Primaires PS : on a comparé les programmes (saison 1)
Primaires PS : on a comparé les programmes (saison 1)
Sur quoi se joue une primaire locale ? Le ou la candidat(e) ou son projet ? Déjà sujette à débat s’agissant des élections municipales, la question est d’autant plus difficile à sonder pour ce scrutin inédit. Pour certains, il s’agit avant tout de choisir le mieux à même de battre la droite puis de gouverner Marseille. Les détracteurs de l’exercice, pour qui il consacre la personnification de la politique, partagent cette analyse sur “ce casting, cette course à l’échalotte pour départager des personnalités mais qui met de côté le projet”, comme le regrette Jean-Marc Coppola, chef de file des communistes.
Le programme au coeur de l’élection : de le souhaiter à le penser, il n’y a qu’un pas que certains candidats ont franchi, à en juger par leur implication dans sa rédaction. C’est le cas de Patrick Mennucci, qui est parti très tôt avec un catalogue très dense. Dans un autre style, permettant d’occuper le terrain pendant les longs mois de vraie-fausse campagne, Marie-Arlette Carlotti a distillé régulièrement ses propositions sur un thème donné.
Autre stratégie, partagée par Eugène Caselli et Samia Ghali : miser sur une présentation complète pendant la dernière ligne droite de septembre. Dans tous les cas, des drones aux nombres de place en crèche, le risque est de nourrir une autre “course à l’échalotte”, celle des mesures choc. C’est la position de Christophe Masse, dont les interventions ont surtout consisté à fixer des grandes lignes de sa vision du rôle d’un maire. Vendredi, au cours d’un débat avec Patrick Mennucci organisé par le Cercle des médias et de la communication, il a mis en garde contre “une surenchère programmatique. Si nous sortons six projets très différents et pas benchmarkés avec nos partenaires de gauche, on va avoir un problème.”
Partant de là, il se trouve – tout comme Henri Jibrayel – en apparence désavantagé, lorsqu’il s’agit de compiler les mesures proposées par chacun. Au final, si on n’échappe pas à quelques batailles de chiffres, notre travail permet toutefois de faire clairement ressortir des lignes. Pas tant sur l’ensemble des programmes, qui semblent largement conciliables. Mais les thèmes phares ou les mesures emblématiques dessinant des profils et des priorités différents. Nous y reviendrons en détail dans le deuxième volet consacré à l’éducation, l’économie, l’urbanisme etc.
Les liens vers les documents de campagne de Marie-Arlette Carlotti, Eugène Caselli, Samia Ghali, Henri Jibrayel, Patrick Mennucci et Christophe Masse.
Commentaires
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OK pour Mennucci au vu du programme.
Comme c’est GAUDIN et GUERINI qui actionnent les leviers des primaires, il se peut que ce ne soit pas lui, bien évidemment. Carlotti est une femme , çà peut l’aider dans le choix des Marseillais , bien que je considère que c’est la plus mauvaise des 6. On en a déjà parlé.
En fait, ils n’ont tous que des carrures …d’adjoints , mais pas de Maire (Carlotti à la culture, Caselli à l’ Economie ; Masse à l’éducation; etc..) . Aucun n’a de concept innovant : çà fait de la peine pour MARSEILLE, ce déficit d’idées. Sans parler de la course à l’échalotte : la valse des chiffres va atteindre des sommets.
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Quelle belle brochette de politicards rigolos. les connaissant tous pour avoir fréquenté ce parti dans une autre vie, dimanche je resterais à la maison ou bien si il fait beau j’irais à la campagne respirer l’air pur.
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MARSACTU proche de Ségolin Mennucci!!!! mais c’est quoi ce bintz?
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Quel que soit le résultat des primaires, tout le monde se retrouvera avec un seul programme sur les listes présentées par le PS. Il y a des bonnes idées partout… et des lacunes ou des promesses un tantinet démagogiques aussi.
L’enjeu majeur, les 13 et 20 octobre, est donc “avant tout de choisir le mieux à même de battre la droite”. Et si possible de moderniser enfin un peu les pratiques politiques marseillaises, qui favorisent certains intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.
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Vous avez oublié dans ce qui les sépare, le fait que Caselli ait annoncé vouloir ouvrir ses listes à 50% pour la société civile.
C’est essentiel car là réside la clé du renouvellement des politiques, des nouvelles idées et du redémarrage de Marseille.
Ne sous-estimez par cette proposition !
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Qui pourra battre Gaudin au second tour des municipales sinon un socialiste ? Pour la première fois, la gauche marseillaise qui votera à gauche au deuxième tour, peut choisir au préalable un candidat. Cela ne l’empêchera pas de voter Vert, Front de gauche, NPA, ou bien sûr PS au premier tour. On peut regretter la piètre qualité globale des candidats aux primaires socialistes. Reste que c’est parmi ceux-ci qu’il faudra choisir, au risque de se retrouver avec Gaudin à la mairie pour un nouveau mandat, et ça, la Ville ne s’en remettra pas. Alors que la gauche Marseillaise arrête de se masturber et se mobilise pour son meilleur candidat aux primaires.
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Tout cela ne fait pas un programme, on a au mieux quelques idées plus ou moins bonnes mais il est inquiétant de constater qu’aucun candidat n’a de “vision”, de “projet” à proposer aux marseillais, et c’est pareil à droite. JCG avec ses projets bling bling de téléphérique, d’aquarium, franchement c’est pas mieux, c’est réchauffé (déjà au programme en 2008) et ça ne sert à rien. Marseille a besoin d’un projet structurant autour de la métropole, ou elle doit assumer son rôle de leader sur le schéma métropolitain, avec des propositions concrètes pour le développement économique du territoire. Le reste c’est du blabla.
