L’extension du marché à la sauvette de Noailles crée des tensions avec les riverains

Actualité
le 3 Juil 2023
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Le marché des biffins au croisement de la rue d’Aubagne et de la rue Rodolphe-Pollak s’étend et s’installe dans la durée, provoquant l’ire des résidents et attirant l’attention de la mairie

Marché à la sauvette à Noailles. (Photo : CS)
Marché à la sauvette à Noailles. (Photo : CS)

Marché à la sauvette à Noailles. (Photo : CS)

Le contraste est frappant. En bas de la rue d’Aubagne, une poignée de restaurants et de commerces chics, dont la Maison des nines, ce café-cantine devenu symbole d’une forme de gentrification avec sa soirée bouillabaisse à 48 euros, annulée après un appel à manifester. Mais quelques dizaines de mètres plus haut, l’ambiance est toute autre. Au croisement de la rue Rodolphe-Pollak, des vendeurs à la sauvette s’installent quasiment tous les jours, dès le matin, afin de vendre leurs produits de seconde main : chargeurs, matériel de bricolage, portables, électroménager, t-shirts, casquettes, etc. “Ici, c’est la jungle“, soupire Saleh, un des habitués du marché informel. Un mardi matin, cet ancien capitaine de pêche venu d’Algérie, sans-papier, résidant à ...
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Commentaires

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  1. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Il y a un angle mort bien voyant dans cet article qui attribue au marché informel de Gèze l’origine des produits proposés par les vendeurs à la sauvette de Noailles. C’est la prédation permanente, et un peu lourdingue, à laquelle sont soumis les commerçants du centre-ville, quel que soit leur métier. Les vols y sont quotidiens, et c’est du circuit court : quelques minutes ou quelques heures plus tard, ils peuvent retrouver leurs marchandises dans la rue.

    Tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir un vigile 10 heures par jour. Quant à la police, parfaitement informée du sujet, elle n’intervient jamais – et au mieux, si elle intervient, la seule sanction est la confiscation de la marchandise. Autant dire qu’il s’agit par conséquent de vol autorisé, payé par la profession qui en est victime.

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  2. Malleus Maleficarum Malleus Maleficarum

    Parfois il est bon de poser une idée sur le papier pour en percevoir l’aberration. Organiser l’activité des biffins. Comme si on était encore au début du XXème siècle où ces derniers étaient réellement des récupérateurs (au sens noble du terme) vendant ce qu’ils avaient glâné pour subsister.

    Sérieusement, il serait temps d’ouvrir les yeux. Et d’arrêter de consacrer du temps des personnels publics (donc nos impôts) à normaliser ce qui ne l’est plus et ne doit pas l’être.

    Être solidaires, mille fois oui. Être complices de recel en revanche, ça m’ennuie passablement.

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  3. Patafanari Patafanari

    La Mairie subventionne SOS Méditerrannée qui importe des clandestins (ou sauve des vies – ou est complice de la Mafia des passeurs) . Elle se trouve bien embarrassée quand ces clandestins, pour survivre, participent au brigandage généralisé et qu’elle se mêle d’organiser le foutoir qu’elle a elle même provoqué.

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  4. Alceste. Alceste.

    Quelques fois je me demande si nous ne sommes pas en plein rêve délirant.
    Ces fameux “biffins” , qui ne sont d’ailleurs que de vulgaites recéleurs , bénéficient de l’ntervention sans doute d’une rémunérée d’une association ( mais c’est bien sûr) pour “fédérer le travail des biffins”. La mairie aide les traffics et en organise les modalités. Bravo , continuez. Et en plus , “ON” réfléchis à fournir un local pour cette activité de recel aux frais des volés;
    Quelques fois je me demande si nous ne sommes pas en plein rêve délirant.

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    • polipola polipola

      Et moi quand je lis des commentaires comme ça je me pose aussi la même question. Et pourtant non, c’est bien comme ça que vous pensez apparemment. Quelle tristesse.

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    • jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

      Brigandage…Brigandage…Vous y aller fort!
      Je vous vois traverser les frontières, noyer votre famille.
      Qu’en pensez vous de ”riches ” qui ne payent pas leurs impôts?

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  5. jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

    Oui, j’ai vu Marsactu à propos de la pétition adressée au Maire.
    -Faut bien s’imaginer que malgré les Associations qui œuvrent concernant les migrants (les passeurs sont du ressort de la Police ou de la Justice…!) faut que ces pauvres gens puissent vivre et non trafiquer de la ”drogue”.
    -Je constate, malgré tout, que le Cours d’Estienne D’Orves est dans le domaine public, rendant les riverains impossible à circuler. Faut des rendez vous pour les riverains très tôt le matin car les tables des restaurants occupent de très larges portions (même si les commercants payent un petit tribu à la Commune).
    -Nous sommes intervenus en CIQ (en 2019 environ) concernant ce pb mais le préfet de Marseille, le ci-devant Nûnez, nous a bien fait comprendre qu’il fallait choisir entre une zone de restaurants et/ou d’y habiter…!
    Le commerce est pour les uns ou pour les autres, une question d’égalité…!!!

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  6. Alceste. Alceste.

    Polipola , il y a quelques années et la situation était déjà tendue, un triste type sans doute selon vos critères, a lâché une phrase qui reste fameuse et qui pourtant, résume et avait sans doute un caractère prémonitoire face à la déliquessence de cette ville par riquochet depuis des décénnies et encouragée par la présente administration municipaleMais que ne ferait’on pas pour faire plaisir à son éléctorat au détriment de la Cité.
    Ce triste type, suivant vos critères , sans doute de Droite, riche et ne payant sans doute pas aussi ses impots ( mais bien sûr), réactionnaire , conservateur , inhumain en résumé .
    Rafraichisez vous la mémoire , car souvent la Gauche est amnésique , 1989 ?.
    Cela ne vous dis rien :« La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde »
    Ce triste Sire , est Michel Rocard ( que je regrette). Sans doute un néo-libéral , égoiste, etc, ou peut être pas assez radical à vos yeux.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Comme toujours, cette citation de Rocard est tronquée. Curieusement, ceux qui la citent oublient toujours sa deuxième partie. Je me demande vraiment pourquoi (non).

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    • Pierre Pierre

      «”La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde . . mais elle doit savoir en prendre sa part”.
      Quitte à citer, citez tout.

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    • polipola polipola

      Merci Electeur du 8e, comme toujours.

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  7. Alceste. Alceste.

    “que la France doit rester ce qu’elle est, une terre d’asile politique — nous sommes signataires de la Convention de Genève qui prévoit de donner accueil à tous ceux dont les libertés d’expression ou dont les opinions sont réprimées sur place — mais pas plus. »
    Vous voilà servi, Vous voudrez bien m’expliquer le rapport entre les “biffins” et Rushdi ?.
    Rocard était quelques fois confus, mais là il est d’une clarté limpide.

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    • Haçaira Haçaira

      Je trouve que l’on confond trop souvent « immigrés «  et « réfugiés « . Les causes des déplacements de ces personnes ne sont pas les mêmes, une fois le désir d’une vie meilleure, leurrée par le cinéma et la télévision et les récits des partants précédents et réfugiés en danger de mort dans des pays sous la férule de tyrans dont le monde ne se débarrasse pas pour cause de commerce

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    • polipola polipola

      Alors, si Rocard l’a dit. Virons tous ces étrangers fissa
      parce que bon, vouloir une vie meilleure franchement.

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  8. Linda Linda

    Idem dans le 3eme près de la place Bernard Cadenat, des biffins qui vendent
    des aliments, des herbes cueillies, des chaussures, des livres et du bric à brac en tout genre et ce sont des personnes de tout âges qui essayent de gagner quelques sous. Cela fait quelques années qu’ils sont installés et j’ai rarement vu la police les déloger, par contre ils empiètent sur le trottoir, gênent les parents qui vont déposer leurs enfants à l’école tout près et tout ceux qui se rendent dans les commerces alentours mais cela n’intéresse personne de toute manière.

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    • Brigitte13 Brigitte13

      Habitant le quartier de la belle de mai, je fais le même constat. Il y a 15 ans, ce n’est pas si loin, ma voisine qui commerçait des légumes place cadenat, se prenait une amende si son stand de primeurs dépassait de 20 centimètres le périmètre qu’on lui avait octroyé et qu’elle payait.

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