Ouverture du dimanche : les raisons d'un flop

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le 3 Oct 2014
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Ouverture du dimanche : les raisons d'un flop
Ouverture du dimanche : les raisons d'un flop

Ouverture du dimanche : les raisons d'un flop

Des rideaux métalliques baissés, des voitures stationnées, d'autres en circulation, et quelques touristes égarés. C'est le spectacle auquel on peut assister tous les dimanches rue Saint-Ferréol. Pourtant, en 2012, 137 commerces de l’hyper-centre marseillais avaient décidé d'ouvrir le dimanche, dans le cadre de la loi Mallié. Pour les associations de commerçants, il s'agissait notamment de préparer l’année capitale européenne de la culture en 2013. Un peu moins de deux ans plus tard, en mai 2014, 455 commerces du secteur touristique sont ouverts ce jour-là, selon les données de la chambre de commerce et d'industrie (CCI-MP). Mais ce chiffre est à nuancer puisqu'il englobe les 190 enseignes des Terrasses du port et les 50 du Centre Bourse. De plus il prend en compte un secteur touristique beaucoup plus large que le seul hyper-centre. Du reste, il suffit d'un reportage sur le terrain pour s'apercevoir que cette hausse apparente n'est absolument pas visible : les commerces fermés sont très majoritaires.

Avec cette ouverture dominicale les intiateurs – associations de commerçants, chambre de commerce et même syndicats- souhaitaient faire du centre-ville "un levier d’attractivité potentiel important pour Marseille" selon la formule de l'époque. En fait de levier, l'effet est plutôt inversé. Les commerces qui ont ouvert puis fermés plombent l'initiative générale. Ainsi pour la responsable du Zara de la rue Saint Ferréol qui a maintenu sa boutique ouverte, "les magasins ne jouent pas le jeu". En effet dans la même rue la grande enseigne Mango n'a pas pris le risque, et Etam n’ouvrira cette année que lors des "dimanches historiques", ceux qui ont fait recette l’année passée. Cet effet "un sur deux" n'incite pas le chaland à pousser plus loin la promenade.

Un peu plus bas, sur la Canebière, le responsable de La cure gourmande est pédagogue "Le résultat c’est sur du long terme, il faut être patient, on ne peut pas avoir de retour en deux semaines". Sa boutique de sucreries accueille les clients le dimanche depuis maintenant plus d'un an : "C'est un bon jour, les Marseillais savent que je suis ouvert et viennent ce jour-là pour éviter la foule". Avec l'ouverture dominicale de son magasin il séduit également un public différent, "Les croisiéristes en excursion et les touristes sont heureux de trouver un magasin ouvert". Pour lui, une expérience comme celle-là doit se tester sur la durée. 

"Ils fonctionnent encore comme au 19e siècle"

Cet échec relatif serait-il donc dû à un manque d’implication des commerçants ? "Depuis septembre 2012 ils ont du mal à s’adapter aux évolutions, regrette Jean-Luc Blanc, vice-président de la CCI Marseille Provence. Chaque commerçant est maître de son destin. Certains sont fermés entre midi et deux, d’autres encore le lundi, et la plupart le dimanche… Ils fonctionnent encore comme au 19e siècle." Il poursuit sur la nécessité d’adaptation du commerce historique : "Si on veut du commerce de qualité, ils devront s’adapter. L’augmentation du temps d’ouverture des magasins est inéluctable"Pour que le centre-ville puisse fonctionner ce jour-là comme un lieu de shopping, l'offre doit être la plus homogène possible. "Il faut que tous les commerces d’une artère soient ouverts pour que l’artère marche", constate également Jean-Luc Gosse, le président de Terre de Commerces, la première fédération des commerces des Bouches-du-Rhône qui comptait parmi les initiateurs de 2012.

D'autre part, l'ouverture dominicale pose des problèmes d'organisation interne aux commerçants. Alain Gargani, le président de la CGPME 13 est d'ailleurs très clair "95% d'entre eux ne souhaitent pas l'ouverture le dimanche. En effet, quand un commerçant a deux ou trois employés, le dimanche est son seul jour de repos". Le patron doit donc soit prendre sur lui et venir ce jour-là, soit embaucher en plus, ce qui n'est pas forcément rentable. Certains ont donc fait le calcul et renoncé à cette charge supplémentaire.

