Premières fuites sur l'avenir du hangar J1

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le 20 Jan 2014
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Premières fuites sur l'avenir du hangar J1
Premières fuites sur l'avenir du hangar J1

Premières fuites sur l'avenir du hangar J1

Il y a quelques années encore, ce hangar gris à moitié caché par un noeud de passerelles ne faisait fantasmer personne. Par le truchement d'une brillante idée de Bernard Latarjet, le père de la capitale culturelle, le hangar J1, sis place de la Joliette, est devenu l'un des hauts lieux de la vie culturelle marseillaise. A tel point que lorsque le Grand port maritime a décidé de lancer un appel à projets, en avril dernier, tout le monde y allait de son idée : le macumba night, un grand musée les pieds dans l'eau, une piscine, un aquarium ou un casino…

Depuis, Marseille Provence 2013 a plié les bagages et rendu le niveau qui accueillait les expositions à son propriétaire. Début décembre, le port a reçu les premières manifestations d'intérêt à la fois pour les différents niveaux du hangar mais aussi concernant la délégation de service public de gestion des quais – 10 000 m2 de terre-plein et de rez-de-chaussée du hangar – dans le but d'accueillir des activités de grande plaisance. Car l'ensemble du projet doit s'inscrire pleinement dans les nouvelles vocations que le GPMM entend attribuer à cette portion des bassins Est de Marseille, en vertu de la charte ville/port ratifiée par l'ensemble des collectivités territoriales.

"Montrer patte blanche"

La vingtaine de dossiers que le Port a reçue formule parfois des offres mixtes, pour le bâtiment et les quais attenants. "Pour l'heure, il s'agit surtout de montrer patte blanche, se présenter et afficher son sérieux", explique un des candidats. Car le chemin est encore long avant d'en arriver à une désignation. "Nous allons entrer dans la phase d'allers et retours entre le port et les différents candidats afin de mieux les connaître et d'affiner leurs offres sur le plan technique, explique-t-on au GPMM. Ensuite, elles seront examinées par la commission consultative présidée par Yves Cousquer. Enfin, elles seront soumises au président du directoire". A l'issue de cette première phase, que le Port se refuse à inscrire dans le temps, une seconde phase de constitution des offres débutera avec envoi du cahier des charges aux candidats retenus. Là encore, difficile d'avoir un calendrier. "Il s'agit de ne pas se tromper", formule-t-on au Port.

Si l'entité portuaire s'en tient à la discrétion, certains offres commencent à faire parler d'elles et les premiers noms circulent. Ainsi, pour prolonger la parenthèse culturelle entr'ouverte par MP2013, un quatuor d'acteurs culturels a décidé de se lancer dans l'aventure. Il s'agit de Macha Makeïeff, directrice du théâtre de la Criée, Fabrice Lextrait des grandes tables de la Friche, Christian Rey, le directeur de Marseille Innovation et l'architecte André Jollivet.

"Nous ne sommes pas taillés pour rivaliser avec les grands groupes qui vont répondre à l'appel d'offres, reconnaît Fabrice Lextrait. Notre idée est de les accompagner dans le développement de cette vocation culturelle en travaillant avec eux notamment sur les premières années de préfiguration du site". En effet, l'appel à projets lancé par le port prévoit un lancement en plusieurs étapes : le terre-plein, rez-de-chaussée et premier étage ne seront disponibles qu'en 2018 après déménagement de la gare maritime. En revanche, "une partie du deuxième étage du hangar J1 pourra être mis à disposition en 2014 à titre transitoire préalablement à la réalisation des aménagements définitifs", indique l'appel à projets. C'est là que la bande des quatre a placé son pied avant que la porte du hangar ne se ferme à la culture.

D'autres porteurs de projets ont également limité leurs offres au seul bâtiment à l'armature métallique dessinée par la maison Eiffel. C'est le cas de l'architecte marseillais Yvann Pluskwa qui défend également un projet culturel avec un confrère qui a fait ses armes dans ce secteur. Ils se sont associés au groupe nantais Brémond qui s'est fait une spécialité de la rénovation de bâtiments industriels, notamment au coeur de l'île à Nantes. D'autre part, ce groupe à la carte de visite prestigieuse possède également des filiales spécialisées dans la gestion de lieux culturels. Du côté du groupe nantais, on ne donne pas plus de détails sur l'offre formulée.

