Place Labadié, la culture pour tenter de reprendre du terrain sur les violences
Avec sa programmation estivale sur la place Labadié (1er), la mairie de secteur tente d'apaiser un quartier en proie à différentes vagues de violences autour de la prostitution et de la consommation de drogues. Mais riverains et acteur sociaux ont toujours le sentiment d'une impasse.
Une centaine de spectateurs pour le concert de Sayat Trio sur la place Labadié (Photo: SH)
Commentaires
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Sex and drugs and rock and roll.
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Sauf que c’était un concert de musique inspirée d’Arménie
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Comme le dit la CAARUD, il faut installer une salle de consommation à moindre risque. Mais Madame CAMARD ne l’a pas voulu. Donc le problème persiste et persistera.
Alors on fait un concert de temps en temps pour se donner bonne conscience, on lance des concertations citoyennes, on tape au passage sur la métropole pour noyer le poisson ( ou le poison!) et l’histoire continue sans cesse.
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En résumé on fait du Printemps Marseillais.
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Les électeurs de Mme Camard ne veulent pas d’une salle de consommation à moindre risque donc Mme Camard qui tient à son mandat répond à leur souhait et s’y oppose. Ces mêmes électeurs ne veulent pas de troubles causés par les “consommateurs” devant leur porte. C’est la quadrature du cercle et la reconnaissance d’un rejet de toute population marginale. Les riverains de ce square pourraient peut-être s’investir dans le dialogue ou le rendre possible de manière à gérer les troubles du lieu. Difficile? Peut-être et demandant de la patience donc du temps. Mais plus efficace que de tout attendre des pouvoirs publics ou des associations.
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Cette triste histoire de la place de la Rotonde (appellation locale) dure et perdure depuis des décennies. Cette dégradation progressive provient en partie du désintérêt des différentes municipalités qui se sont succédées. La multiplication du trafic routier dans ce quartier assez fermé qui sert de raccourci, la proximité de la gare St Charles et la forme circulaire de la place permettant une circulation en boucle ont facilité le développement d’une prostitution de plus en plus jeune. Le jardin est peu à peu passé des poussettes et des enfants aux poivrots et ensuite aux drogués de toutes sortes. Je ne sais pas comment il serait (sera) possible de rompre cette spirale descendante. Je salue les efforts pour redonner à cette place une image moins catastrophique.
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Une piste serait d’y installer des restaurants, des commerces (licites !), une boulangerie, des activités de la vie courante qui assurerait une fréquentation permanente, à la différence du simple évènementiel. ça ferait au moins fuir les clients des “travailleuses” … Pour les SDF et les drogués, je crains que la seule réponse soit des propositions de prise en charge médicale, avec déplacement.
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Impossible vues les configurations des bâtis (classés) autour de la place. Et illusoire car c’est l’histoire de l’oeuf pourri et de la poule morte : qui va tenir entre le commerçant qu’on installerait et les dealer / proxénètes déjà installés ?
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Un concert, une pièce de theâtre pour masquer ou déplacer la misère, l’idée – un peu bobo – est sympathique mais elle a ses limites. Le problème de la misère, la pauvreté, les trafics en tous genre entre Les réformés, St Charles, Noailles et le Vieux-Port cet hyper centre marseillais si beau et si fragile ne se résoudra pas par la culture seulement le mal est trop profond: le logement, l’emploi, la sécurité, les problèmes psy de plus en plus nombreux dans la population et le manque d’infrastructure, ( le centre qui a du fermer à Belsunce chassé par les dealers, l’absence de salle de shoot …) on peut évoquer l’immigration, ( ne pas laisser le sujet au RN c’est une vraie question) trop de jeunes migrants à la rue, main d’oeuvre pour le narcotrafic etc …
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Brasser de l’air au point que ça fasse de la musique, voilà bien la quintessence de l’action publique du Printemps Marseillais.
J’y ai cru. Puis j’ai voulu y croire. Mais la réalité gagne, à chaque fois.
Pathétique.
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