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Ah la bonne blague, la gueule de la liste ouverte à la société civile, que des inconnus au bataillon, les seuls noms à peu près connus sont des politiques chevronnés : Denis Rossi et René Olmeta vice-présidents du conseil général, président du groupe PS à la communauté urbaine : François-Noël Bernardi. C’est n’importe quoi. Eugène Caselli qui essaye lui même de faire croire qu’il est issu de la société civile alors qu’il faisait déjà de la politique à la Caisse d’Epargne. C’est pathétique. Ne pas oublier par ailleurs qu’il doit tout à Guérini, qui reste le vrai marionnettiste de cette primaire.
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Ça fait penser à un fourre tout d’idées en vrac derrière lequel on entend le :”élisez-moi pour que je puisse continuer la politique d’affairiste” dans lequel baigne Marseille depuis des dizaines d’années!
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Et ça coûte combien tout ça aux contribuables que nous sommes’.
Quand on voit la facilité avec laquelle la gauche vote impôt sur impôt si demain elle dirige Marseille on est sur que les impôts locaux vont exploser ….
Enfin que d idées pour la sécurité des marseillais . Mais comment faire confiance à des gens qui quand ils sont à Marseille nous promettent une politique sécuritaire et quand ils sont à Paris votent sans états d âmes les lois de Mme Taubira.
De toute manière, je vous le dis avec la gauche à Marseille, ce sera plus d impôts,et plus de logements sociaux….et moins de sécurité sans parler qu ils seront l otage des verts et des communistes…. Je me suis fais prendre une fois avec Hollande, mais la gauche c est finie pour moi… Quand je vois les impôts que vais payer cette année à revenu constant, je suis vacciné de la gauche pour longtemps….
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Je n’ai jamais entendu Olmeta, Bernardi ou Rossi se prévaloir de la société civile.
Je ne les ai jamais vu s’engager aux côtés de la société civile (ex: appel Boulestex en faveur de la métropole en novembre dernier).
Je ne les ai jamais vu proposer une meilleure place de la société civile dans la chose publique.
Quand je parle de société civile, il s’agit d’autre chose: créateurs, urbanistes, universitaires, monde économique, syndicats, associations, chercheurs, culture, …
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j’aimerai voter aux primaires socialistes et aux primaires de la droite car me fiche de l’homme ( et de la femme là vraiment ! ) mais pour moi l’essentiel qui tiendra les rênes de la Ville qu’il soit de droite ou de gauche devra être intègre et rassembleur et pas magouilleur avec certains partis syndicalistes et mener honnêtement sa barque et en réunissant le peuple marseillais !
et pas de magouilles ni cachées et qu’il soit transparent et que nous citoyens lambda on puisse venir sur RV consulter nos comptes de la notre Ville Donc je vais essayer de voter pour les deux primaires et je signerai leur charte car seule l’ honnêteté prévaut pour moi .. bleu ou rose .. m’en tape surtout à voir ce qui se passe! déçu car y a pas plus sourd que hollande ou taubira ou valls qui veut ressembler à la grenouille etc .. et qui n’écoutent pas le bas peuple dont je suis Et Ayrault sais pas ??
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Certains candidats ont eu la stratégie des “phrases chocs”, d’autres de l’affichage à outrance. Autour de Patrick MENNUCCI, nous avons toujours considéré qu’il fallait privilégier le fond à la com’. Nous sommes allé à la rencontre des Marseillais avec des propositions, et ce programme a été le fruit d’une démarche collective. Dimanche, je ne doute pas que cette démarche constructive et argumentée, ancrée à gauche, portera ses fruits. En avant pour le changement !
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Les articles de Pierre-Louis Rozynès sont toujours intéressants à lire (ou à relire) : http://www.lenouveleconomiste.fr/a-la-une/bons-baisers-de-marseille-28-en-attendant-gaudin-19235/
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Je crois savoir que Marie-Arlette Carlotti s’est largement appuyée sur la société civile, notamment avec l’association Marseille et Moi, pour construire son programme. Je comprends aussi qu’il sera amendé, bonifié, par l’apport des autres candidats qui l’auront rejoint, si elle gagne.
Je ne vois pas dans son programme du gadget, mais une démarche de plusieurs mois pour bâtir quelque chose de solide et de financièrement réaliste.
Il ne suffit pas de remplir des pages et des pages, ce qui n’est pas la preuve d’un travail de fond.
Et, j’avoue que MAC réussit à merveille son programme avec le souci de s’ouvrir au plus grand nombre et décliner avec pédagogie un programme qui aborde tous les points, notamment ce qui tient au coeur de beaucoup de marseillais : moralisation de la vie politique, lutte contre les discriminations , bataille pour l’emploi.
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Au fait Svp ..
Peut on voter pour les primaires socialistes dans n’importe quel bureau ou sera t on obligé d’aller dans son propre secteur ??
Ne répondent que ceux qui savent .. dixit Foucaut JP .. MERCI !
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La guerre économique fait rage à Marseille, parachutez en urgence un (e) Louis Gallois.
Un(e) Louis Gallois pour sortir notre région de l’ornière. Un (e) grand dirigeant d’entreprises de taille internationales, de formation X,HEC, ENA, d’essence sociale doublée d’un sens aigu de la responsabilité et du pragmatisme, sachant parler le langage des patrons au sens noble du terme. Il ou elle serait le maire capable de faire sauter tous les verrous qui bloquent les réformes indispensables pour répondre au contexte de crise économique.
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toutes ce idées socialistes longuement présentées divergent peu.
Elles ont le mérite d’exposer à tous la vision du PS
DONC tout cela doit entrer en frais de campagne de celui ou celle qui representera le PS
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