Pour Pitollat, la stratégie des marcheurs ressemble trop à Marseille et pas assez à Macron

Décryptage
le 26 Juil 2019
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Dans une tribune diffusée à la presse, la députée du sud de la ville, Claire Pitollat pointe l'absence de stratégie claire de son parti pour les municipales à Marseille. Elle balaie les candidatures "faute de mieux" de Saïd Ahamada et Yvon Berland en relançant l'hypothèse d'une alliance au-delà des partis.

Claire Pitollat, sur l
Claire Pitollat, sur l'île du Frioul, le 12 octobre. Photo : Ellen Salvi.

Claire Pitollat, sur l'île du Frioul, le 12 octobre. Photo : Ellen Salvi.

Centrifuge ou centripète ? À Marseille, la stratégie municipale du parti présidentiel continue d’agiter les élus et militants alors que la décision définitive de la commission nationale d’investiture est attendue pour septembre. Ce jeudi, la tribune de la députée La République en marche Claire Pitollat, dont La Provence a eu la primeur remet ainsi un coup de fluo sur une ligne toujours floue. “Je m’inquiète car nous n’avons pas encore tranché entre une alliance et une candidature à nos couleurs. Je m’inquiète qu’on parle d’une liste commune avec la candidate de Jean-Claude Gaudin alors que l’un des nôtres est hué à son dernier meeting”, pose la tombeuse de Dominique Tian aux législatives, dans des quartiers Sud fief historique de la droite ...
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Commentaires

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  1. Opiniatre Opiniatre

    Difficile de comprendre la logique LREM. Dans une ville où le RN est fort, et la municipalité LR sortante affiche un bilan effroyable, LREM (“et de gauche et de droite…”) aurait du logiquement se tourner sur sa gauche, vers les écologistes ou vers la social-démocratie expurgée du guérinisme. Rien de semblable, la course est à l’alliance avec Vassal ou aux initiatives solitaires. De quoi laisser aux gauches le temps de sortir de l’éparpillement et de construire une alternance sérieuse en cours. Et de dégouter les collectifs type Mad Mars qui, dans un premier temps, n’étaient pas opposés à coaliser l’ensemble des gens capables de sortir des clientélismes et de relever cette ville, LREM compris. Il leur reste l’alliance avec Vassal dès le premier tour, mais ils vont perdre leur électorat “moderne”, ou des listes autonomes sans t^te de liste charismatique qui risquent d’être souvent en 4ème position après RN, LR et Gauche. Aux européennes, scrutin plutôt favorable à LREM, ils n’ont fait que 21%, alors que le RN est à 31,5 et “les gauches” à 34,5% (et LR 10%).

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  2. Panisse Panisse

    Ne plus vouloir des combines , mettre le programme avant les intérêts personnels , voilà de nobles objectifs qui discréditent totalement la démarche de M Agresti qui a choisi la carte personnelle . en tentant de faire un coup .
    Un minimum de cohérence intellectuelle devrait rendre impossible son soutien par un leader d’EM .

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