“Nous avons strictement le même problème de tourisme de masse qu’à Barcelone”

Interview
le 3 Oct 2022
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Après une saison touristique bien remplie, plusieurs voix citoyennes se sont élevées contre "le tourisme de masse". Une critique que partage la mairie de Marseille. Pour Marsactu, l'élu au tourisme, Laurent Lhardit, esquisse la stratégie de développement touristique pour l'année prochaine.

Une file de croisiéristes attend de partir en excursion, à l
Une file de croisiéristes attend de partir en excursion, à l'été 2018. (Photo : VA)

Une file de croisiéristes attend de partir en excursion, à l'été 2018. (Photo : VA)

L’automne vient de pointer le bout de son nez et permet de regarder la saison estivale dans le rétro : comme l’année précédente, Marseille a encore eu la cote. Des millions de touristes sont venus visiter son littoral de carte postale et ses ruelles bien à elle. Un phénomène qui participe forcément à l’économie locale. Mais à quel prix ? Pollution, problèmes de logement, surfréquentation… Pour certains, Marseille est victime du tourisme de masse. La semaine dernière encore, une manifestation sur le Vieux-port dénonçait le phénomène.

Comment se positionne la mairie de Marseille sur le sujet ? En janvier, elle va récupérer la gestion de l’office du tourisme, qui revenait jusqu’ici à la métropole. Une feuille de route sera alors présentée. En attendant cette échéance, Marsactu a questionné l’élu chargé de l’économie et du tourisme sur la stratégie à adopter face à l’attractivité en plein essor de la ville. Ventilation du flux touristique, séjour de longue durée, régulation… Pour Laurent Lhardit, le touriste bienvenu à Marseille est davantage la famille qui loue un appartement à la semaine qu’un croisiériste qui ne passe ici que quelques heures, dans un circuit all inclusive.

Comment qualifieriez-vous l’été 2022 ?

Laurent Lhardit, élu à l’économie, à l’emploi et au tourisme. Photo : DR

Excellent, du point de vue de la fréquentation touristique. Nous avons la confirmation que Marseille est une ville attractive avec des chiffres conséquents. Au moment du Covid, nous avons cru qu’il y avait une spécificité qui n’allait pas durer, mais les choses ont l’air de s’installer.

Vous parlez de chiffres conséquents, pouvez-vous nous en citer ?

Oui et non. Globalement, il y a à Marseille entre 4 et 5 millions de visiteurs par an, concentrés entre le mois de juin et le mois de septembre. Mais nous n’avons que des évaluations. C’est selon moi le premier sujet du développement d’une nouvelle politique touristique : il faut disposer d’indicateurs fiables. Aujourd’hui, les indicateurs ne sont composés que des chiffres de l’hôtellerie, des locations de courte durée, de fréquentation des plages…

L’office du tourisme ne dispose pas d’outil pour évaluer et mettre en œuvre la politique touristique de la ville. Ce sont donc des choses que l’on va mettre en place à partir de l’année prochaine, lorsque la Ville sera en maîtrise de l’office du tourisme.

Nous allons revenir sur la question de la gestion de l’office du tourisme plus tard, mais, aujourd’hui, vous considérez ne pas avoir assez de données pertinentes et crédibles ?

Les chiffres autour de la fréquentation des plages sont intéressants pour savoir quels dispositifs mettre en place autour. Mais ils ne sont pas révélateurs de la fréquentation de la ville tout au long de l’année. C’est exactement la même chose sur les chiffres de l’hôtellerie. Aujourd’hui, des gens viennent à Marseille en famille ou chez des amis. Ce sont des choses que l’on doit chiffrer précisément pour adapter la politique publique.

J’ai dit 4 à 5 millions, mais si j’avais dit 8 millions qu’est-ce que ça change ? Il faut savoir à quels endroits cela peut représenter un signal faible ou à quel moment cela représente un problème. Le chiffre global est un chiffre de marketing, il nous faut savoir dans le détail la typologie de la fréquentation.

“Le tourisme de masse se caractérise par des phénomènes de surfréquentation,dans des lieux bien spécifiques. Le Vieux-Port, Notre-Dame-de-la-Garde, les Calanques et dans une certaine mesure les plages sont concernées”.

Considérez-vous que Marseille est touchée par le tourisme de masse ?

Oui, si l’on considère que le tourisme de masse se caractérise par des phénomènes de surfréquentation, qui se concentrent sur des lieux bien spécifiques. Le Vieux-Port, Notre-Dame-de-la-Garde, les Calanques et dans une certaine mesure les plages sont concernées.

Quand on pense au tourisme de masse, on pense à des villes comme Barcelone. Pourtant, Marseille semble loin de ce phénomène qui touche une grande partie de cette ville et engendre dans de nombreux quartiers des problèmes de logement pour les Barcelonais.

Nous avons strictement le même problème à Marseille.

Mais pas à la même échelle…

La concentration de locations de courte durée pose des problèmes dans des endroits dans lesquels il n’y a plus de biens à la location longue durée. Évidemment que certains quartiers ne sont pas concernés. Mais dans l’hypercentre, à part pour l’habitat très dégradé qui est habité par des personnes pauvres, il y a une pression sur les prix.

Et pour vous, ce phénomène est lié au tourisme de masse ?

En partie oui. Il y a plusieurs facteurs, mais le phénomène de location de courte durée concourt à cette pression sur les prix.

La surfréquentation touristique est un sujet fort dans les Calanques comme ici à En-Vau en 2020. (Photo: LB)

Comment peut-on concilier accueil des touristes et vie quotidienne des Marseillais ?

Les deux vont ensemble. C’est parce qu’on est capable de développer une politique d’accueil de qualité qu’on va arriver à concilier le tourisme avec la vie des Marseillais. Le tourisme de masse a un impact négatif sur le mode de vie, le confort et le bien-être des habitants. Le tourisme de masse tue progressivement ce dont il vit. Vous venez à Marseille parce que vous avez une certaine image de la ville, mais cette image, c’est celle que vous tuez avec le tourisme de masse.

Vous avez sûrement lu sur les réseaux sociaux le mot-clé #NeVenezPas, ou bien aperçu les tags “Tourist go home” à Malmousque ou sur le chemin de Sugiton par exemple. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

C’est un signal que le tourisme ne peut être un sujet traité globalement, sous l’angle d’une industrie touristique qui nourrit une partie de l’économie marseillaise. C’est un phénomène qu’il faut regarder en face et réguler. Il faut appliquer une politique propre à la ville pour que cette activité continue à se développer à Marseille. Et quand je dis développer, je parle de manière qualitative et pas quantitative.

Vous souhaitez également mieux ventiler le flux touristique sur la ville, avez-vous des exemples d’actions ?

Oui, prenez par exemple les 9e et 10e arrondissements. Il y a des endroits fabuleux. Ou le centre de thalassothérapie vers le château de la Buzine [11e, ndlr]. Toute l’histoire de Pagnol se déroule entre là et Aubagne. Il y a des lieux et des infrastructures qui sont sous-exploités et qu’il faut mettre en avant.

Oui mais comment y pousser les touristes ?

En associant les mairies d’arrondissements. Le maire du 9/10, ou celle du 1/7, ou celle du 13/14 n’ont pas du tout la même appréciation du tourisme. Certains sont emmerdés, d’autres ne voient jamais les touristes. À chacun de voir quelle appréciation est portée sur le tourisme, puis de proposer un plan d’actions.

Le Vieux-Port est le cœur de la fréquentation touristique en été. (Photo : C.By)

À quoi ressemble votre touriste modèle ?

C’est une famille. Le tourisme familial se développe de plus en plus au travers des locations de courte durée. Il y a des inconvénients et des avantages sur ce type de location. Certaines personnes viennent vivre pendant une semaine, quinze jours, un mois à Marseille et consomment comme des Marseillais. Dans ce cas-là, l’économie touristique pénètre l’économie locale.

Ce tourisme-là semble être l’inverse du croisiériste qui ne reste sur place qu’un jour, voire quelques heures. Vous avez envoyé un signal fort en quittant le Club de la croisière. Finalement, quelles sont vos marges de manœuvre pour réguler ce type de tourisme que vous décriez ?

Je reconnais qu’il y a une économie de la croisière, la première étant celle qui touche aux activités du port. Mais nous constatons que la stratégie de développement des croisières sur Marseille entre en contradiction avec la stratégie de développement du tourisme sur la ville. Le Club de la croisière n’est pas un lieu de débat mais un lieu de promotion de la croisière.

Cependant, nous dialoguons avec Costa, MSC, Ponant et le Grand port maritime de Marseille en leur demandant comment ils peuvent s’adapter à la stratégie de développement de la Ville. Sans parler de pollution, nous cherchons par exemple à réduire l’effet de stress et de pression sur la ville quand arrive un bateau.

Certains élus dans votre majorité ont pu dire qu’ils préféraient accueillir quelques touristes qui consomment beaucoup que beaucoup qui consomment peu. Êtes-vous sur cette même ligne ?

Le sujet est complexe. Oui, je peux rejoindre l’idée que quelqu’un qui consomme en étant touriste à Marseille, c’est quelqu’un qui va faire vivre l’économie locale.

Mais attention à ce dont on parle. Les volumes de dépenses, lorsqu’ils sont orientés uniquement vers des activités spécifiques créées pour les touristes, ne sont pas dans la cible. Nous voulons des touristes qui consomment la ville comme le font les Marseillais. Parfois, ils consomment et parfois, ils ne consomment pas. On ne recherche pas un revenu spécifique.

“Ce que l’on recherche, c’est d’éviter d’avoir des gens qui viennent uniquement la journée.”

Pourtant, ce genre de commentaire donne l’impression que la majorité de gauche préférerait des touristes plus aisés ?

Cela vous en donne peut-être l’impression, mais ce n’est pas le cas. Ce que l’on recherche, c’est d’éviter d’avoir des gens qui viennent uniquement la journée. On ne cherche pas forcément à ce que les gens dépensent plus, mais que les gens soient résidents sur Marseille. La Ville ne cherche pas des touristes plus riches.

L’intérêt c’est que les touristes viennent consommer en surajout des consommations des Marseillais eux-mêmes. Quelques touristes vont aller dans les files d’attente de Louis Vuitton, et d’autres vont trouver génial de trouver un couscous à 7 euros chez Saf-Saf [un restaurant du 1er arrondissement, ndlr].

À partir de janvier, la Ville récupère l’office du tourisme, qui était jusqu’alors entre les mains de la métropole. Concrètement, qu’est-ce que cela va changer ?

Marseille, comme beaucoup d’autres villes, a fait le choix de s’appuyer sur l’office du tourisme pour mettre en place sa stratégie de développement du tourisme. Au sein des services de la Ville de Marseille, vous n’avez pas une ligne budgétaire, ni un agent affecté au tourisme. Ou juste un, pour les relations avec l’office du tourisme.

À partir de janvier, nous allons récupérer l’outil de développement touristique. Nous allons donc appliquer la stratégie de la Ville et non celle de la métropole.

Quelles seront vos premières actions ?

Nous aurons enfin des outils de mesure précis. Nous mènerons donc une évaluation pour avoir, au fur et à mesure des saisons, les typologies de fréquentation. Nous pourrons, en fonction, prendre un certain nombre d’initiatives.

Nous pourrons également coller plus étroitement la politique culturelle de la Ville avec celle du tourisme. J’ai ainsi suggéré que l’adjoint à la culture fasse, au même titre que l’adjoint au tourisme, partie de la gouvernance de l’office du tourisme, comme membre de droit. Ce signe est important, il montre qu’on pense au développement d’un tourisme culturel.

La mise à niveau des infrastructures, sera aussi très importante sur les espaces publics, par rapport à la fréquentation touristique. Mais nous serons également obligés d’aller vers des actions de régulation, comme ce qui est fait dans les Calanques. Certaines personnes disent que l’on ne peut pas réguler, mais tout le monde régule, dans n’importe quel grand monument. Au Louvre, quand le 15 000e visiteur est entré, ils ferment la porte. Tout cela, cette stratégie, nous la présenterons au début de l’année prochaine.

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Commentaires

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  1. La liseuse La liseuse

    Un article truffé de fautes d’orthographe…

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  2. MarsKaa MarsKaa

    Il y a du pain sur la planche. Et peu de moyens. Mais le constat, l’analyse et les objectifs me semblent bons pour partir sur de nouvelles bases.
    Voir ce qu’il se passe ailleurs (Barcelone, Venise, …) et s’appuyer sur des travaux de chercheurs (geographes notamment, qui croisent des données économiques, sociologiques et “territoriales” dans leurs études) est indispensable.

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  3. Pussaloreille Pussaloreille

    A propos des chiffres, la Ville ne pourrait-elle s’appuyer en partie sur ceux de Provence Tourisme ? il y a quand même des compétences ici et là : on n’est pas obligé de tout réinventer au motif que la « politique » impose de vilipender le boulot du voisin. Encore faut-il pouvoir y accéder…

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  4. MaxMama13 MaxMama13

    N’y a-t-il pas une contradiction entre la volonté affirmée de voir des touristes qui résident à Marseille et le manque criant de locations à l’année pour les Marseillais ? Croit-il que ces touristes vont tous se loger dans les hôtels 3 ou 4 étoiles qui pullulent ? Au vu de l’inflation et des difficultés financières, les Airbnb vont croître, les logeurs y trouvant un bénéfice d’appoint et les touristes étant fauchés. Ils comptent bétonner pour compenser ? Absurde.

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    • Piou Piou

      C’est évoqué dans l’entretien comme étant un des principaux problèmes à résoudre.

