“Nous avons strictement le même problème de tourisme de masse qu’à Barcelone”
Après une saison touristique bien remplie, plusieurs voix citoyennes se sont élevées contre "le tourisme de masse". Une critique que partage la mairie de Marseille. Pour Marsactu, l'élu au tourisme, Laurent Lhardit, esquisse la stratégie de développement touristique pour l'année prochaine.
Une file de croisiéristes attend de partir en excursion, à l'été 2018. (Photo : VA)
Commentaires
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Un article truffé de fautes d’orthographe…
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Il y a du pain sur la planche. Et peu de moyens. Mais le constat, l’analyse et les objectifs me semblent bons pour partir sur de nouvelles bases.
Voir ce qu’il se passe ailleurs (Barcelone, Venise, …) et s’appuyer sur des travaux de chercheurs (geographes notamment, qui croisent des données économiques, sociologiques et “territoriales” dans leurs études) est indispensable.
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A propos des chiffres, la Ville ne pourrait-elle s’appuyer en partie sur ceux de Provence Tourisme ? il y a quand même des compétences ici et là : on n’est pas obligé de tout réinventer au motif que la « politique » impose de vilipender le boulot du voisin. Encore faut-il pouvoir y accéder…
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N’y a-t-il pas une contradiction entre la volonté affirmée de voir des touristes qui résident à Marseille et le manque criant de locations à l’année pour les Marseillais ? Croit-il que ces touristes vont tous se loger dans les hôtels 3 ou 4 étoiles qui pullulent ? Au vu de l’inflation et des difficultés financières, les Airbnb vont croître, les logeurs y trouvant un bénéfice d’appoint et les touristes étant fauchés. Ils comptent bétonner pour compenser ? Absurde.
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C’est évoqué dans l’entretien comme étant un des principaux problèmes à résoudre.
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Si on commence réellement par faire un diagnostic d’ensemble, en envisageant aussi froidement que possible l’ensemble des contradictions en jeu, plutôt que de taper sur le premier qui parle, on a peut-être une chance d’avancer un peu…
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Concernant les plages, la mairie a pris un arrêté changeant la destination de 2 plages : Petit Roucas et 1/2 Prado Nord en zones pour kites et école de voile, pendant 2 ans, pour cause de JO. De fait, les touristes et les marseillais se trouvent rejetés des plages ou doivent s’entasser sur les maigres plages restantes – avec en plus des engins de mort qui naviguent à grande vitesse tout près d’eux. Bonjour la plage ! Il faut savoir que la Cour des Comptes a fortement dénoncé ces pratiques, mais pour l’instant la mairie fait la sourde oreille ???
“La Cour des Comptes se veut très claire : l’organisation des épreuves de voile à Marseille doit être agréée par la population, et pour ce faire, les plages, notamment celle du Prado, devront être totalement accessibles durant la durée des jeux, condition importante d’acceptation de la manifestation et enjeu d’ordre public”
Source : https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/6859286/plage-du-petit-roucas-les-jo-font-monter-la-pression.html
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Et les touristes vont finir par “consommer la plage” comme les marseillais en filant sur la côte bleue ou celle d’azur (La Ciotat) concurrents métropolitains …
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Quelques commentaires pour pointer quelques contradictions dans le discours de Mr Lhardit.
Je travaille dans le tourisme depuis 10 ans à Marseille :
-bizarre la plupart des groupes étrangers que je rencontre restent au moins une nuit .Ils consomment de l’hôtel,du restaurant,des excursions en bateau,des visites de l’Office du tourisme, des taxis.
– ils ne vont pas vraiment à la plage et souvent ne sont pas équipés pour aller marcher dans les Calanques, sauf excursionnistes évidemment .
– le tourisme familial oui, il va à la plage ,plus balades dans les Calanques donc participent à la surpopulation des lieux
– la Ville privilégie les visites gratuites pour les marseillais…est ce vraiment une bonne chose d’ailleurs ? Les touristes sont souvent prêts à payer eux. Je dirais même que c’est mieux de faire payer un peu les marseillais pour un service fourni, ça les responsabilise et qui peut se permettre de travailler gratuitement aujourd’hui ?
– je doute que le touriste de croisière aille à la plage et dans les Calanques…pas le temps,pas d’équipements.
– Il y a en effet des problèmes d’usage de l’espace public ,de surpopulation dans le centre ville qui manque de sécurité de propreté même s’il y a des progrès ! Mais qui a décidé d’accueillir la restitution de la grotte Cosquer ,tout près du centre ville et du Mucem et de rajouter ainsi du tourisme d’un jour?
Bon voilà on pourrait en rajouter.
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Des touristes qui résident à Marseille et le manque criant de locations à l’année pour les Marseillais, voilà un autre problème pour lequel il faut réguler les investissements d’appartements loués en “RBnB” au détriment des investissements en logements sociaux ou à un prix abordable.
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L’article du TIME a déjà fait largement la promotion de Marseille …
Est ce qu’un tourisme de masse est souhaitable quelque soit l’endroit ?
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C’est passagé. Un effet de mode. Ils sont venus une fois, ils ne reviendront plus.
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Toute la façade littorale, la Plaine, le cours Juluen, la piétonisation de l’hypercentre, les abords de Vélodrome, tout cela à été réaménagé depuis 30 ans pour les loisirs, le tourisme, le shoping, la consommation… Même Noailles joue au souk oriental à la Marrakech. La civilisation des loisirs tristes et vide tient le haut du pavé. Le mal est fait, il est orofond.
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Tout à fait de votre avis.
On parle bien que de « pouvoir d’achat ». Acheter ou ne pas acheter, consommer comme seule façon d’exister, c’est tellement triste.
Marseille ce n’est pas ça pour moi qui y suis née et qui y ai grandi et qui y vis, en tout ça pas la vitrine que l’on en fait ou quelques uns cherchent à s’encanailler de manière totalement artificielle sans accueillir cette ville et ses habitants juste comme ils sont.
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Merci Violette Artaud d’avoir tenté de placer le “problème” à sa juste place, même si c’était visiblement peine perdue. Le sujet est vraiment intéressant et ça vaudrait vraiment le coup d’y revenir en interrogeant quelqu’un de plus sérieux. Pas quelqu’un qui veut nous faire croire que la pression touristique est “strictement” la même à Marseille, qui a gagné 80000 habitants depuis 1999, soit près de 10%, qu’à Venise qui en perd.
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Mea culpa: l’exemple de Venise venait des commentaires, pas de l’article. Mais même avec Barcelone, qui accueille des touristes toute l’année, les différences sont considérables.
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