Les grands voisins se positionnent

Autre gros client qui ne se soucie que du hangar, le voisin et patron de Constructa, Marc Piétri. Bien présent sur le secteur avec son bouquet de gratte-ciel du quai d'Arenc et la rénovation des Docks, il prolongerait bien son domaine d'activité jusqu'aux quais. Certains lui prêtent la volonté d'y installer une piscine. Du côté de Constructa, on se borne à expliquer qu'une équipe pluridisciplinaire travaille sur ce projet pionnier qui développe "un concept autour de l'eau".

Déjà propriétaire des Terrasses du port, prochain vaisseau amiral de la Joliette, le groupe Hammerson ne se désintéresse pas de l'avenir de ses voisins immédiats. Il a donc également fait connaître son intérêt, sans préciser s'il allait jusqu'à la gestion des quais attenants. Certains y voient une stratégie plus préventive que véritablement offensive, même si ce type de grands groupes peut rapidement réagir si la concurrence se précise. Autre gros client peu disert sur ses intentions, Xavier Giocanti et le groupe Résiliance, promoteur spécialisé dans les zones franches qui doit notamment lancer une gigantesque extension de Grand Littoral, baptisé Tivoli parc. On le dit intéressé par l'ensemble du lot : hangar, quais et gestion de de la délégation de service public et associé à un groupe turc pour la gestion du yachting.

Dernier candidat connu, le promoteur de la rue de la République Eric Foillard s'est associé à Marinov, filiale de Suez spécialisée dans la gestion des ports et déjà présente à la Seyne. Très discrets sur leur projet, ils misent ouvertement sur le développement de la haute plaisance dans les bassins de la Joliette. Selon nos informations, ils veulent faire de ce "bâtiment presqu'île" un yacht club comme il n'en existe pas ou peu en France. Le bâtiment entièrement déshabillé de sa pelure grise accueillerait également l'ensemble des services destinés à la clientèle et aux équipages, à commencer par une capitainerie qui fait défaut aux bassins de la Joliette. Ils s'appuient sur un mystérieux investisseur et une étude de marché sur les superyachts en Méditerranée.

4600 superyachts dans le monde

Le potentiel existe bel et bien. Animateur du collège "Grande Plaisance" pour la fédération des industries nautiques, Frédéric Verrons trace à grands traits les atouts du secteur : "C'est 4600 bateaux dans le monde pour un chiffre d'affaires de 24 milliards d'euros, dont la moitié en Europe. En Méditerranée, cela pèse 7 milliards dont 1,5 pour la France et 1 milliard entre Paca et la Corse". Ces sommes colossales sont à la mesure de la progression exponentielle des très grands yachts (50 mètres et plus) à l'échelle mondiale.

Vu d'Inde ou de Chine, Marseille est à un pointillé de la Côte d'Azur sans forcément une kalachnikov pour faire tache sur la carte. "30 à 40% de la flotte mondiale navigue dans un triangle entre la France, l'Espagne et l'Italie. Jusqu'à un passé récent, Marseille n'avait pas la capacité d'attraction pour faire venir cette clientèle de luxe". Désormais, le nouvel horizon culturel, le Vieux-Port rénové et la proximité des calanques offrent une carte postale inédite à ces clients. Quant aux équipages, ils trouveront à Marseille une ville tout à fait à niveau pour y accueillir leurs familles. 

"En revanche, il s'agit d'une clientèle très volatile, enchérit Frédéric Verrons. Ce n'est pas la petite plaisance, qui vit et navigue sur place. La très grande plaisance ne se fixe jamais. Dans ce cas, elle va être sensible aux paramètres d'attractivité, y compris et surtout financiers". Car si les très grands bateaux sont si prisés parmi les grands de ce monde, c'est aussi pour des raisons de placements et d'avantages fiscaux. Si le niveau de TVA ne leur convient pas, ils peuvent croiser vers d'autres ports méditerranéens à la fiscalité plus douce comme l'Italie ou la Croatie par exemple. Les professionnels français de ces activités demandant une harmonisation fiscale au niveau européen afin d'éviter une compétition par trop déloyale. 

Si la direction du port ne communique pas ses préférences entre tel ou tel dossier, son appel à projets l'indique clairement :

Les activités recherchées (tertiaire, événementiel, recherche, innovation, formation) devront contribuer financièrement au développement du port, participer au rayonnement international du port et de la ville en cohérence avec les projets d'aménagement du secteur.

Un peu plus loin, le port insiste : "Seront privilégiées les activités liées au domaine maritime et portuaire, notamment les services au yachting, et celles prévoyant l'ouverture d'une partie du hangar au public". Dans une période de vraie disette économique, le Port verrait donc d'un bel oeil s'ouvrir un nouveau secteur d'activités, cohérent avec les pôles de réparation navale des bassins de radoub et de La Ciotat et conforme aux attentes de la charte ville/port.

Dernière inconnue, la position des personnels et de leurs représentants, si le syndicat CGT du port a ratifié ladite charte, Pascal Galéoté, a dit récemment ses réserves quant à l'arrivée de grand yachts dans les bassins du port, arrimés à ce quai des milliardaires.

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Commentaires

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  1. Lucide Lucide

    La synthèse de cet article : avida dollars

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  2. Ava Ava

    Bravo benoit c est tres complet!
    Et si un amateur de superyachts bien connu et de retour a marseille venait mettre des billes dans le projet de foillard?…

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  3. fleuvevert fleuvevert

    “Quant aux équipages, ils trouveront à Marseille une ville tout à fait à niveau pour y accueillir leurs familles.”
    Donc, ça y est, on a rénové le Vieux Port et le front de mer, donc Marseille est à niveau en termes de services urbains et de qualité de vi(ll)e ?
    Marseille change, oui, mais il reste beaucoup de travail pour être “à niveau”.

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  4. lulu lulu

    Ne serait-il pas possible de se fixer pour objectif le développement du Port certes mais aussi celui de la ville, c’est à dire un objectif qui permette également de prendre en compte les intérêts sociaux et culturels de cette capital en actuelle détresse. Le yachting me semble à la fois exclusivement dédiés à des privilégiés et une activité qui plus est terriblement risquée.

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  5. Anonyme Anonyme

    hahaha! les affaires maritimes de Marseille ne parle pas un traite mot d’anglais, et s’applique avec détermination à mettre des batons dans les roues de la carrière des jeunes équipages Marseillais travaillant dans le secteur de la grande plaisance et étant susceptible de ramener ces bateaux à Marseille, ce sont souvent les capitaines qui suggèrent les destinations puisque étant “prescripteur” auprès de leur patrons…. mais encore faut-il arriver à devenir capitaine (et quand on voit le parcours du combattant pour y arriver) y’a du boulot au niveau des mentalités de l’administration. merci aux incompétents des AFFMAR.
    hahaha!! le vieux-port “rénové” : pas de quoi faire vibrer les mecs qui sont habitués à se montrer à l’ésthetique artificelle parfaite de Porto Cervo ou le charme authentique de Capri… le VP fait office de garage en comparaison, alors je ne parle même pas des quais d’Arenc un peut trop éloignés des bons restos de la corniche!
    hahaha!!! Les yachts hésitaient déja à venir se faire gratter la coque dans le chantier naval, alors on est loin de faire venir les proprios (à quelques exceptions près).

    Je connais très bien ce milieu international, et le boulot est immense pour attirer ces yachts, mais moi si j’aime Marseille, c’est parce qu’il n’y’en a pas, j’aime Marseille authentique. Les politiques et faiseur de “grands projets” feraient mieux de rénover les piscines, créent des transports, des parcs, des écoles, des pistes cyclables etc plutot que de gaspiller du fric dans des utopies…

    Marseille ne sera jamais Miami, et tant mieux

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  6. Anonyme Anonyme

    dans tous les cas ce ne sera pas pour la culture … ou plutôt si ,mais celle du fric et des friqués …

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  7. Céhère Céhère

    Ça pue le fric et le bling-bling à plein nez.
    Je ne suis pas du tout optimiste quant à l’avenir du J1, vu les termes de l’appel d’offre, et les affamés de pognon qui y ont répondu, Foillard étant la cerise sur le gâteau, après le “travail” qu’il a effectué dans les rues derrière.

