Méduses : les scientifiques ont besoin de vous

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le 15 Juil 2010
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Méduses : les scientifiques ont besoin de vous
Méduses : les scientifiques ont besoin de vous

Méduses : les scientifiques ont besoin de vous

Le gratin mondial des chercheurs sur les méduses est réuni jusqu’à vendredi à Buenos Aires. Dans le lot, Delphine Thibault-Botha, spécialiste des méduses au centre d’océanologie de Marseille. A la question de la journaliste Audrey Garric qui lui demande si ces sales bestioles (désolé mauvais souvenir) prolifèrent ces dernières années, elle répond : « plus de 80 % des scientifiques présents au colloque ont répondu “peut-être” à cette question. On manque en effet de données pour mesurer l’évolution du nombre de méduses sur l’ensemble de la planète. » Par contre pour l’étang de Berre c’est certain : ça gaze pour les méduses, assure-t-elle.

Bref, on n’en sait pas des masses, mais vous avez l’occasion de faire avancer la science : son labo fait partie du programme Jellywatch de la Commission scientifique de la Mer Méditerranée. Vous pouvez d’ores et déjà envoyer un mail à jellywatch@com.univmed.fr en précisant l’espèce, le nombre, les circonstances (un peu d’aide pour les identifier est fournie à cette adresse).

Pas très loin de Nice, un autre labo a eu la même idée. Cette fois-ci, un portail vous permet de vous inscrire, de remplir un questionnaire et de visionner le tout sur une jolie carte. On y en apprend aussi un peu plus sur les méduses, notamment que faire en cas de piqûres. Coordonné par le Pôle Mer Paca, ce programme est aussi intéressé par les endroits où il n’y en a pas. Une bonne excuse pour sillonner les plages de la côte et un bon filon pour savoir où tremper ses petons tranquille… Pour une perspective globale, des scientifiques américains recensent les « apparitions » sur le site jellywatch.

Mais au fait, qu’est-ce qui fait pousser les méduses ? Il y a des explications naturelles bien sûr, mais Delphine Thibault-Botha précise que « l’augmentation des pollutions chimiques et l’augmentation des constructions sur le littoral qui offrent un support aux méduses pour se reproduire. Enfin, la surpêche réduit le nombre d’espèces avec lesquelles les méduses sont en compétition pour la nourriture« , comme le thon rouge. Entre le bétonnage de la côte, le complexe de Fos et les thoniers marseillais, ça s’annonce mal…

Un lien Thon rouge : méduses, Mourad Kahoul, même combat, sur Marsactu

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