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    • Zumbi Zumbi

      Si on commence réellement par faire un diagnostic d’ensemble, en envisageant aussi froidement que possible l’ensemble des contradictions en jeu, plutôt que de taper sur le premier qui parle, on a peut-être une chance d’avancer un peu…

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  5. barbapapa barbapapa

    Concernant les plages, la mairie a pris un arrêté changeant la destination de 2 plages : Petit Roucas et 1/2 Prado Nord en zones pour kites et école de voile, pendant 2 ans, pour cause de JO. De fait, les touristes et les marseillais se trouvent rejetés des plages ou doivent s’entasser sur les maigres plages restantes – avec en plus des engins de mort qui naviguent à grande vitesse tout près d’eux. Bonjour la plage ! Il faut savoir que la Cour des Comptes a fortement dénoncé ces pratiques, mais pour l’instant la mairie fait la sourde oreille ???
    “La Cour des Comptes se veut très claire : l’organisation des épreuves de voile à Marseille doit être agréée par la population, et pour ce faire, les plages, notamment celle du Prado, devront être totalement accessibles durant la durée des jeux, condition importante d’acceptation de la manifestation et enjeu d’ordre public”
    Source : https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/6859286/plage-du-petit-roucas-les-jo-font-monter-la-pression.html

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    • petitvelo petitvelo

      Et les touristes vont finir par “consommer la plage” comme les marseillais en filant sur la côte bleue ou celle d’azur (La Ciotat) concurrents métropolitains …

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  6. Nath Nath

    Quelques commentaires pour pointer quelques contradictions dans le discours de Mr Lhardit.
    Je travaille dans le tourisme depuis 10 ans à Marseille :
    -bizarre la plupart des groupes étrangers que je rencontre restent au moins une nuit .Ils consomment de l’hôtel,du restaurant,des excursions en bateau,des visites de l’Office du tourisme, des taxis.
    – ils ne vont pas vraiment à la plage et souvent ne sont pas équipés pour aller marcher dans les Calanques, sauf excursionnistes évidemment .
    – le tourisme familial oui, il va à la plage ,plus balades dans les Calanques donc participent à la surpopulation des lieux
    – la Ville privilégie les visites gratuites pour les marseillais…est ce vraiment une bonne chose d’ailleurs ? Les touristes sont souvent prêts à payer eux. Je dirais même que c’est mieux de faire payer un peu les marseillais pour un service fourni, ça les responsabilise et qui peut se permettre de travailler gratuitement aujourd’hui ?
    – je doute que le touriste de croisière aille à la plage et dans les Calanques…pas le temps,pas d’équipements.
    – Il y a en effet des problèmes d’usage de l’espace public ,de surpopulation dans le centre ville qui manque de sécurité de propreté même s’il y a des progrès ! Mais qui a décidé d’accueillir la restitution de la grotte Cosquer ,tout près du centre ville et du Mucem et de rajouter ainsi du tourisme d’un jour?
    Bon voilà on pourrait en rajouter.

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    • eolienne eolienne

      Des touristes qui résident à Marseille et le manque criant de locations à l’année pour les Marseillais, voilà un autre problème pour lequel il faut réguler les investissements d’appartements loués en “RBnB” au détriment des investissements en logements sociaux ou à un prix abordable.

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  7. Melanisette Melanisette

    L’article du TIME a déjà fait largement la promotion de Marseille …
    Est ce qu’un tourisme de masse est souhaitable quelque soit l’endroit ?

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  8. Patafanari Patafanari

    C’est passagé. Un effet de mode. Ils sont venus une fois, ils ne reviendront plus.

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  9. Oreo Oreo

    Toute la façade littorale, la Plaine, le cours Juluen, la piétonisation de l’hypercentre, les abords de Vélodrome, tout cela à été réaménagé depuis 30 ans pour les loisirs, le tourisme, le shoping, la consommation… Même Noailles joue au souk oriental à la Marrakech. La civilisation des loisirs tristes et vide tient le haut du pavé. Le mal est fait, il est orofond.

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    • Melanisette Melanisette

      Tout à fait de votre avis.
      On parle bien que de « pouvoir d’achat ». Acheter ou ne pas acheter, consommer comme seule façon d’exister, c’est tellement triste.
      Marseille ce n’est pas ça pour moi qui y suis née et qui y ai grandi et qui y vis, en tout ça pas la vitrine que l’on en fait ou quelques uns cherchent à s’encanailler de manière totalement artificielle sans accueillir cette ville et ses habitants juste comme ils sont.

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  10. Assedix Assedix

    Merci Violette Artaud d’avoir tenté de placer le “problème” à sa juste place, même si c’était visiblement peine perdue. Le sujet est vraiment intéressant et ça vaudrait vraiment le coup d’y revenir en interrogeant quelqu’un de plus sérieux. Pas quelqu’un qui veut nous faire croire que la pression touristique est “strictement” la même à Marseille, qui a gagné 80000 habitants depuis 1999, soit près de 10%, qu’à Venise qui en perd.

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    • Assedix Assedix

      Mea culpa: l’exemple de Venise venait des commentaires, pas de l’article. Mais même avec Barcelone, qui accueille des touristes toute l’année, les différences sont considérables.

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