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  8. leravidemilo leravidemilo

    Passé le jour,passé la fête ! Ouvrir la ville sur la mer,permettre aux marseillais d’y accéder,développer de nouveaux lieux de culture … ce n’est plus le “concept”,plus d’actualité ! Les plus timorés cherche encore à noyer la sardine avec de “l’équipe pluridisciplinaire travaill(ant) sur ce projet pionnier qui développe un concept autour de l’eau ” (sic). les autres préfèrent rentrer dans le vif du sujet (depuis qu’ils rongent leurs frein dans l’attente du feu d’artifice de cloture ) .Au programme: commerces de luxe, haute plaisance,yachtclub, filiale de Suez (tiens!),Construta et autres Résiliences ou Promoteurs… ça développera sans doute les emplois de papparazzi (si les trés riches ont la bonté de bien vouloir venir )et les marseillais auront aussi le droit de prendre des photos! Pôvre de nous ? Dans quelle ville va t’on devoir vivre entre Euromed et ce pataquès ? Et il ne manque même pas le quarteron d”acteurs culturels” volontaires pour “ACCOMPAGNER ” Suez,Constructa et Consorts,et apporter la vaseline .(vous avez dit 10000m2 ? et combien d’aide à l’aménagement ? ) Pour l’aquarium c’est foutu mais on aura quand même les grands requins,et en pleine liberté! (Les bras m’en tombent ).

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  9. Marsiho Marsiho

    Que des projets gaudiniens, muselieresque et autres. Ah j’oubliais le projet de la famille deMme la Présidente du F.M.I.
    Comment ces gens qui ne savent que couler du béton et rentabiliser peuvent posséder une telle avidité.
    Ils n’en n’ont rien à faire de Marseille et de son développement .
    Quand on pense que la notoriété actuelle du J1 ne dépend que de la culture….
    La vie culturelle en danger, à Marseille . Ses structures sont menacées de disparition ou déplacées pour laisser place aux investisseurs.
    C’est triste c’est à vomir…
    Marseille ” Porte de l’Orient” c’était avant
    2014 capitale mondiale du shopping pour les nantis.

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  10. Marseil Marseil

    Au moins, on ne parle pas de casino !

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  11. Anonyme Anonyme

    d’accord avec beaucoup d’entre vous, le super luxe avec la saleté et les grèves a répétition hahaha! Misez plutôt sur les marseillais, des complexes autour de l’eau et l’amélioration de la vie des marseillais

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  12. Cap(itale) ou pas Cap(itale) Cap(itale) ou pas Cap(itale)

    C’est finalement à l’issue de ce suspense qu’on pourra juger si Marseille par le biais de ses acteurs économiques souhaite vraiment rester une capitale culturelle ou simplement demeurer un îlot à requins.

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  13. Dazibaos Dazibaos

    Je reprend l’expression de ” leravidemilo ” nous avons les REQUINS , il nous manquent l’Aquarium !

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  14. flo flo

    arretez de vous plaindre par pitié !!!
    Derrière l industrie du yachting (dont je fais partie), il y a une économie énorme
    Emploi équipages, personnel portuaire, agences de yachting/assurance/…
    Cela fait autant travailler les fleuristes, que les fournisseur en tout genre.
    Le j1 appartient au port qui veut en faire une marina et c’est une excellente idée.
    La cote d’azur est saturée.
    Antibes fait une extension de quelques postes mais il faudrait bien plus que ça.
    Il se construit en ce moment meme d’importantes marinas au MONTENEGRO.
    Il est vraiment temps de gagner des parts de marché.
    Marseille serait considéré plus comme un port d’hivernage comm l’est genes par exemple.
    Il ne faut pas cracher sur tout ce qui touche à l’argent en disant que Marseille est une ville pauvre.
    Cette oportunité est une chance et il faut la saisir.
    Avec un peu de bonne volonté des syndicats et un bon boulot de MPM pour la propreté, c’est jouable…

