"Pas sûr que la capitale culturelle dépasse Avignon"
"Pas sûr que la capitale culturelle dépasse Avignon"
"Ici, on ne sait pas quelle ville est capitale culturelle", rappelle Nicolas Maisetti. Le politiste, chercheur à Sciences-Po Aix, relativise ainsi la portée de Marseille Provence 2013. Selon ce spécialiste de l'image de Marseille à l'internationale, l'événement d'"ampleur européenne" aura un large écho dans le milieu culturel. Mais, pour le grand public, juge-t-il, l'événement "risque de ne pas dépasser les frontières d'Avignon", d'autant plus qu'à ses yeux, les retombées médiatiques risquent de se raréfier à mesure qu'avancera l'année capitale.
Au cours de ce talk, le chercheur revient aussi sur les racines de cette capitale orientée vers la Méditerranée. "C'est la seconde fois, souligne-t-il, qu'un projet se présente ainsi après Istanbul 2010". Le projet turc a largement évolué en cours de route pour accompagner le projet d'intégration du pays à l'Union européenne, gommant petit à petit le caractère méditerranéen. Un trait commun quoique moins prégnant, selon Maisetti, avec le dossier marseillais : "Il y a eu de nombreuses reformulations du projet. Le lien avec la Méditerranée est beaucoup moins présent qu'il ne l'était au démarrage de la candidature placée sous l'égide d'Albert Camus."
Il rappelle toutefois une constante du projet, la volonté d'"augmenter l'attractivité des territoires". "Le monde patronal qui a lancé le projet a sans cesse répété qu'on ne jouait pas la Champion's league avec une équipe de Division d'honneur", souligne Maisetti qui donne par conséquent corps à une capitale "trop tournée vers l'extérieur, pas vers son territoire" malgré un effort "pour équilibrer la Provence, territoire rural, et Marseille, plus urbaine". Il termine sur une note positive avec deux projets importants à ses yeux, la grande transhumance et le sentier de randonnée GR 2013 qui doivent "irriguer l'ensemble du territoire" et peut-être rapprocher un peu plus Marseille Provence de ses habitants.
Commentaires
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Un peu facile le titre, non ? Qui attribue à l’interviewé ce qui n’est qu’une reformulation de la question de la journaliste…
Je titille, je sais 😉 mais ce n’est pourtant pas la matière qui manque dans l’entretien !
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Je ne sais pas, où ça se trouve, “ici”? Mais ailleurs, on en a déjà parlé, de l’événement. La BBC et la presse américaine en ont fait des articles, et plutôt très bien. On en trouve aussi pas mal dans la presse allemande. Qu’à Paris, on en parle peu, voire quasiment pas est probablement normal – trop occupés avec eux-mêmes.
Mais, il faudrait regarder un peu plus l’impacte à l’étranger – qui est largement au-dessus de ce qu’on trouve d’habitude – avant de lancer ici ses certitudes qui sont basées sur … rien au fond.
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l’événement “risque de ne pas dépasser les frontières d’Avignon”,
pour l’instant il n’y a pas les 12 millions de visiteurs; visiteurs qui restent très locaux ;et puis, c’est aussi l’attractivité économique qui fait l’attractivité culturelle ; et en 2014 quelle politique culturelle à Marseille pour faire vivre toutes ces institutions.? Pour cette raison, le “Jules verne “est un atout
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