Des bâtons dans les roues

Mais il ne faut pas croire que ce problème d'attractivité ne concerne que les rues commerçantes. Dans le Centre-Bourse qui a fait peau neuve, le même problème se pose. Les magasins ouverts côtoient les magasins fermés dans une ambiance de château-fantôme. Très peu de badauds et encore moins d'acheteurs. Malgré tout Laurent Van Damme, le président de la fédération Marseille centre, y croit encore et assure que "le Centre Bourse va redynamiser le centre-ville le dimanche". Il voit cela comme un circuit dont chaque maillon est interdépendant. Or, certains commerçants de la rue Saint-Ferréol craignent à l'inverse que l'enclave dans laquelle est située le centre commercial devienne un îlot d'achat privilégié, privant encore un peu plus les indépendants de potentiels clients. 

Le manque d’engagement de certains commerçants n’est pas le seul écueil à l’ouverture dominicale des magasins du centre. Loin de là. De leur point de vue, une multitude de facteurs rendent l’hyper centre peu attractif pour le consommateur. Ainsi Laurent Van Damme déplore le manque d’action de la mairie et de la communauté urbaine : "On passe notre temps à faire remonter les problèmes que l’on rencontre mais personne ne s’en occupe." Un exemple ? "La rue Saint-Ferréol qui est piétonne du lundi au samedi ne l’est pas le dimanche. Les voitures circulent librement et certains n’hésitent pas à se garer devant l’entrée des magasins". C'est là où le commerce de rue ne joue pas à armes égales avec ceux des galeries marchandes.

Concurrence des centres

Un centre commercial a un gestionnaire unique qui veille aux questions de sécurité, de propreté ou de stationnement quand un centre historique à plusieurs interlocuteurs pas toujours coordonnés. "Qu’on nous donne les mêmes atouts que les terrasses du port pour travailler correctement. Le centre-ville n’a toujours pas été rénové alors que les travaux devaient avoir lieu en même temps que ceux des Terrasses", insiste Laurent Van Damme. En période de crise, les consommateurs vont d'abord là où est la nouveauté. La demande est trop faible pour qu'un centre-ville défraîchi puisse concurrencer un centre commercial récent et construit pour être une zone de vie.

Van Damme ajoute qu’"aujourd’hui le consommateur est plus exigeant, plus averti, il se laisse tromper moins facilement. Quand il est bien accueilli il revient sinon il va ailleurs ou commande sur internet". Alain Comba, membre du bureau de Force Ouvrière, un des syndicats qui a conclu l’accord d’ouverture le 2 septembre 2012 confirme les difficultés dont Laurent Van Damme se fait l'écho : "Il faut que toutes les conditions de sécurité, de transport, de stationnement soient réunies pour que ça marche. Pour l’instant ce n’est pas le cas." En encourageant la création de centres commerciaux proche du centre, les responsables politiques ont créé une concurrence sans donner les moyens au centre-ville d'accrocher ses wagons à la locomotive. 

Ainsi la maire UMP des 1er et 7e arrondissements, Sabine Bernasconi se dit "très favorable à l’ouverture des magasins le dimanche". Mais pour les avancées concrètes, il faudra attendre. Les travaux de réhabilitation de la rue Saint-Ferréol commenceront courant 2015 et pour résoudre le problème de l'ouverture à la circulation le dimanche, elle promet des réunions dans un avenir incertain : "si tout le monde se met d’accord rien ne s’oppose à ce que la rue soit également piétonne le dimanche".

Beaucoup de projets, beaucoup d’idées, mais tout cela sent un peu le réchauffé. Et pour cause, les problématiques sont exactement les mêmes qu’en 2012. Il était à l'époque question de rendre les parkings du centre-ville gratuits la première demi-heure ou la première heure pour inciter les gens à venir en voiture. Le sujet a de nouveau été évoqué en septembre par Guy Tessier, le président de la Communauté Urbaine de Marseille. Sabine Bernasconi répond à cela que la Ville a "un véritable désir de faire avancer les choses dans le centre-ville". Quand le désir ne se concrétise pas en actes, il finit par s'étioler.

 

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Commentaires

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  1. Le Doigt dans l'Œil Le Doigt dans l'Œil

    “Il faut que tous les commerces d’une artère soient ouverts pour que l’artère marche”
    C’est fait avec la rue de Rome qui est “ouverte” elle aussi …
    Le doigt … dans l’Oeil

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  2. Anonyme Anonyme

    “95% d’entre eux ne souhaitent pas l’ouverture le dimanche. En effet, quand un commerçant a deux ou trois employés, le dimanche est son seul jour de repos”
    Bah oui, les employés et même les commerçants ont envie de faire autre chose que travailler le dimanche. Et nous tous, nous apprécions de cesser d’être réduits au rôle de “consommateurs” au moins un jour dans la semaine. Il y a d’autres loisirs que le “shopping” et d’autres manières d’apprécier un centre-ville, par exemple parcourir la rue saint-ferreol sans la cohue des jours de shopping. Mais sans voitures garées dans cette rue piétonne, ce serait encore mieux.

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  3. Mistral Boy Mistral Boy

    Rendre la rue St Ferréol piétonne le dimanche aussi ce devrait être facile non ? Il suffit d’un décret municipal et de fermer les bornes, mais pour cela il faut réveiller les élus UMP de la Ville.

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  4. Fabien Fabien

    Juste un détail : “En période de crise, les consommateurs vont d’abord là où est la nouveauté.” ça s’applique au cas des Terrasses du Port mais ce n’est pas une règle générale, bien au contraire. Le succès des nouvelles offres commerciales doit s’expliquer par d’autres facteurs qui ne sont pas la nouveauté Vs. la tradition. Par exemple la perception de propreté, de sécurité, d’abondance et dans le cas précis des Terrasses, la communication, la promenade etc…

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  5. GM GM

    Oui on peut faire autre chose le Dimanche que travailler ou faire les magasins !! Mais la rue st fé est vraiment peu tentante car elle sert de parking ce jour là et on l’évite !! dommage pour les commerçants qui jouent le jeu !!

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  6. Anonyme Anonyme

    Rien ne sert d’ouvrir les commerces si on ne peut pas s’y rendre faute de moyen de transport. Allez donc attendre un bus ou le tram le dimanche.. et rebelote pour revenir les mains chargées de paquets en plus. Quitte à prendre la bagnole autant aller à Plan ou à Grand Littoral et remplir tranquillement son coffre. Le 18 octobre commencent les vacances scolaires. On pourrait peut-être en profiter pour faire les courses? Eh bien non, c’est comme le dimanche : la RTM tourne au ralenti. Et je ne vous parle même pas des dimanches en période de congés scolaires : c’est comme si la vie s’arrêtait! Alors avant de demander un effort aux commerçants et aux chalands il faudrait que la Ville commence par y mettre du sien.

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  7. leravidemilo leravidemilo

    Puisque l’on parle de petit commerce, UN MESSAGE POUR MARSACTU : l’agression permanente de votre toute nouvelle “politique” publicitaire, flash et éclairs répétés dans la gueule pour le plus grand “confort” de nos rétines oculaires et le plus grand bien de notre santé,risque de n’être pas sans effets (négatifs) sur la fréquentation de votre site; c’est en tous cas…mon cas, et je ne pense pas,loin s’en faut,être le seul concerné. Pour ce qui concerne les flamboyants commerçants qui semblent penser que plus ils nous bourrent la gueule,plus on va aller biberonner à leurs fonds,il y a erreur. Personnellement,lorsque l’on m’agresse,en général, j’évite; Ici donc je boycotte!et pense qu’il ne s’agit pas d’une réaction trés originale. Ce truc là est donc à mon avis contre productif pour à peu prés tout le monde ! SIOUPLAIT MARSACTU PLUS JAMAIS CA.

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  8. savon de marseille savon de marseille

    Que les commerçants se reposent. Cà n’apporte RIEN à leur chiffre d’ Affaire. La Chambre de Commerce de Marseille vit un peu ,elle aussi, comme au XIXème siècle .Qui a eu l’idée merveilleuse de faire çà ?
    La mairie aussi, c’est pas mal du tout dans l’appui logistique : il y a des voitures garées.. Comment font-elles pour pénétrer, puis rester stationnées là ?
    .. J’ai trouvé ! . Il n’y a personne pour verbaliser un dimanche.
    C’est moche . Je n’ai pas envie d’y aller.

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  9. leravidemilo leravidemilo

    Bonsoir Pierre Boucaud. Merci de votre réponse. Je vous rassure,je n’ai jamais dit,écrit,ni pensé qu’en matière de politique publicitaire, Marsactu était à classer dans les pires,ni même dans le gros du peloton. En plus du l’intérêt et de la qualité de ses contenus (ce qui est pour moi, bien évidemment ,l’essentiel ) le site se fait remarquer par sa “discrétion” en la matière; je suis d’ailleurs convaincu,comme vous l’indiquez,que cela profite également à vos annonceurs,et que l’efficacité d’un message est proportionnel à la qualité de son environnement,et inversement proportionnel à la technique du rouleau compresseur ! Je voulais simplement indiquer ,avec force certes et sincérité,que la ” technique” ici employée du mitraillage étaient réellement trés gênante et trés dommageable pour nos yeux et leur durée de vie…au point de conditionner le temps passé sur ce site,à l’encontre de tout son intérêt. Par ailleurs,et bien que n’ayant pas de compétence particulière en la matière,je ne sous estime pas la difficulté à faire vivre économiquement un tel site d’information,et vous suis gré d’y être parvenu,sans rien concéder sur la qualité (hors ces quelques flash) Trés attaché à la qualité de l’information,à son pluralisme,à la couverture des différents sujets,à son sérieux,je pense d’ailleurs que les options payantes sont,à terme,envisageables,pour peu que soit consolidé et amplifié le processus de fidélisation que vôtre équipe a déjà réussi à amorcer. Je vous renouvelle mes encouragements. Bien à vous. -Bonsoir JLR41; Vous l’aurez compris,les éléments de réponse indiqués ci-dessus s’adressent également à vous. Comme vous,je suis trés attaché à la liberté de ton et de contribution de ce site et de son forum,et j’espère que mes commentaires et contributions sont à la hauteur de cet attachement et en tous cas l’illustre. Dans notre société où rien ne va plus de soi (et plus particulièrement encore à Marseille ),et où,dans une large mesure,l’ordre du jour est inconnu,nous avons immensément besoin de forum,d’agoras,de confrontations d’opinions,sur la base d’une information sérieuse. Me concernant, je préfère ne pas parler de La Provence comme point de comparaison,sans pourtant aucun “mépris” pour les média “de masse”. Ayant lu ce journal durant de longues années,par obligation professionnelle,je suis bienheureux de pouvoir aujourd’hui m’en dispenser. Merci de vôtre tuyau concernant adblock, car ,vous l’avez deviné,je suis tout sauf “pointu” en la matière; je vais m’y employer. Bien à vous.

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  10. mily6913 mily6913

    En fait moi le dimanche, j’ai pas trop envie de faire les magasins surtout dans une ville si mal organisé…Plutôt la piscine, les espaces verts…Mince j’oubliais ya pas de piscines ouvertes le dimaNche…C’est balot! les espaces verts y’en a plus beaucoup avec le bétonnage à outrance et les constructions posées comme des m….Ah y’aura peut-être des avançées avec la capitale du sport la mairie va pouvoir raquer dur et faire l’aumone pour payer ce qu’elle n’a jamais fait! la honte.

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  11. Mistral Boy Mistral Boy

    La photo est très bien choisie, elle illustre parfaitement le problème de cette ville, qui a envie d’aller se balader dans une rue “piétonne” aussi sale et triste et aussi encombrée de véhicules…
    Quand on aura compris que les clients des rues commerçantes des grandes villes ne se baladent pas en voiture mais à pied nous n’aurons plus que 20 ans de retard…

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  12. freeway freeway

    Comme dit précédemment, il faudrait que les transports en commun suivent. Tout le monde n’a pas une voiture (et dans ce cas, on ne peut même pas aller à Plan-de-Campagne…).
    Et pourquoi donner la priorité au centre-ville et aux touristes ? L’ouverture le dimanche pourrait être un plus pour les quartiers excentrés aussi. Dans mon quartier si vivant la semaine, c’est mort de chez mort le dimanche et ça ne donne aucune envie de se balader.

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  13. Electeur du 8e Electeur du 8e

    Quand la ville sera dirigée et fera respecter les règles d’urbanisme, qu’il s’agisse du ravalement des façades ou de la réglementation applicable aux devantures des commerces (http://marseillemissionpossible.wordpress.com/2013/12/05/centre-ville-decrepi-cherche-regles-durbanisme-desesperement/), et quand les piétons n’auront plus à slalomer entre les crottes de chiens, les ordures et les voitures stationnées n’importe où, ce sera un plaisir de se balader dans les rues du centre-ville…

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  14. marco13 marco13

    Il n’est peut-être pas loin le jour où les responsables du commerce se rendront compte que la part de budget affectée aux achats est incompressible. Et c’est tant mieux si la société sort un peu de ce mode de vie basé sur l’hyper consommation. Il y a sûrement autre chose à faire le dimanche que de penser à consommer des biens, qui plus est de moins en moins durables.

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  15. Gaudin le clown Gaudin le clown

    Et en :
    2015 capital du cirque politique ( Monaco va faire la gueule)
    2016 capital du couscous merguez
    2017 capital de la bouillabaisse frelatée
    2018 capital de la pôvreté
    2019 capital de la ville la plus sale
    2020 capital je vous laisse a votre imaginations !!!

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  16. Delair Delair

    On paye “au moins” 20 ans d’incompétence, d’absence de vision pour la ville, de laisser faire, de petits arrangements, de manque de volonté, de facilité, de manque de rigueur, d’inefficacité, de clientélisme, etc etc. (la liste est longue). Bref 20 ans de “bons mots”, de rigolades et de pagnolades. Regardez Lyon, loin loin devant.

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  17. Mars1 Mars1

    Le magasin “La cure gourmande” est ouvert le dimanche depuis bien plus d’un an me semble-t-il, c’est une chaine qu’on trouve dans tous les lieux touristiques et qui est un vrai piège à touristes (voir les prix pour des produits qui n’ont rien d’artisanal). Effectivement les croisiéristes et autres touristes de passage le dimanche sont des clients potentiels pour certaines enseignes, mais les marseillais et les français en général ont peut-être envie d’autre chose que de courir les magasins ce jour-là : se reposer, aller au cinéma, au musée (gratuit le dimanche matin), à la plage l’été, se retrouver en famille, rompre le rythme du reste de la semaine. Il peut y avoir certains quartiers animés qui attirent le chaland, mais on peut aussi respecter les habitudes culturelles qui ont marqué plusieurs générations.

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  18. JL41 JL41

    Le flop de l’ouverture du dimanche ? Pour ma part, je n’ai pas de vraie réponse à cette question.
    Il y a bien sûr les réponses que je partage et qui sont vraies pour certains d’entre-nous : marre de la société marchande 7 jours sur 7, trop de commerces et pas assez de sous à dépenser (même en gagnant plus, les impôts, la taxe foncière et la taxe d’habitation nous le pompent vite fait à Marseille), et puis comme on peut faire des tas d’autres choses le WE, le centre est un peu vide.
    Ce vide existe aussi dans d’autres villes. Acheter 7 jours sur 7 c’est peut-être un peu beaucoup ? Que la Ville, la Chambre de commerce et la pub nous haranguent pour aller aux Terrasses, aux nouvelles Galeries Lafayette, rue St-Ferréol ou aux Voûtes, ça commence à nous gonfler. Mais à Marseille, une grande partie de la ville ne semble pas venir dans le centre. On l’a compris en 2013, lorsque certains jours ces absents sont venus aussi, prendre le métro pour la première fois, voir ce qu’on avait fait sur le Vieux-Port, contourner le Fort St-Jean, flâner devant le Mucem …
    Pourquoi ces habitants de notre ville ne viennent-ils pas plus habituellement en centre-ville et sur le Vieux-Port, c’est la question ?
    Leur manque-t-il un pont transbordeur ? Un funiculaire pour monter à Notre-Dame ? Un vieux chêne devant la mairie où écouter des galéjades ?

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  19. Anonyme Anonyme

    6 jours sur 7 passés à gagner – dépenser son argent ne suffisent-ils pas ?
    Les échanges doivent-ils se résumés à des échanges marchands ?
    Allez soyons fous, je propose le passage à la semaine de trente heures sur trois jours où, en binôme avec un collègue, on couvre quand même 6 jours sur les 7.
    Ca réduira le chômage et ça permettra de dégager du temps pour ces choses inutiles financièrement : s’occuper de sa famille, se promener, s’occuper d’associations, organiser et faire vivre la citoyenneté, etc.

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  20. leravidemilo leravidemilo

    Il n’est ni indispensable ni même utile de répéter des choses de bon sens déjà bien dites,mais la tentation est forcement grande de le faire,sur un tel sujet,tant les forcenés du “shopping” permanent et compulsif n’oublient jamais de nous filer notre piquouze quotidienne,sans jamais nous demander si on en a assez. Notre société devient folle de course à la croissance,d’ailleurs moribonde et ,globalement,peu souhaitable; On marchandise tout,ce qui est mortifère d’un point de vue sociétal,et en tout premier lieu bien sur notre temps. Il existe même des études visant à réduire le temps de sommeil biologiquement nécessaire,ces messieurs dames ayant bien sur noté que ce temps était totalement inutile,puisque l’on n’y produit ni consomme ( il ne leur est pas venue à l’idée qu’au contraire on y construisait notre fonctionnement cérébral,nos rêves,notre imaginaire…) Oui décidément, foutez la paix à nos dimanches ,jours de libations apéritives,d’occupations gustatives ,de grasses matinées pour les uns,de prières pour d’autres, de cabanons et pétanques,randos… Vous aurez beau dire et faire,nous ne sommes pas nés pour produire/consommer,et l’immense majorité des bipèdes resteront résistants à vos tentatives de programmation.

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  21. Citoyen de L'Estaque Citoyen de L'Estaque

    Depuis que des députés- ils s’y sont mis à plusieurs- ont offert aux lobbys le droit d’ouverture des commerces le dimanche, une nouvelle voie qui ouvre désormais au couple production/consommation le 1/7 du temps au cours duquel il était donné à la planète et à ses habitants, un temps de répit, de respiration, de repos.
    Pourquoi cette course effrénée au travail ? Pour lutter contre le chômage au nom de l’équilibre économique ? Or, si nous voulons engager un changement de paradigme, nous devrions simplement refuser de travailler le dimanche, afin de ralentir cette fuite en avant qui nous est imposée. Elle donne à notre jeunesse une fièvre sociétale insidieuse, anxiogène, la fièvre acheteuse….elle fait oublier le réel.

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  22. Trésorier Trésorier

    La rue Saint Fé n ‘est pas piétonne le dimanche. Elle ne l’est même pas en semaine. Très dégradée, sale, avec très peu de magasins ouverts, elle n’est plus attractive et commence déjà de chavirer.

    Les commerçants, qui pleurent toujours misère, doivent faire pas mal de black pour ne pas ouvrir le dimanche.

    Les commerçants attendent trop de la mairie. Ils sont les premiers à aalir la rue.

    Le centre ville devra s’adapter ou disparaître.

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  23. Vésuvio Vésuvio

    “ouvrir le dimanche coûte cher aux commerçants. Quand la mairie et toutes les instances qui gèrent la propreté, le stationnement et la sécurité dans le centre ville auront fait le nécessaire, les commerçants suivront. Le centre ville en ce moment est le parent “pôvre “de Marseille. Il faut rendre ces rues un peu festives pour que les gens veuillent se déplacer.et je tiens à préciser que ce ne sont pas les commerçants qui salissent les rues, au contraires ils sont très attentifs à produire des poubelles propres.

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  24. Anonyme Anonyme

    Pour aller en centre ville un dimanche il faut trouver un transport en commun, pas simple, ou descendre la rue de rome defoncee, pour tomber finalement sur saint fe entre les bagnoles et les crottes de chien sur deux boutiques fermees sur trois…
    C est un tout :il faut les transports et des conditions d accueil qui donnent envie …
    Sans compter une diversite des commerces : a part des boutiques de fringues et de chaussures il n y a plus rien a st ferreol

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  25. paul-rabia adjoint paul-rabia adjoint

    Marseille est l’une des plus grandes villes de plus de 100000 habitants les plus pauvres de France (53%) des marseille vivent avec moins de 966 euros par mois donc le marseillais n’ayant pas de tunes du lundi au samedi je doute fort qu’il aille faire du leche-vitrine le dimanche

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  26. paul-rabia paul-rabia

    Quand les marseillais gagnerons autant que le senateur-maire jean Claude Gaudin peut être pourrons t’ils faire du shopping mais dites moi il y a 20 ans Martine Autre à fait voter la loi sur les 35 heures avoir une demi journée de repos supplémentaire non le dimanche doit rester un jour de repos point barre.

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