"Nous allons recruter plus de 700 personnes à Marignane"

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le 22 Mar 2013
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"Nous allons recruter plus de 700 personnes à Marignane"
"Nous allons recruter plus de 700 personnes à Marignane"

"Nous allons recruter plus de 700 personnes à Marignane"

6,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, plus 15% par rapport à 2012, le leader mondial des hélicoptères a encore bouclé une année exceptionnelle, portée par notamment le développement des marchés dans les pays émergents, même si les marchés de la défense en Europe sont en baisse. Ce qui est "largement compensé par les ventes dans le civil et surtout par la vente de services (formation, maintenance, documentation technique)", nous a expliqué la responsable emploi et marketing chez Eurocopter, Béatrice Sommervogel.

Eucopter a aujourd'hui trois sites en Europe, un en Allemagne avec 4000 salariés et 2 en France, l'un à La Courneuve de près de 1000 salariés, qui va bientôt déménager au Bourget, et l'autre à Marignane, où est le siège social de l'entreprise, son management, et où travaillent la majorité des salariés. La filiale d'EADS construit également des usines hors Europe, là où sont aujourd'hui ses principaux marchés, comme au Brésil ou en Australie, mais ça n'a pas d'impact sur l'emploi en France, nous a assuré Mme Sommervogel. En revanche, l'entreprise a du mal à recruter dans la région pour des raison d'attractivité des métiers industriels :

peu de jeunes ont envie de faire de l'usinage

explique la responsable des RH. Mais aussi aussi par ce que notre région n'est pas reconnue comme un bassin de recrutement pour l'aéronautique, et manque de formation à ces métiers, à l'inverse de Midi-Pyrénées par exemple :

petit à petit on essaie de faire en sorte qu'il y ait des recrutements dans la région, et on a besoin de compétences qu'on est prêts à former

veut rassurer Béatrice Sommervogel. Un mal bien français qui veut qu'on dévalorise les métiers industriels, et leurs formations, par rapport à ce qu'il se passe en Allemagne, des jobs pourtant souvent correctement payés et avec des perspectives d'évolutions. Mme Somervogel reste optimiste "on avance, notamment grâce à la formation en alternance" et qui souhaite se rapprocher encore plus du bassin d'emploi local : "l'une des raisons pour lesquelles nous avons souhaité être un des partenaires principaux de Marseille capitale culturelle 2013". A vos CV.

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Commentaires

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  1. gm gm

    une nouvelle plutôt bonne ,non ?

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