L’« ubuesque » conseil du pays d’Aix convoqué par Maryse Joissains
Malgré les recommandations du préfet, la maire d'Aix-en-Provence a réuni ce jeudi les 92 élus de la communauté du pays d'Aix, remplacée officiellement depuis le 1er janvier par la métropole.
L’« ubuesque » conseil du pays d’Aix convoqué par Maryse Joissains
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Tout ce qui est une blague grotesque faite par une elu en desarroi total.
Les ex EPCI n’ont plus d’existence legale et plus de comptabilite.
Montrer qu’on entend s’opposer a une loi de la republique n’est pas democratique ni recuplicain et deconsidere davantage encore les elus locaux.
M. Gaudin, president a ce jour de la metropole, peut seul payer les depenses courantes et engagees par les ex EPCI avant le 31/12/2015.
Tout ceci est un barrous d’honneur pour torpiller dans les tetes et dans les coeurs un fonctionnement serein de la letropole.
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« Je n’ai pas tout compris. Je vous laisse débattre, je vous fais confiance. » C’est peut-être bien là le problème, parce que ça permet aux extrémistes anti-métropole, “Maryse Joissains et ses voisins de tribune”, de mener la danse au mépris de l’intérêt général.
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Mais on ne peut pas démettre madame Joissains de toute ses fonctions pour non respect des institutions?
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Ou en tout cas prendre une décision la concernant !
Elle est totalement irrespectueuse des lois votées par les députés….elle se fiche complètement de ces propres électeurs qui entendent évidemment que leur maire respecte les lois.
Irresponsable et hystérique.
Autant on peut comprendre qu’elle ne soit pas OK, mais sa manière de s’opposer est consternante à ce niveau de responsabilités.
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Et pendant ce temps là, Lyon conforte son dynamisme économique et fusionne sa CCI métropolitaine avec la ville de Saint-Etienne, Toulouse met un place une véritable plan de développement des transports en commun avec le lancement des études pour la 3eme ligne de métro (prévue d’ici 2024)…
Qu’ils soient Aixois ou Marseillais, on est vraiment dirigé par des bras cassés!
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La métropole existe, créée par la loi “Maptam” – janvier 2014 tout de même, que l’avocate-maire d’Aix le veuille ou non. Ces recours tardifs ont un impact sur la vie économique de tout le territoire métropolitain, paralysant la mise en oeuvre des chantiers, inquiétant les entreprises attributaires ou candidates et 7500 agents métropolitains.
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Mises en cause de la responsabilité pénale
Le Code pénal prévoit plusieurs infractions propres aux agents publics.
Des élus réfractaires, qui abusent d’autorité , dirigé contre l’administration en faisant faire échec à l’exécution de la loi, peuvent être renvoyés devant les tribunaux….Mais l’Etat ne fera rien et le temps passe…
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Tous les soutiens anti-métropole sont bons à prendre pour Maryse Joissains, par exemple les rapatriés d’Algérie (!):
http://www.laprovence.com/article/actualites/3752069/maryse-joissains-aux-rapatries-marre-de-la-repentance.html
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“Il y a bientôt soixante ans, le retour en métropole a été une catastrophe. Il faut que vous sachiez que c’est le cas encore aujourd’hui. Le retour en métropole, il n’est pas fait pour nous…” Comparaison d’une kolossale finesse…
Sinon, le discours de Maryse, qu’un vulgaire Robert Ménard aurait pu prononcer, est juste à gerber.
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Je commence à me demander si la métropole Aix-Marseille n’a pas autant besoin d’une antenne du musée de l’histoire de l’immigration que d’un vrai réseau de transports.
On pourrait faire ça au Mucem, au J1 ou au Stadium de Vitrolles…
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Une carte passionnante au sujet de laquelle nous pourrions demander à nos “élites” politiques locales quelques explications : http://www.cartotem.fr/lemploi-et-le-territoire/ . On y lit la répartition spatiale des créations d’emplois salariés depuis 5 ans en France.
“… un gain en emploi très fortement concentré géographiquement : six bassins d’emploi totalisant un surcroît de 184 000 emplois (Paris, Lyon, Toulouse, Nantes, Bordeaux et Saclay). Ce qui induit que le cumul des 316 autres zones d’emploi accuse un déficit de près de 71 000 emplois salariés.”
Comme c’est bizarre, ni Aix, ni Marseille ne sont citées parmi les zones les plus dynamiques. La trajectoire connue ici, certes positive, ressemble beaucoup plus à celle de Clermont-Ferrand ou… d’Annecy.
Je recopie la conclusion de l’auteur de cette carte : “Dans le système-monde, les grandes métropoles interconnectées peuvent faire face [au] déclin [de l’emploi industriel] grâce à la capacité de renouvellement de leur tissu tertiaire. Loin des projecteurs, les villes secondaires et les territoires périphériques s’enfoncent dans une progressive désertification économique.”
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C’est une carte assez spectaculaire, mais je ne suis pas sûr d’avoir tout compris, ni qu’elle respecte les règles usuelles en matière de cartographie, dont la première est d’être comprise de tous. J’ai moi-même beaucoup utilisé la cartographie, plutôt comme moyen d’investigation spatiale, mais je ne suis ni géographe, ni cartographe. L’Urssaf est une source de l’emploi salarié privé victime des retards de déclaration et de coups d’accordéon dans le traitement des données. Celle de l’Unedic était meilleure mais elle a disparu dans la fusion Assedic-ANPE. Et inutile de la chercher dans etalab.gouv qui était fait pour ça.
Cette carte représente des soldes d’emplois salariés, sur la base de l’agrégation des zones d’emploi de l’INSEE, si j’ai bien compris. En vert là où l’emploi a diminué, en mauve là où il a cru. L’emploi salarié privé, l’emploi des entreprises, représente environ 65 % de l’emploi total. C’est l’emploi des dynamiques économiques et des variations de la conjoncture. J’avais constaté en PACA dans le passé, qu’il fallait plus de croissance qu’ailleurs pour que l’emploi salarié privé décolle et soit éventuellement plus dynamique qu’ailleurs. Lorsque la conjoncture était moins bonne, l’emploi continuait à progresser un peu, tandis que les choses se tassaient ailleurs. Ce déphasage a souvent été mis à profit pour communiquer sur le dynamisme de PACA.
Plus les taches noires sont larges sur cette carte, plus elles renferment d’emplois et plus ces accroissements absolus font croire à des dynamiques.
A une échelle large, celle du mauve et du vert, le développement de l’emploi est plus ample là où il y en a déjà, tandis qu’il est décroissant dans des zones plus désertiques. L’emploi est moins dilué spatialement que les résidences. Et le développement de l’emploi nouveau se fait souvent par surconcentration dans les grands centres. Dans certains domaines, comme l’électronique et l’informatique, cette surconcentration a été plus vive et plus sélective encore, privilégiant fortement la région parisienne.
Cette carte est entièrement décrochée d’un rapport à la population ou au stock d’emplois existant. L’emploi nouveau se développe proportionnellement à la population et à l’emploi localisé dans ces zones. Il se développe davantage dans certaines zones et moins dans d’autres où le chômage peut s’accroître si la population croit plus vite. Il y a en tout cas des inerties et des rémanences qui peuvent mettre à mal plusieurs années des équilibres qui s’étaient installés. Les zones appelantes de l’emploi et de la population sont en général les mêmes. On s’y installe (jusqu’à un certain point, comme en PACA, où la région n’attire plus) parce que le climat est meilleur, qu’il y a la mer, une nature mieux respectée, ou une bonne création d’emplois (Montpellier, Nantes-St-Nazaire). S’il y a des villes refuge où c’est moins le cas, ces nouveaux habitants, mobiles physiquement et intellectuellement, bien formés (un recrutement a parfois motivé leur déplacement), constituent une main d’œuvre de choix pour le développement local (le nouveau venu vise l’accès à la propriété, pas question de devenir chômeur). Cette population nouvelle motive ensuite la création d’autres emplois pour satisfaire les besoins d’une population en accroissement.
Aucun « grain » n’apparaît sur cette carte situant les villes selon leur poids de population. Le passé remarquable d’Aix-en-Provence n’apparaît pas. Marseille ne se distingue pas non plus, mais les gains d’emplois enregistrés récemment à Marseille concernaient peut-être davantage l’emploi public ?
Les ensembles urbains de population et d’emplois liés constituent les foyers où l’emploi se développe ou se réduit éventuellement. Ce sont ces ensembles qu’il aurait été pertinent de représenter, plutôt que cette carte un peu baisante (bizarre, mon correcteur orthographique a tiqué, il accepte baisant mais pas baisante). D’autant qu’on peut ensuite repérer les villes et les zones géographiques où l’accroissement de l’emploi est équilibré par rapport à celui de la population, les zones qui entrent en crise et où il faut intervenir, celles où l’accroissement de l’emploi peut motiver une offre de logements en rapport. Il y a d’ailleurs des services économiques de villes qui stimulent la création d’emplois en travaillant sur le logement.
A côté de ces évolutions « naturelles » ou en tout cas explicables, quel peut être l’impact des actions publiques ? On connaît déjà l’impact négatif d’un manque de maîtrise de l’aménagement dans un département comme les Bouches-du-Rhône, ou de la cherté du foncier comme dans les Alpes-Maritimes. Beaucoup d’actifs des Bouches-du-Rhône qui en avaient les moyens sont allés habiter dans les départements voisins, diminuant d’autant les bases fiscales des Bouches-du-Rhône ou l’installation des actifs les mieux imposables à Marseille. C’est pour ça qu’on y essore davantage les « moyens riches ».
Languedoc-Roussillon a eu une politique économique qui a dopé la région à l’époque de Frêche (communication, informatique, médical). L’aménagement et l’urbanisme ont évolué de concert, d’une façon assez dirigiste et donc cohérente.
En PACA, sauf peut-être plus récemment, dans la participation à diverses procédures publiques, on a surtout eu une politique culturelle, une politique de subventionnement du transport et des associations, visant le bien être de la population. C’étaient les 18 années Vauzelle.
Il n’y a pas eu de pensée économique, pas d’accompagnement suffisant du port pour en faire une machine de création d’emplois, plutôt un repli vers les mélenchonneries, qu’une prospective de gauche adaptée au contexte économie actuel.
Un nouveau territoire est à dessiner autour de Marseille, la métropole est quand même pour bientôt, mais il faudra aller un peu au-delà, vraisemblablement avec une carte plausible des transports collectifs, mais aussi du transport des marchandises.
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A Electeur du 8è, tu nous disais : « Une carte passionnante au sujet de laquelle nous pourrions demander à nos élites politiques locales quelques explications : http://www.cartotem.fr/lemploi-et-le-territoire/ ».
Je suppose qu’il ne s’agissait pas d’une publicité pour le bureau d’études en question, dont la carte, certes spectaculaire, ne dit pas grand-chose.
Mais comme tu nous disais que « nous pourrions demander à nos élites politiques locales quelques explications » sur le développement de l’emploi dans notre région, un questionnement auquel j’adhère, je m’étais donné la peine d’approfondir le contexte dans lequel cette question peut être posée. J’apprécie le plus souvent tes analyses, comme les liens pertinents qui les accompagnent. Comme le sujet te tenait à cœur, je pensais que tu saisirais la balle au bond, pour poursuivre cet approfondissement ?
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@JL41. Je me bornais à un constat et posais une question. Cette carte “qui ne dit pas grand chose” divise tout de même la France en deux : les zones où il y a eu des créations d’emplois, et les zones où des emplois ont été détruits de 2009 à 2014.
Contrairement à ce que tu avances, elle n’est pas “entièrement décrochée d’un rapport à la population” : on peut assez facilement comparer le dynamisme de la “zone d’emploi” (au sens de l’INSEE) de Marseille-Aubagne (1,3 million d’habitants) à celle de Bordeaux (1,2 million d’habitants) ou à celle de Nantes (1 million d’habitants) par exemple (j’exclus Toulouse en raison du biais aéronautique). Il saute aux yeux que le nombre de créations d’emplois dans ces deux dernières zones a été nettement supérieur à celui qu’a connu celle de Marseille-Aubagne.
Nos chers élus municipaux, départementaux et régionaux ont-ils investi là où il le fallait pour créer une dynamique économique créatrice d’emplois ? Ou se sont-ils perdus en mauvais combats et en saupoudrages financiers à courte vue ? Il est difficile de soutenir que c’est par hasard que, en Province, certaines zones sont dynamiques et d’autres ne le sont pas. La désindustrialisation n’explique pas tout, sauf lorsqu’elle a été brutale et catastrophique comme dans le nord et l’est : les zones d’emploi de Nantes, Bordeaux, et plus encore Lyon, ont connu une forte baisse de l’emploi industriel, mais elles ont rebondi ailleurs.
Tu avances quelques explications. Je ne suis pas qualifié pour approfondir. Je constate simplement que l’action publique est probablement l’un des facteurs explicatifs. Il ne s’agit pas de subventionner l’installation d’entreprises. Il s’agit de leur donner des raisons de venir s’installer et de rester : une politique foncière adaptée, une population formée, des infrastructures de bonne qualité (dans les transports mais pas seulement), des villes attractives parce qu’agréables à vivre.
Et, ce n’est pas une surprise, les villes qui, sur la carte, connaissent les dynamiques d’emplois les plus positives sont aussi celles que l’on trouve souvent en tête des palmarès des villes “où il fait bon vivre”. Sans doute l’action des élus locaux y est-elle pour quelque chose.
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Maryse, qui s’affiche avec une croix plus qu’ostensible, sévèrement taclée par les évêques.
“Aujourd’hui, on vous parle de métropole ; surtout du refus de métropole en utilisant des arguments qui pourraient vous laisser croire que la commune où vous habitez, celle où vous travaillez, celle où vous faites vos achats
réguliers qui, le plus souvent, ne sont pas les mêmes, allaient disparaître, englouties par Marseille, devenue le symbole de la précarité, de l’endettement et du chômage ; et que finalement, vous allez payer pour les Marseillais en situation précaire.
Ces arguments sont faux et la vérité doit être rétablie. ”
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Documentation-catholique/Eglise-en-France/La-metropole-Aix-Marseille-Provence-application-de-la-doctrine-sociale-de-l-Eglise-2016-02-04-1200737498
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Et pendant ce temps, le conseil d’état rejette les QPC sur la métropole du Grand Paris portant sur les mêmes questions que les nôtres. ..
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