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  15. JL41 JL41

    1/3 Cet évènement réalisé dans le J1 sur la Méditerranée était une réussite. Un gros effort de pédagogie avait été fait pour accrocher le public le plus large. Les interviews vidéo sur ce qui se passait actuellement dans les différents pays de la Méditerranée, visaient à accrocher sans préalables, tout ceux qui à Marseille sont de ces différents lieux et cultures. Le public populaire était-il venu en masse ? Je ne me risque pas à une réponse. J’ai plutôt croisé des gens qui avaient déjà une certaine acculturation sur le sujet. Mais je ne pense pas qu’on puisse faire mieux en matière d’accessibilité au public, tout un ayant un minimum d’exigence de niveau.
    Par rapport au J1, le Pavillon M offrait des prestations plus minimalistes, mais avec pédagogie aussi, comme l’histoire de Marseille en 45 secondes. Inversement, le Mucem visait un public plus érudit, et nombreux ont été ceux qui en ressortaient aussitôt pour escalader le plan incliné jusqu’en terrasse, puis prendre la passerelle vers le fort St-Jean.

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  16. JL41 JL41

    2/3 Le port avait réhabilité pour la circonstance ce beau hangar du J1 et avait mis temporairement à disposition de MP 2013 le dernier plateau. Il avait également réhabilité et sécurisé (les règles de sécurité ne sont plus les mêmes qu’à l’époque bénie où les Marseillais pouvaient librement y accéder) un bout de digue du Large pour que Kader Attia puisse y placer sa ville méditerranéenne en forme de parallélépipèdes blancs assemblés selon certaines règles. Ces deux opérations dédiées à la culture lui ont coûté quelques M€. Le port a également eu en résidence Zineb Sédira, qui s’est prise d’affection pour le tas de sucre destiné aux raffineries St-Louis.

    Sans attendre MP 2013, le port avait inauguré toute une séries de « passerelles » avec la ville : le Silo et ses salles de spectacle, avec conservation de la vocation portuaire un niveau zéro. Même double vocation pour les Terrasses du Port et temporairement pour le J1. Autres monstres de la culture, le Cerem et la Villa Méditerranée se sont faits sur du foncier portuaire du J4, cédé à Euroméditerranée. Le musée Regards de Provence, financé par des mécènes locaux, grandes familles marseillaises, s’est fait dans l’ancienne consigne sanitaire dédiée aux maladies du Proche-Orient. Un ancien entrepôt à sucre à Peyssonel avait été mis à disposition de la Fiesta des Suds plus anciennement. Il est maintenant propriété d’Euroméditerranée.

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  17. JL41 JL41

    3/3 Le J1 est en principe destiné à regrouper l’ensemble des personnels du port sur un même site. D’autres fonctionnalités liées à l’activité maritime sont envisagées et ont fait l’objet de l’appel à projets évoqué dans cet article de Benoît Gilles.

    Le port a quand même pas mal donné pour la culture et il a su en peu d’années se mettre en situation de porosité ou d’osmose avec la ville. Mais la vocation principale du port est le maritime, et de développer des emplois autour de toutes les activités liées à la mer qu’il peut accueillir. Certains ont évoqué à juste titre la réparation navale, la gestion d’escales ou l’hivernage des bateaux. La grande plaisance peut en constituer un maillon rémunérateur.

    Pour les uns il faudrait réaliser là un casino, pour les autres un site culturel, comme si le port n’avait pas ses besoins propres, comme si la ville ne recelait pas d’autres opportunités. Pourquoi personne ne se précipite pour faire du culturel au stade Vélodrome ?

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  18. Marseillais Indigné Marseillais Indigné

    Pendant ce temps là nos impôts servent à payer des affiches grands formats sur les panneaux Decaux pour permettre à Gaudin et à sa bande de nous offrir ses vieux A cela s’ajoutent les multiples “cérémonies des vœux C’est la crise vous dis-je Il faut réduire la dépense publique ..Pendant ce temps là l’herbe et les papiers sales foisonnent au pied des arbres du Prado Pourquoi ne commence-t-on pas par La Communication et toutes les dépenses superflues des collectivités territoriale ?

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  19. Toine Toine

    Avez vous des nouvelles concernant le projet lauréat?

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