Nouvelles enseignes marseillaises : mais que fait la police ?
Depuis quelques années, nouveaux cafés et commerces de bouche fleurissent dans le centre de Marseille, reconnaissables notamment à leurs enseignes soignées. Malgré la volonté de se démarquer, ces devantures et leurs typographies finissent par se ressembler. Sous couvert de tradition et d’authenticité, elles sont désormais une des facettes de la gentrification.
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« René Girard part d’une théorie du désir, inspirée par la lecture de grands romanciers, selon laquelle nos désirs ne viennent pas de nous, ils sont imités. Le désir ne va pas d’un sujet à un objet selon une trajectoire linéaire mais, passant par la médiation d’un Autre (un modèle), il dessine un triangle. Le désir triangulaire fait du désir une relation (de dépendance) aux autres. Tout « sujet » a besoin d’un « modèle » pour savoir « quoi » désirer. Cela signifie que le désir d’avoir, (telle femme, tel poste, telle distinction etc.) est en vérité un désir d’être… Cela entraîne que les individus, en s’imitant les uns les autres, en désirant les mêmes choses, en devenant semblables, vont passer de l’admiration (qu’un fils a pour son père, par exemple) à l’envie. Seuls, des semblables peuvent s’envier, se jalouser, se haïr, entrer dans des relations, sournoises ou déclarées, de rivalité. Au passage, il faut revenir sur un préjugé : ce ne sont pas leurs différences qui dressent les hommes les uns contre les autres mais bien la perte de ces différences. »
Tous les tags se ressemblent, les nouvelles devantures idem. L’inclusivité forcée est-elle grosse des conflits à venir?
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C’est l’éternel débat sur l’évolution des centres-villes et quartiers populaires… la flambée des prix est un problème. Marseille est devenue pour des investisseurs un lieu à la mode où se faire du fric.
Toutefois, je trouve personnellement agréable cette évolution des façades, cette reouvertures de lieux de vie et de socialisation.
Tout le monde n’y va pas. Mais tout le monde allait il au bar pmu ?
Il est clair qu’ils attirent une clientèle plutôt trentenaire, des jeunes touristes, les jeunes neomarseillais. Mais aussi les jeunes marseillais partis pour les études ou le boulot, ou qui ont pu voyager ailleurs, en France et en Europe, qui sont contents de trouver ce types de lieux dans leur ville.
Il y a un renouvellement, un dynamisme qui fait du bien aussi.
Même si on ne fait que passer devant…
L’essentiel est dans les prix et .le respect du voisinage (bruit nocturne).
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Je ne trouve pas que ce soit vraiment un renouvellement si toutes les enseignes ont la même tête, vendent la même chose et surtout aux mêmes personnes. Ou sont les lieux alternatifs pour ceux qui n’ont pas les moyens ou qui trouvent ridicule de mettre 20 balles pour trois fleurs de saison ?
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Il y a certes une uniformisation et un côté bobo qui peut rebuter, pour autant ces enseignes ont le mérite d’être élégantes et de bien s’intégrer dans l’espace urbain, contrairement à certaines devantures horribles qu’ont peut voir sur certaines façades en centre-ville ( la canebière notamment).
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Qui de mieux qu’un jeune padawan tout droit sorti de Paris-Panthéon-Assas pour parler de gentrification à la Plaine ? 😂
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La gentrification a malheureusement ses excès, dont l’uniformisation est le plus désagréable. Mais là réalité est que Marseille en avait bien besoin.
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Oui l’uniformisation n’est pas réjouissante.
Mais à mon avis on se promenant dans ces quartiers ce qui est mon cas de temps en temps, que ce soit la plaine, notre-dame-du-mont, le cours Julien, ou encore l’avenue Foch, on y remarque effectivement des changements…qui se ressemblent ! Et effectivement des prix de consommation qui augmentent.
Mais bon, il y a certains endroits qui restent bien “crasseux” et moches..
C’est peut-être un mal pour un bien.
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“… l’imaginaire véhiculé par une façade, une typographie, est presque plus excluant que le prix” : il faut peut-être se calmer un peu. Ces nouveaux commerces, que certains voudront qualifier de “bobo”, ne s’adressent peut-être pas à tout le monde, mais ils ne sont pas les seuls dans ce cas et ce n’est pas la couleur de la devanture qui est en cause.
On peut plutôt se demander pourquoi il a fallu attendre qu’ils se créent pour qu’enfin un peu de sobriété apparaisse dans le paysage. On ne compte plus à Marseille les devantures tapageuses et les enseignes criardes, au mépris de l’immeuble qui les surplombe et, accessoirement, des règles d’urbanisme. Car il y a des règles, même si le je-m’en-foutisme habituel les a enterrées : https://marseillemissionpossible.wordpress.com/2013/12/05/centre-ville-decrepi-cherche-regles-durbanisme-desesperement/
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