Marsatac fait son Bilan Carbone et consomme l'équivalent de 36 tours du monde en voiture

À la une
par prammah
le 25 Mar 2010
5
Marsatac fait son Bilan Carbone et  consomme l'équivalent de 36 tours du monde en voiture
Marsatac fait son Bilan Carbone et consomme l'équivalent de 36 tours du monde en voiture

Marsatac fait son Bilan Carbone et consomme l'équivalent de 36 tours du monde en voiture

Alors que le gouvernement vient de renoncer à la taxe carbone, Marsatac, festival de l’été indien marseillais et référence en matière de musiques actuelles et cultures électroniques, pousse un peu plus loin sa réflexion sur l’organisation d’une manifestation durable et solidaire. Pour cela les organisateurs ont souhaité faire le bilan carbone de la dernière édition. La  méthode de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre a été développée par l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Adem).

Et le résultat est édifiant, Marsatac consomme 100 tonnes de carbone, chiffre qui représente les émissions de 43 français sur une année ou bien encore l’équivalent de 1.450.000 km en voiture (cylindrée moyenne), soit 36 tours du monde.

A regarder de plus près ces chiffres, on s’aperçoit que ce sont les visiteurs qui polluent le plus. Malgré le dispositif de transports en communs mis en place, ce sont les festivaliers s’étant rendus au Dock des Suds en voiture, qui gonflent les statistiques. A eux seuls les visiteurs représentent 72% des émissions.

Conscients, de la valeur de ces chiffres, les organisateurs de Marsatac envisagent de renforcer les mesures écolos qu’ils avaient déjà prises ( gestion des matériaux et déchets, transports doux encouragés, énergie maitrisée, dématérialisation de la communication, sensibilisation…) mais aussi revoir certaines de leurs priorités. Des pistes sont en cours de réflexion pour 2010 et pour les années à venir avec pour objectif, de devenir neutre en CO2. Bien sûr ils ont dans leur ligne de mire les moyens de transports utilisés par les festivaliers, les partenaires et les prestataires. Le but etant de  limiter au mieux les répercussions des gazs à effets de serre sur l’environnement et de sensibiliser ses festivaliers à un des principal enjeu de ce 21ème siècle.

Reste à savoir où se déroulera la prochaine édition car selon le lieu choisi ( La friche de la Belle de Mai est en cours d’étude), l’accessibilité et donc les déplacements en voitures ne seront pas les mêmes.

Un lien Voir le communiqué sur le site de Marsatac

Un lien Des festivals de plus en plus impliqués un excellent article à lire sur La scène

Un lien Festivals : le développement durable en tournée…, une interview de Yann Rivoal, ancien directeur des Vieilles charrues à lire sur Toogezer, le magazine de la terre et des hommes.

Un lien Maurice Di Nocera aiguille Marsatac vers la Friche de la Belle de Mai, à lire sur Marsinfos

Cet article vous est offert par Marsactu
Marsactu est un journal local d'investigation indépendant. Nous n'avons pas de propriétaire milliardaire, pas de publicité ni subvention des collectivités locales. Ce sont nos abonné.e.s qui nous financent.

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. mars-attac mars-attac

    Pas sûre que cette auto-analyse, quoique respectable et utile pour imaginer un festival “écolo”, soit de bonne augure pour marsatac qui se tire un peu une balle dans le pied à l’heure où le festival se cherche toujours un lieu pour exister… à moins que ce ne soit l’occasion de l’imaginer dans un lieu plus sain, plus bio, plus beau-beau…

    Signaler
  2. danie danie

    un des moyens pour les festivaliers de ne pas polluer est de ne pas venir, au moins tout le monde sera content et la planète dira merci aux abstentionnistes mais est ce bien le but du festival ?

    Signaler
  3. festivalier festivalier

    On est toujours sans nouvelles d’un prochain lieu et donc on va allègrement vers un bilan totalement nul de CO2 pour l’édition 2010, enfin pas nul car on peut supposer que les gens du festival contribuent déjà au bilan noir. On évitera quand même la pollution des vilains festivaliers pollueurs et c’est déjà ça. Plus sérieusement, on vient d’éviter la taxe carbone mais on va se coltiner pendant longtemps des bilans carbone auquel personne ne comprend strictement rien sinon que Borloo avait parlé de business vert et c’est un vrai business car on paye des gens, des agences gouvernementales avec fonctionnaires (ADEM) pour ces fameux bilans carbone.
    Enfin, les bobos écolos gouvernementaux sont contents et ça les occupe mais si on avait un lieu et une programmation, on serait un peu plus dans ce qui intéresse les festivaliers, même pollueurs.

    Signaler
  4. un-autre-festivalier un-autre-festivalier

    @festivalier
    Tu crois vraiment qu’ils se félicitent de cette situation (pas de lieu) et qu’ils ne font pas tout pour y remédier ? Comme d’habitude les gens râlent, et c’est normal, mais tapent toujours sur les mauvaises personnes ! Et au niveau du festivaliers pollueurs c’est pareil, renseigne toi pourquoi il n’y a pas plus de transport en commun pour venir au festival (metro fermé après 21h !) c’est pas la faute aux organisateurs…

    Signaler
  5. Ludovic Ludovic

    L’objectif du bilan Carbone est d’évaluer, réduire et compenser les émissions de gaz à effet de serre (GES). Leur impact sur le réchauffement climatique est reconnu comme étant une menace pour notre avenir.
    source: http://www.consultant-carbone.net

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire