuis la disparition du centre social de Belsunce, il n'y a plus de structure de ce type dans l'hyper-centre. Pour l'heure, nous ne sommes pas consultés pour un nouveau projet."

Précédemment, de 2003 à 2006, le centre Julien géré à l'époque par Léo Lagrange avait investi des locaux sur la rue d'Aubagne en partenariat. Lesdits locaux se sont très vite avérés trop exigus mais durant trois ans, l'antenne a vraiment eu une vie en adéquation avec le quartier. "Pour la première fois, nous avions également une salle où organisait des débats publics", raconte Damien Brochier, ancien membre du collectif Noailles Ombres et Lumières et ancien habitant du quartier qu'il traverse toujours à vélo. 

Feu l'annexe

Mais en 2006 la fédération Ifac à la tête du centre Julien met assez vite un terme à l'expérience. "En prenant la suite de Léo Lagrange, ils ont découvert qu'ils avaient aussi la gestion de l'annexe, se souvient Anita Do Campo qui était responsable de cette dernière. Le quartier Noailles n'entrait pas dans leurs objectifs à l'époque. Ils ont pris le prétexte de l'étroitesse des locaux pour nous fermer et nous n'avons eu aucun soutien politique". Ce n'est pas la version défendue par l'Ifac aujourd'hui. "En fait, l'annexe avait déjà perdu le financement des pouvoirs publics au moment du changement de prestataire de la délégation de service public", précise pour sa part Nicolas Trouillet. Mais Noailles est dans la zone de vie sociale du centre Julien. Nous allons d'ailleurs renforcer notre secteur jeunesse en recrutant un nouvel animateur grâce à un financement CAF."

Malgré la mobilisation des habitants et militants associatifs en 2006, la mairie renâcle à trouver de nouveaux locaux. Militant d'Un centre ville pour tous et du collectif Noailles Ombres et lumières, Michel Guillon suit avec précision la vacance des locaux commerciaux de grande taille susceptible d'accueillir une telle structure. Il a donc fait des propositions aux représentants de la municipalité. "La Ville n'a jamais donné suite, se rappelle-t-il. La création d'un centre social dans le quartier est inscrit dans le contrat de ville depuis 15 ans. Et rien n'a été fait. Pire, l'expérience menée par le centre Julien a été sabotée par ces mêmes pouvoirs publics." Le quartier a donc appris à vivre sans centre social.

 

 

La société civile a pris le relais : le Mille-Pattes sur la culture et le public "jeunes", Destination familles un peu plus bas s'attèle depuis 2007 à répondre aux attentes des familles. Dirigée par Dalila Ouanes -compagne de Michel Guillon-, la structure survit avec des bouts de ficelle financiers et beaucoup d'énergie. Le budget est aussi serré que les locaux. Quand un invité arrive, il faut changer de salle, faute de place. Accès aux droits, soutien aux familles, soutien scolaire… Les activités de l'asso recoupent en partie celles d'un centre social. Mais Dalila Ouanes refuse de sauter le pas.

Tout le monde nous incite à faire du centre aéré, voire même à devenir un centre social. Mais, pour l'association, c'est trop risqué financièrement.

"La CAF est favorable"

Le directeur général de la CAF comprend cette réticence. "C'est très difficile d'assumer la charge d'un centre social si l'association n'est pas adossée à une fédération d'éducation populaire, explique Jean-Pierre Soureillat. Pour notre part, nous  sommes tout à fait favorable à la création d'un centre social dans ce quartier. Le seul équipement du centre ville est situé à Belsunce [il s'agit du centre Velten et non de celui qui a fermé]. Compte tenu de la sociologie de ses habitants, ce n'est pas suffisant. La création d'un centre social relève d'une décision municipale. C'est de leur compétence."

Pourtant dans la cartographie des centres sociaux, Noailles dépend plus du Centre Julien que de celui de Velten, situé juste à côté de la porte d'Aix. "J'en suis bien conscient, remarque le directeur départemental. Mais il y a une barrière du côté du cours Lieutaud qui paraît indépassable. Quand j'en parle à Paris, ils y voient une histoire de Marseillais qui ne peuvent pas monter de quelques mètres mais cela correspond aussi à ce que doit être un centre social : facilement accessible à pied pour ses usagers." La directrice de Destination Familles, Dalila Ouanes pointe cette même frontière invisible qui paraît relever d'une réalité plus sociale que physique : "Les familles qui nous fréquentent vont plus volontiers aux centres municipaux de Dugommier et de Sénac qu'au cours Julien."

Nouvelle adjointe à la politique de la ville et à la rénovation urbaine, Arlette Fructus aimerait faire bouger les choses. "Que les gens montent et descendent. Qu'il y ait de la circulation. C'est en ce sens que nous réfléchissons avec l'équipe du centre Julien notamment autour d'une nouvelle offre pour les jeunes". Cela ne signifie pas que le projet du centre social soit sorti des radars. "Avec la maire de secteur, Sabine Bernasconi et ma collègue Sylvie Carrega dont c'est la délégation, nous y sommes tout à fait favorable. L'Etat est également sur cette position. Notre problème est celui des locaux."

Ces derniers existent bel et bien, juste derrière ceux du Mille-Pattes. L'ancien maire de secteur socialiste qui militait pour l'ouverture d'un centre social, Patrick Mennucci, faisaient volontiers visiter ces locaux du temps où il était aux affaires. Problème : ils sont situés à l'entrée du Domaine Ventre, une résidence fermée du centre ville, barrée par deux portails. "Cela pose un problème évident d'accessibilité. Nous avons donc acquis d'autres locaux qui vont permettre d'y accéder directement depuis la rue Moustier". Reste la question des travaux. Les bâtiments en question sont dans un état fort déplorable. Un coup d'oeil par une fenêtre toujours ouverte permet d'en prendre conscience. Du coup, Arlette Fructus ne s'avance pas sur la date d'inauguration : "C'est toujours difficile d'avoir un horizon. Disons le plus rapidement possible ?"

 

 

"A chaque fois, c'est la question des locaux qui est mise en avant comme si elle était préalable, déplore Michel Guillon. Mais quel est le projet ? Qui sont les porteurs de projet ? Cela témoigne surtout de la déqualification des pouvoirs publics dans la prise en charge de la société. D'ailleurs, à Noailles, ce sont des structures privées qui ont pris le relais. C'était le cas du Mille-Pattes qui se coltinait les grands ados les plus durs du quartier."  Ce point de vue rejoint celui de Michel Teulé, sociologue du Cerfise qui réalise une étude sociale sur le quartier pour le compte de la Soléam, nouveau bras armé de la rénovation du Grand centre-ville.

Là encore, l'histoire repasse les plats. Cette enquête sociale est une très ancienne demande de la société civile du secteur. L'association Un centre ville pour tous la réclame depuis que le quartier fait l'objet d'une opération de rénovation urbaine. L'échec du fameux Périmètre de restauration immobilière amène la Soléam à relancer une opération avec cette fois-ci une enquête sociale et urbanistique en préalable. Michel Teulé  prend en charge le volet social. "Cette étude se veut ouverte*. Nous n'avons pas de position arrêtée, prévient-il. En revanche, à titre personnel, je considère qu'il y a à Noailles et alentours de très nombreuses initiatives associatives. Il y a des structures qui font un travail remarquable avec très peu de moyens. Peut-être faut-il d'abord consolider ces structures et encourager le travail en réseau plutôt que de focaliser sur le centre social. Il faut sortir de cette routine. Regardez ce que les habitants ont fait en fleurissant les rues."

Effectivement autour de la place Homère et du Mille-Pattes, de nombreuses rues empilent des pots de fleurs ajoutant un joli vert là où il y avait beaucoup de gris. L'ambiance de ces voies en a été radicalement changée et les pouvoirs publics ont fini par emboîter le pas en proposant des aménagements complémentaires. Faire mieux, faire différent avec les habitants. Voilà un beau slogan participatif qui incarne une nouvelle manière de faire. Mais qui ne peut occulter la question lancinante des moyens.

 

*Forum ouvert : "Quels projets pour Noailles ? La parole est à vous" le 2 et 3 décembre 2014 à partir de 17 heures au Daking Ling, 45 A rue d’Aubagne – 13001 Marseille

Cet article vous est offert par Marsactu
Marsactu est un journal local d'investigation indépendant. Nous n'avons pas de propriétaire milliardaire, pas de publicité ni subvention des collectivités locales. Ce sont nos abonné.e.s qui nous financent.

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. Anonyme Anonyme

    Les élus de cette municipalité ne veulent pas mettre les mains dans le cambouis, ils sont ok pour les belles phrases, pour les réunions, les études, dire qu’il faut des locaux, mais quand il faut y aller vraiment, agir avec un peu de moyens là où il y en a vraiment besoin, ya plus dégun. Une équipe municipale de “bouches”, des bras cassés doublés de tchapacans.

    Signaler
  2. marco13 marco13

    Rejoindre le plateau depuis Noailles n’impose pas forcément de franchir la barrière du cours Lieutaud, coupure de bruit et de violence due aux transports motorisés.

    Il y a un itinéraire qui peut se faire à pied (voire à vélo car la déclivité est moyenne et constante) : remonter la rue d’Aubagne jusqu’à la rue Estelle puis prendre les escaliers qui mènent au cours Julien.

    Signaler
  3. lucide lucide

    Un magnifique local appartenant à la ville situé au dessus de la gare de Noailles et qui abrite quelques vagues bureaux de FO avait été ciblé. Il regroupe tous les avantages d’emplacement de ce centre y compris celui d’animer parfaitement la place des capuçins.

    Signaler
  4. esternome esternome

    L’Odyssée du Mille-pattes s’est échouée au pied de la statue d’Homère. A quelques centaines de mètres on inaugurait avant-hier les Terrasses du port: combien de millions d’euros cela a-t-il coûté à la ville, en aménagements divers? Le secteur rue d’Aubagne/Noailles est celui ou le m² est sans doute parmi les moins chers de Marseille, il n’y a en réalité AUCUNE volonté politique pour s’occuper des Marseillais les plus pauvres.

    Signaler
  5. Sauveur Sauveur

    Je suis désolé mais un centre social existe dans le centre de la ville, c’est l’Alcazar. Je n’ai jamais autant vu de misère dans un pseudo lieu culturel, bravo Jean Claude !!

    Signaler
  6. Anonyme2015 Anonyme2015

    Par contre, le centre social Belsunce a ré ouvert ses portes depuis plusieurs années …

    Signaler
  7. paul paul

    OK pour le social, OK pour accueillir toute la misère du monde mais soigner la misère du monde cela à un coût (pour un p2 42 m2 et un garage je paie 900 euros de taxe foncière idem pour l’habitation)
    Marseille et l’une des ville les plus endetté de France 2 milliards
    d’euros pour 851000 habitants soit 23000 euros environ je pense qu’il serait judicieux d’attirer les industriels( ce qui produiront mad in marseille) les commerçants qui créeront des emplois une chose encore
    Un bébé qui né aujourd’hui à Marseille contracté un dette de 23000 euros donc poussent son premier crie il devient un sur endettées y a du boulot pour rendre Marseille prospère comme elle le fut au 19 siècle

    Signaler
  8. Anonyme 007 Anonyme 007

    c’est sur les pauvres ça existait aussi au 19eme siecle et ils etaient même beaucoup plus pauvres que ceux de maintenant; les discours de certains diffusent la haine du pauvre; sans doute les classes moyennes qui se croient riches !! dans une ville où les gens qui paient l’impôt sur les grandes fortunes sont les plus nombreux en france apres paris on ne peut pas trouver au niveau des institutions territoriales ou de l’etat les financements pour mettre en poeuvre et soutenir un travail socio culturel essentiel comme celui du mille pattes dans le quartier Noailles…ça laisse reveur plus d’un contribuable marseillais qui aimerait comme moi savoir où va l’argent de nos impots directs (sur le revenu, taxes d’habitation et fonciere) et indirects (tva)à part financer des hôtels de luxe, des centres commerciaux et des promoteurs immobiliers à nos frais; il est temps de bouger les elus et specialement toute la politique de la ville dont les technocrates decident tout sans concertation au profit des structures equipements et grandes associations laissant sur le bas cote tous ceux qui travaillent avec de l’imagination

    Signaler
  9. Anonyme Anonyme

    S’occuper des plus pauvres ce n’est pas tirer Marseille vers le bas! c’est l’inverse, surtout quand il s’agit des plus jeunes, tout est est encore possible pour eux. En plus, ils ne l’ont pas choisi ! en ne faisant rien, ils deviendront facilement des délinquants alimentant un peu plus les discours de haine…
    Les subventions publiques servent à cela – réduire les inégalités faut-il que la ville de Marseille comprenne cette notion…

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire