Nouveau marché, nouvelle grève pour les éboueurs et cantonniers du privé
Vendredi, Marseille pourrait connaître une grève du ramassage des ordures et du nettoyage des rues. Plus particulièrement les cinq arrondissements gérés par le privé, dont les marchés sont en cours de renouvellement. Face aux inquiétudes des salariés sur le regroupement des périmètres et de nouvelles bennes à personnel réduit, la collectivité répond garantie de l'emploi.
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“on sent un relâchement dans certains secteurs”…comme ses collègues, madame Cordier se met à euphémiser à grande échelle. L’euphémisme devient un mode de communication de nos élus, “tout n’est pas totalement réglé à Noailles”, “l’eau du vieux port n’est pas si sale”… On peut leur proposer des formules à la demande : “la situation de la ville de Marseille n’est pas totalement désespérée”, “le fonctionnement des services de la métropole peut être optimisé”…
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Pas de grand chamboulement en perspective du point de vue des habitants: on peut malheureusement anticiper sans trop se tromper que les rues seront toujours aussi sales… A quand des cantonniers qui font leur travail correctement? Il semblerait que personne ne leur a jamais appris comment on nettoie efficacement une rue! Je pense qu’il y a non seulement un problème de gens qui ne travaillent pas beaucoup, mais dans ceux qui travaillent un grand nombre ne le font pas correctement. C’est tout de même incroyable!!
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Pour les cantonniers c’est sûr, c’est une question d’encadrement et de formation pour des gens qui ont souvent été placés là pour des services rendus, comme l’affichage électoral des partis. Là ils ont une planque et se taisent.
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Si l’on peut comprendre que la défense de l’emploi soit au coeur des préoccupations syndicales – sans justifier nécessairement les grèves “préventives”, surtout quand les dispositions légales ou conventionnelles prévoient la reprise du personnel en cas de changement de délégataire -, il ne faudrait pas qu’elle bloque toute réflexion sur la gestion des ordures ménagères à Marseille. Et il ne faudrait pas non plus qu’elle interdise toute réduction du coût de la collecte, dans une ville où il est parmi les plus élevés de France (http://www.quechoisirmarseille.fr/cout-des-ordures-a-marseille)…
L’équation qui consiste à raisonner un contrat sur le seul critère du volume d’ordures à ramasser et sur l’emploi qui en découle interdit toute politique de réduction des déchets à la source et tout développement du recyclage. Sur ce dernier point, nous sommes à la traîne, et de loin, à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône, par rapport au taux moyen de recyclage en France ; or les filières de recyclage, si elles se développaient, créeraient des emplois qui pourraient probablement compenser les disparitions d’emplois de rippeurs.
Il est grand temps de ne plus considérer la question du ramassage des ordures ménagères que comme “une prestation à effectuer” à volume et moyens constants… Mais il est vrai que, grâce à Gaudin, nous avons un incinérateur à remplir obligatoirement d’un volume prévu au contrat pendant encore une quinzaine d’années, ce qui bloque durablement les évolutions nécessaires…
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Un article intéressant sur les villes qui visent le “zéro déchet”, ou plutôt le 100 % de recyclage : http://madeinmarseille.net/18432-ville-zero-dechet-monde/
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