Plaisance : la fin du "commerce des places" ?

Enquête
le 14 Jan 2015
9
Plaisance : la fin du "commerce des places" ?
Plaisance : la fin du "commerce des places" ?

Plaisance : la fin du "commerce des places" ?

“Vend bateau avec place”, ou même parfois tout simplement “vend anneau au Vieux-Port”. C’est le genre d’annonce que l’on trouve encore sur Internet. Il y a quelques mois, les passagers de la navette maritime pouvaient en apercevoir une au port de la Pointe-Rouge, collée sur une modeste vedette. Pourtant, dans ces deux ports comme dans les 22 autres de Marseille Provence métropole (MPM), une place ne peut pas s’acheter, elle appartient à la communauté urbaine. La loi prévoit en effet que les anneaux ne peuvent être occupés qu’à titre précaire et personnel, le plus souvent sur une base annuelle. Officiellement, cette cession de place en même temps que le bateau – pratique dite du “transfert d’usage” – ...
Vous voulez lire la suite ?
Abonnez-vous à Marsactu

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. phil2digne phil2digne

    Houla dossier compliqué …
    Loi abrupte contre pratiques ancestrales . comment expliquer à un papy que s’il legue son bateau à son petit fils , que celui-ci n’aura plus sa place au port ? Comment vendre des bateaux sans place ? Quel seront les cahiers des charges de l’appel d’offres des sociétés nautiques qui pourraient etre concurrencées par des grands groupes privés… ? La plaisance que tout les marseillais ont connu disparait…

    Signaler
  2. Anonyme Anonyme

    Eh oui ! très compliqué et préjudiciable aussi pour les professionnels de la vente de bateaux. En effet que faire d’un bateau acheté si l’anneau auquel il était amarré lui est retiré ? La vente d’un bateau à l’eau deviendra impossible, sa valeur deviendra nulle. en fait on lutte contre la surévaluation d’un bateau en pratiquant la spoliation de la valeur du bien. Quel sera le régime des société en nom ou anonyme propriétaires de bateaux utilisés par les multi-propriétaires ou mis en location ? Sur quels principes du droit de propriété sont basés ces nouveaux principes ? Il y aurait là un bon sujet pour étudiants en droit !

    Signaler
  3. Anonyme Anonyme

    Comme dans de nombreux autres aspects, la gestion des places de plaisance est dans un système mafieux. Pour régler le problème il faudra dans le port de Marseille créer des places supplémentaires et l’espace est disponibles Pourquoi ne pas le faire ?

    Signaler
  4. Laharde Laharde

    Le problème aussi est le grand nombre de bateaux-ventouses, véritables cabanons sur l’eau, comme au Frioul.
    Une solution : augmenter globalement le tarif des ports en faisant une ristourne (qui ramènerait à l’ancien prix) aux bateaux qui séjournent en mer ou dans un autre port au moins 10 jours par an.
    Résultat : avoir un bateau ventouse coûterait trop cher. Ca ferait marcher l’économie locale car un bateau qui vogue doit avoir un moteur en état, des équipements de sécurité, une ancre, etc… Enfin, cela rendrait aux ports leur vocation : la plaisance.
    Trop de jeunes plaisanciers doivent renoncer au nautisme en raison de la carence de places de port. En virant les bateaux-ventouses incapables de voguer, on leur permettrait enfin d’accéder à la plaisance.
    Et les personnes sans grands revenus qui utilisent un rafiot comme cabanon, me direz-vous ? Eh bien, il serait grand temps de construire des cabanons de loisir sur la terre ferme, à loyer modéré et accessible… Il y a de la place à terre (Frioul).
    Que les ports soient purger des rafiots et épaves qui n’y ont rien à faire. Que ceux qui veulent acquérir un voilier d’occase puissent enfin avoir une place, surtout s’ils sont jeunes et sportifs !

    Signaler
  5. Anonyme Anonyme

    Ouais… ! sauf que la possibilité de continuer de pouvoir vendre bateau+place ou de transmettre aux petits de la “famille” “bateau + place” intéresse quand même grandement les clubs et associations adeptes de ces pratiques: chaque fois qu’il y a un nouvel entrant, il paye “justement” un… droit d’entrée, fonction de la dimension du bateau, ou de sa superficie, on ne sait plus vraiment mais cela revient au même: une taxe. Non négligeable (2 000 € en moyenne pour les plus petites embarcations), celle-ci tombe directement et exclusivement dans l’escarcelle dudit Club ou de Ladite Association. Une vraie manne si ces dernières sont suffisamment habiles pour transformer vente en cession de parts ou simple changement de navire et non de… propriétaire !

    Signaler
  6. Anonyme Anonyme

    A Marseille des petits groupes, des familles se sont réservé pour l’éternité des places dans le port, des postes à la mairie… ils ont oublié que tout cela appartient à la collectivité et que s’ils font bien partie de la collectivité ils ne sont pas la collectivité, la monarchie a été abolie il y a bien longtemps, en France comme à Marseille.

    Signaler
  7. Boom Boom

    Ouais… ! sauf que la possibilité de continuer de pouvoir vendre bateau+place ou de transmettre aux petits de la “famille” “bateau + place” intéresse quand même grandement les clubs et associations adeptes de ces pratiques: chaque fois qu’il y a un nouvel entrant, il paye “justement” un… droit d’entrée, fonction de la dimension du bateau, ou de sa superficie, on ne sait plus vraiment mais cela revient au même: une taxe. Non négligeable (2 000 € en moyenne pour les plus petites embarcations), celle-ci tombe directement et exclusivement dans l’escarcelle dudit Club ou de Ladite Association. Une vraie manne si ces dernières sont suffisamment habiles pour transformer vente en cession de parts ou simple changement de navire et non de… propriétaire !

    Signaler
  8. Fan Fan

    Dites, Marsactu, votre extrait de la Cour des Comptes est sûrement vrai, mais il date vraiment et ne reflète plus la réalité. A titre de simple exemple, certaines Associations disposent de nos jours d’un contrat avec la CUMPM qui les autorise (ou les contraint ?) à encaisser auprès de leurs adhérents la taxe d’occupation du plan d’eau qu’elles ont à charge de reverser à ladite CUMPM… Ceci est un simple exemple parmi d’autres, relevé dans ce texte et qui prouve que cet extrait est caduque (sur bien d’autres points, dont, par exemple, “la faiblesse des prix”, ceux-ci ayant été relevés de 50% en 2014 !…).
    Par contre, effectivement, il serait grand temps que les politiques mettent enfin un terme à certaines pratiques, d’un autre âge, et cessent de fermer les yeux sur ce qui les arrange de temps en temps de feindre de ne pas voir… Mais vous savez, déléguer, c’est aussi un peu se soulager ?

    Signaler
  9. bramaire bramaire

    l’article du code des ports maritimes cité a été abrogé le 30 décembre 2014. il n’était pas nouveau, mais la gestion du domaine public maritime est depuis longtemps l’objet d’abus que tout le monde voit, mais qui sont tolérés, on se demande bien pourquoi.
    il faut se référer à l’article R5314-31 du code des transports qui l’a remplacé sans rien changer sur le fond, mais ce n’est pas tout de faire des règlements si on n’oblige pas à les faire appliquer et si on laisse faire les rackets et les magouilles

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire