L’illusion Rubirola
Élue en juillet au bout d'une journée sans fin pour les électeurs, Michèle Rubirola jette l'éponge six mois plus tard. Entre ennuis de santé, tempête sanitaire et ville au bord de la rupture, elle dit ne jamais avoir réussi à entrer dans les exigences de la fonction.
Michèle Rubirola lors de sa déclaration officialisant sa démission. Photo : Emilio Guzman.
Son premier mot est un soupir. Depuis plusieurs heures, la presse locale, nationale et les chaînes d’info en continu attendent au pied de l’hôtel de Ville la déclaration de la maire de Marseille. Ses talons claquent sur le parquet de l’ancienne salle du conseil, elle tapote le micro… et soupire. Comme si, en cet instant de bascule, elle se délestait d’une charge. Celle de maire de la seconde ville de France dont le nom et le genre n’ont pas eu le temps d’être inscrits en lettres d’or au-dessus de la porte de son bureau. Sa décision est prise, sa démission sur le bureau du préfet depuis le matin même. Il ne reste plus qu’à la rendre publique.
La citoyenne engagée, l’élue écologiste dont les commentateurs soulignaient la fraîcheur dans l’exercice de la fonction, jette l’éponge. Le 4 juillet, elle disait se faire un devoir de protéger les Marseillais, dans la tempête sanitaire et économique qui déjà soufflait fort. Aujourd’hui, elle ne veut plus de la barre alors que “Marseille n’a jamais été aussi près de sombrer”, reconnaît-elle.
Médecin, Michèle Rubirola se voit en “spécialiste du quotidien, du temps long”, mais “Marseille a besoin d’urgentiste”. Ce sera donc son binôme, le premier adjoint, Benoît Payan, à qui elle prête ces qualités, qui tiendra ce rôle.
Rubirola n’était pas là
Michèle Rubirola avance trois raisons à son recul : la première est donc cette crise sanitaire “violente”, cette crise économique “brutale” et ses conséquences sociales “désastreuses”. La seconde est l’état de la Ville, bien plus préoccupant que ce à quoi elle s’attendait. Vient ensuite son état de santé et notamment l’opération chirurgicale qui l’a tenue éloignée de son bureau plusieurs semaines.
“Ces épreuves ne m’empêchent pas de servir mais limitent l’énergie que je peux mobiliser
Michèle Rubirola
“Ces épreuves ne m’empêchent pas de servir mais limitent l’énergie que je peux mobiliser”, explique-t-elle. Elle se dit mobilisée “à 150%”, là où la fonction demande un engagement de maire à “300% et ce n’est pas toujours évident”. De son propre aveu, elle n’a jamais vraiment réussi à être cette maire à plein temps pour qui les Marseillais ont voté au printemps dernier.
Certains cadres du Printemps le disent sans fard, son engouement pour le rôle a peu duré. “Elle a essayé, elle s’est prise au jeu à un moment, mais les aléas, les difficultés, le jeux de pouvoirs dans la prise de décision ont fait qu’elle a renoncé”, reconnaît Sophie Camard, maire des 1/7 issue de la France Insoumise. Pilier de l’aile gauche de la majorité, l’élue voit bien “la déception pour les électeurs” que peut constituer cette décision et en prend sa part : “sa décision, je la respecte, mais je ne m’en satisfais pas”. Une autre cadre le dit avec un brin de fatalisme : “c’est relativement triste d’en être arrivés là. On doit l’accompagner, on l’a mise là, on l’a portée, on l’a poussée fort et loin, elle a incarné une dynamique de rassemblement”. Avant de finir sur un échec.
“La solitude de la fonction”
Cet aveu d’une difficulté précoce à incarner le rôle écorne un peu l’histoire officielle racontée dans la foulée de la déclaration de Michèle Rubirola. Envoyés aux avant-postes, Jean-Marc Coppola et Olivia Fortin parlent d’une décision actée ce dimanche dans le bureau de la maire où les cadres du Printemps étaient convoqués. Les deux susnommés s’y sont retrouvés en compagnie de Sophie Camard et Benoît Payan. Jean-Marc Coppola confie ainsi avoir appris “avec stupeur” la décision de Michèle Rubirola. Il dit aussi la comprendre. “Il y a la solitude de la fonction qui comme celle de président de la République reste un poste très individuel, très personnel, analyse l’élu communiste. Ce n’est pas sa conception de la vie politique“.
“Peut-être que Marseille en sortira gagnante en terme de gouvernance, mais c’est une arnaque démocratique”
Un adjoint
Adjointe à l’éducation populaire, Marie Batoux partage cette ligne : “On a bien conscience de la difficulté envers les Marseillais. Il y a un rapport charnel au maire pour lequel ils ont voté. Ce sont les effets pervers de la Ve République, l’incarnation, le pouvoir égocentré. Nous, ce n’est pas notre culture politique mais on connaît la puissance de ce raisonnement”. Un raisonnement qui a tout de même été largement suggéré aux électeurs par le slogan de campagne “Rubirola est là”. Plusieurs élus confiaient mardi recevoir des messages évoquant la déception, voire la trahison de la part de militants. “Peut-être que Marseille en sortira gagnante en terme de gouvernance, mais c’est une arnaque démocratique”, souffle un adjoint, désabusé.
Le binôme et le collectif
Le binôme mis en place d’emblée, avec un double siège au perchoir du conseil municipal, était censé pallier la solitude d’une maire, coincée entre ses ennuis de santé et son peu d’appétence pour le rôle. De fait, la rumeur courrait depuis son élection. À un témoin cité par Le Monde en octobre, Michèle Rubirola disait être élue “pour trois mois”. L’hypothèse d’un “switch”, d’une inversion entre les deux composantes du binôme filtrait déjà début décembre jusqu’aux oreilles de Marsactu, processus rendu possible par un décalage du conseil jusqu’à la fin décembre.
Ce binôme est au service du collectif, insistent les élus envoyés au charbon de la communication officielle. “C’est presque géographique à la mairie de Marseille, image Olivia Fortin. Il y a d’un côté, les bureaux de la maire et du premier adjoint qui se font face à l’hôtel de ville et de l’autre le pavillon Daviel où les adjoints ont leur bureau”. Pour les cadres du Printemps ce switch ne modifie pas l’attelage entre le binôme qui tire et la majorité censée porter le projet.
Des pleurs, des applaudissements, et quelques critiques
Lors de la réunion où cette décision a été officialisée, dans les salles souterraines sises entre les deux édifices, il y a eu des pleurs et des applaudissements. Les pleurs de Michèle Rubirola et Benoît Payan, les applaudissements des élus du Printemps dont certains ont découvert la nouvelle le jour-même. Tous n’ont pas applaudi. Hervé Menchon (EELV) et Sophie Camard ont pris la parole. Cette dernière a souligné qu’elle ne pouvait pas “se féliciter qu’une femme soit remplacée par un homme”. Elle ne ne pose pourtant pas en recours, bien installée dans la mairie des 1/7, mais préfère œuvrer à la stabilité de la majorité. Et fixe l’enjeu de jouer collectif pour de bon. “Le Printemps marseillais ce n’est pas que Michèle Rubirola et Benoît Payan”, lâche une des rares cadres de la majorité à assumer un regard critique.
Trois groupes, une majorité ?
Car il faudra faire avec la volonté de certains élus issus de la liste écologiste Debout Marseille de vouloir créer leur propre groupe. Et s’assurer de la pérennité de l’accord trouvé en juillet avec Samia Ghali qui réclamait pour elle ce poste de premier adjoint. Cheffe de file du groupe Marseille avant tout et ancienne camarade de parti de Benoît Payan, elle n’a rien dit de ses intentions après son entrevue avec Michèle Rubirola, mardi matin. Pour l’heure, le Printemps marseillais a encore besoin d’elle.
Pour le président de la Région Renaud Muselier (LR) toujours prompt à commenter la situation marseillaise, “en l’espace de six mois seulement, elle aura été dévorée par sa majorité”. Les élus de son camp ne s’y trompent pas en pointant “un scandale démocratique, un abandon de Marseille et des Marseillais”. La présidente du groupe LR, une volonté pour Marseille, Catherine Pila n’y voit “qu’un discours égoïste” qui cache une “carambouille politique, un déni de démocratie”.
Pour le président du groupe RN, Stéphane Ravier, “il faut que les Marseillais retournent aux urnes” pour mettre fin aux “pantalonnades”. Il rappelle même sa main tendue aux élus de droite pour tenter de mettre la maire en ballotage. Le groupe Les Républicains tient une réunion ce mercredi pour adopter une position commune. Une chose est sûre : comme en juillet dernier, c’est Guy Teissier qui présidera le conseil au titre du doyen d’âge. Cette nouvelle élection se jouera entre les 101 conseillers municipaux. Les Marseillais, qui ne s’étaient pas rendus aux urnes en grand nombre en juin dernier, devront se contenter du rôle de spectateurs.
Avec Lisa Castelly et Jean-Marie Leforestier
Commentaires
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Les b******s comptez vous..les Marseillais seront s’en rappeller. .Payan n’est pas légitime
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Le PM est legitime, les marseillais.e.s ont voté pour le changement de majorité, contre la bande Vassal Gaudin. Aux elu.e.s du PM de réaliser le programme. On verra au bout du mandat si on est b*****s ou pas.
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Exactement. Et je rajouterai,pour ses défenseurs (qui semblent nombreux ici) le qualificatif de c*ns. Car c’est pour ce qu’ils nous prennent : quand Rubirola dans son discours de démission affirme qu’elle n’a pas la disponibilité pour être maire, mais QU’EN MÊME TEMPS elle va rester première adjointe comment dire….c’est une insulte a notre intelligence. Comme si le poste de premier adjoint était moins prenant que celui de maire! Continuez à nous mépriser les soces, vous verrez,le retour de bâton sera absolument terrible.
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Les marseillais ont voté surtout pour une liste, un collectif, avec de la diversité, certes incarné par Michèle RUBIROLA mais on n’a bien vu qu’elle n’est jamais entrée dans la fonction. Dans nos contrées on croit toujours à la femme ou à l’homme providentiel et M. RAVIER qui hurle à la trahison, lequel, pour éviter le cumul des mandats a préféré quitter son fauteuil de maire de secteur pour rester sénateur, en y plaçant sa cousine, bel exemple de probité.
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Et quand c’est Guy Teissier qui a été et reste candidat au poste de maire, ce n’est pas une trahison pour les électeurs de la droite et de Martine Vassal?
Et quand c’est Guy Teissier qui a été et reste encore le candidat au poste de maire, ce n’est pas une trahison pour les électeurs de la droite et de Martine Vassal (tête de liste et prétendante officielle)?
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C’est tout à fait malhonnête de se présenter à une fonction que l’on ne désire pas occuper. Les Marseillais s’étaient satisfaits de certains élus dans cette liste dont ils ne voulaient pas vraiment, Payen en tête, parce qu’ils pensaient que cette ville serait dirigée par une femme qu’ils jugeaient alors intègre, l’intégrité ce n’est pas seulement ne pas se servir dans la caisse c’est aussi agir sans duplicité pour ne pas escroquer le consentement d’autrui en lui “vendant” autre chose que ce qu’il désire.
Définitivement Rubirola n’a jamais été là, les électeurs grugés seront également aux abonnés absents aux prochaines départementales et régionales pour ce printemps marseillais qui n’annonce pas un renouveau des pratiques et combines politiciennes mais plutôt leur continuité….
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J’ai voté pour une liste et un projet pas pour une icône !!!
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Dire que les marseillais ne voulaient pas de Payan ne repose sur rien. “Les marseillais” ce n’est pas LFI.
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Bon, Gabelou là; Chaque marseillais a son propre feeling hein. Quand j’ai appris la nouvelle je me suis pensé in peto, que je m’étais fait avoir, volé ma voix (même si, comme tout un chacun, je me doutais de la chose). Alors je cherche la vidéo de la conférence, tâtonne, tombe sur une page avec un fil twitter, et lis un twit donc, d’un des principaux responsable d’un des principaux collectifs nés lors d’une récente automne fort pluvieuse, et qui dit, en substance, de mémoire : Je me sens comme un retraité en EPHAD dans le 11/12 et à qui on a volé sa voix. Et je me dis que tient, c’est exactement le feeling que j’éprouve (ce type capte finement des choses qui “passent” dans l’air du temps.)
Yes, I feel like a big “couilloné” (je connais pas le terme employé in New Orleans). Alors, on a pas le thermomètre pour mesurer la chose (et d’après Einstein la bêtise humaine ne se mesure pas, elle est infinie, comme l’univers), mais vous auriez bien tort de sous estimer les effets à venir en terme de refroidissement (ou de réchauffements, c’est selon…) de l’évènement de ce jour.
Puis, par simple honnêteté intellectuelle, je me sent obligé de vous dire que, me concernant, la chose n’est pas exacte : LePM vient il de me voler ma voix (?) lui qui me l’avait déjà piquée. Une première fois, il m’avait contraint sur le 13/14 à voter pour une autre liste (“témoignage”) plus représentative des forces réelles du changement sur ce secteur, suite au coup de force anti union de l’inénarrable J Bacchi/ M Rubirola qu’était là, refusant l’union entre deux réunions où le P.M avait pointé absent. Une seconde fois plus réellement, puisque au second tour, et face aux conséquences bien prévisibles de ce coup de force bien foireux, J Bacchi s’était le lendemain même retiré ,sans Rubirola qu’était plus là semblerait il (“une initiative personnelle”) dans une transe “républicaine” invoquant les mannes de son papé, laissant donc le secteur à la liste Vassal, avec les conséquences que l’on sait. Et donc me voila encore détroussé, par un P.M déjà multi récidiviste, dont vous devriez vous méfier quelque peu (le passage à l’acte devient compulsif, on n’y peut rien, en tout cas pas grand chose).
Bon voila. Me voila just feeling like… Mais toute chose est source d’apprentissage, et j’en retire la certitude, fort documentée, que le P.M ne me fera pas les poches une troisième fois. And i feel couilloné, but i do’nt feel so alone! à mais non. (rendez vous aux prochaines élections).
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D’accord avec corsaire vert et gabeloupasfou.
J’ai avant tout voté pour un programme. Je n’avais pas envie de revoir le PS mais j’étais prête à voter Payan parce qu’il n’a pas démérité dans son rôle d’opposant au cours de la précédente mandature, bien au contraire. En revanche, l’arrivée de hollandais dans l’entourage technocratique proche du maire m’inquiète. Et quant à l’ineffable Ghali, je préfère ne pas aborder le sujet pour rester courtoise. Si Payan devient maire, il lui faudra toutefois commencer rapidement ” un ménage de printemps ” dans les services et ailleurs. Faute de quoi, nous n’avancerons pas.
Je regrette le départ de Michèle Rubirola, partie avant tout pour des raisons de santé et lui adresse mes voeux de rétablissement.
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C’est pas l’illusion Rubirola, mais plutôt la prestidigitation Payan. Je croyais en avant vu des saloperies dans cette ville, mais finalement celle-là remporte la palme : reconnaissons a benoît cette qualité, d’être le digne héritier de son mentor…
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Je ne peux pas m’empêcher de trouver cette décision saine. Le pouvoir politique s’est construit sur l’illusion de femmes ou hommes exceptionnels capables d’être partout alors qu’il s’agit bien souvent d’un travail d’équipe. Le fait de switcher avec un autre élu de la majorité montre que le plus important c’est la portée collective d’un programme. C’est sur ce point qu’il faut être vigilant et ne pas se faire trahir, après Rubirola, payan, ou quelqu’un d’autre en haut de l’organigramme, ce sont des symboles politiques amenés je l’espère à disparaître.
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Entièrement d’accord.
De toute façon, c’était ça ou les fascistes, ne l’oublions pas. Alors aidons le groupe en place tout en le faisant surveiller par les groupements représentant la société civile.
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Sauf que nous avons voté pour un collectif certes (non sans fortes réticences quant aux modalités de constitution de ce collectif), pour un projet certes, mais également pour une liste et …une tête de liste. Pas pour un” binôme” qui “switche”! Sauf que vous semblez avoir une confiance aveugle en la capacité de Payan à “switcher” à son tour, et d’ailleurs dans combien de mois, et d’ailleurs avec qui, le switch, avec Rubirola qui sera à nouveau là…embrassons nous folleville…et sinon, avec la Madone, avec … Les masses citoyennes n’ont pas voté pour s’angoisser 6 ans durant (enfin, si ça tient 6 ans) sur les “switch” et “rewitch”.
Et d’ailleurs c’est quoi ce truc qui nous vient de là bas, J’ai donc consulté le dico idoine, car “my teacher is Poor”, ce qui donne :
— 1 Eletricity (for light) : interrupteur (donc grand jeu enfantin peut être coucou/babau…)
— 2 Technology : Commutateur. Ex: Is the switch on/off? Est ce que c’est allumé ou éteint? (bon, j’y vois perso confirmation du jeu indiqué ci dessus, mais j’aime pas trop, et depuis longtemps, jouer à ce genre de jeux avec les politiques, et me méfie particulièrement des moments où ils nous (me) plongent dans le noir. Histoire de confiance quoi! Pour les avoir quelque peu fréquenté, je sens que ça va pas le faire).
— 3 Change/ changement. Là je me dis qu’on s’approche un peu de la chose. Mais l’exemple choisi me renvoi à l’inquiétude : The switch to the new équipement went very smoothly/ on s’est très bien adaptés au nouveau matériel (?) bizarre non, comme exemple? ça sent le Payan ça!
Alors, pour ce qui est d’une saine décision (en politique ce qui est sain doit se donner de fortes chances d’être compris), vous repasserez. Les masses populaires qui se sont levées, en rang déjà fort éparses, pour la victoire du P.M, risquent de fortement s’effilocher; et votre “vigilance” me semble au plus bas, et votre confiance quelque part (je ne sais où précisément) entre la naïveté et la niaiserie…
—
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Depuis hier soir j’écoute avec attention l’opposotion parlant de Rubirola et de Payan. Les thèmes abordés sont :l’image de Marseille, le hold up éléctoral, tout le monde savait.
L’image de Marseille, effectivement nous avons des spécialistes en la matière , emplois fictifs, comptes en Suisse, abus de biens sociaux, mise en danger de la vie d’autrui, trafic éléctoral, détournements de fonds publics .
Le hold up éléctoral , cette opposition ne connaît même pas la Loi en appelant à voter à nouveau à Marseille. Ce ne sont pas les élécteurs qui élisent le maire mais les conseillers municipaux . Donc le vote de lundi est totalement légal et légitime au sen s de la Loi PLM. Le pire étant Ravier , Sénateur , qui est un véritable âne en la matière.
Tout le monde savait, c’est comme la COVID , tout le monde savait . Fallait le dire haut et fort les gars.
Enfin , le Guérinisme n’est pas une MST comme diraient certains , la preuve à droire des Gaullistes ( de la dernière heure) , dont devenus Pompidou , les mêmes Giscardiens , puis Chiraquiens, puis Sarkozistes , alors………
Les gens peuvent évoluer , à 40 ans l’on n’est pas pas complètement foutu , du moins je l’espère.
Alors si jamais l’équipe PM avec Payan y arrivait , pourquoi pas . Alors effectivement il a un côté grande gueule mais face à un Muselier qui n’a que celà , une Vassal qui n’a “aucune figure” , il faut bien que quelqu’un s’y colle.
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Bonne analyse de la “politique” Marseillaise..
Il n’en demeure pas moins que je suis atterrée , j’avais mis tant d’espoir en cette personne!
Avec le PS comme casserole ce devait être difficile lorsqu’on n’est pas un pro de la politique politicarde alors que Payan est un spécialiste du genre .
Si le programme pour lequel les Marseillais ont voté est respecté , peu importe le nom de la tête , car c’est bien pour un projet que nous avons voté et non pour une personne si attachante soit elle .
Ce qui est le plus à craindre ce sont les charognards déjà en formation .
Nous devons respecter sa décision et admirer son courage politique ce qui manque à tant d’incompétents à des postes importants aux plus hauts niveaux de l’état !!!
Elle va continuer à porter les couleurs du” Printemps marseillais” et c’est cela l’essentiel, que ce soit cheffe ou sous cheffe on s’en fou !!!!.
Bravo Michelle …
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D’accord avec vous, après tout au moins nous sommes débarrassés de repris de justice tel Tian…
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Je souscris à cette analyse
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On pensera ce qu’on voudra du tour de passe-passe mais il est clair que si Michèle Rubirola n’avait pas pris la tête de liste à la place de Benoît Payan lors de la campagne des municipales, nous aurions aujourd’hui Martine Vassal maire de Marseille, bien agrippée au pouvoir quant à elle.
Le Printemps marseillais n’avait trouvé son unité qu’avec cette personnalité fédératrice. On verra maintenant si
cette majorité hétérogène garde sa cohésion, avec des écolos qui doivent se sentir bernés et une Samia Ghali aux dents longues. En tout cas, ça ne simplifie pas les affaires de Marseille qui, décidément, a bien du mal à trouver une gouvernance sereine…
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Samia Ghali comme Payan Guérinistes quand il fallait l’être, vont bien s’entendre…
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On pensera non point ce qu’on voudra mais bien plutôt ce qu’on pourra du tour de switch/switch, mais il est sur que outre le profond malaise ainsi instillé dans les masses citoyennes, l’opposition s’en trouvera renforcée. Les gens qui attendait beaucoup d’une “volonté pour Marseille” s’en trouveront hélas confortés, se disant, même pas in peto, qu’avec cette liste on savait ce qu’on tenait. Martine elle, c’est pas du tout du tout du genre à switcher!!! On a pas fini d’entendre parler de la “clarté”. Et la clarté, comme le disait (presque) A Camus, ça éclaire…ou ça éblouit.
D’ailleurs, j’ai remarqué les hurlements des sous fifres, et de l’inévité Ravier, mais j’ai l’impression qu’elle a décidé de ne pas présentement brailler dans le poste. Et ça, perso, ça m’inquiète.
Je préfère nettement quand elle part en vrille sur les chars russes et sur les cosaques qui viendront bientôt faire boire leurs chevaux dans la fontaine des danaïdes… Ce sont là, de sa part, les rares propos qui me rassurent…
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j’ai voté PM pour une autre façon de faire de la politique et je me retrouve avec une manœuvre politicarde à la Deffere
si le PM échoue c’est Payant qui devra en assumer la responsabilité et là il ne pourra pas se cacher derrière Mme Rubirola
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Avec ce tour de passe passe, le PM vient d’échouer, en trahissant les électeurs, car ceux-ci n’avaient pas choisi un programme PS téléguidé par la clique à Guérini..
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Au fait, quand remet-on sur le métier la réforme du mode de scrutin municipal à Marseille, qui fait tant de mal à cette ville en multipliant les possibilités de combines politicardes ?
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+1000!
Et plus généralement, ce serait formidable si les coalitions de gauche à la tête de Paris, Lyon et et Marseille s’entendaient pour réclamer l’abandon de la loi PLM et la fixation d’objectifs par arrondissement en matière de logement social.
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Au fait, quand met-on sur le métier la demande de commission d’enquête pour une affaire qui dure depuis le 4 décembre 1989 ?
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La loi PLM (1982)… a été faite pour éviter aux bourges de se voir démunis de leurs prérogatives sur leurs quartiers. Espérons que le Benoît résistera à l’histoire des socialistes, mais c’est pas gagné. L’hiver qui s’annonce risque fort de refroidir les ardeurs du Printemps et, à mon avis, on n’est pas au bout des surprises. Pour reprendre l’expression d’ANGIE13, faudra chercher longtemps pour trouver un socialiste qui n’a pas b**** le peuple de gauche.
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Si quelqu’un peut traduire en français de tous les jours l’histoire de la commission d’enquête sur des faits remontant au 4 décembre d’il y a plus de 30 ans et son rapport avec la loi PLM, ce serait sympa. Quand les commentaires sont hermétiques, ils ne sont pas compréhensibles.
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D’accord avec vous
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La conception monarchique du pouvoir du maire qui a visiblement encore beaucoup de supporters (comme celui du président de la république) est vraiment un problème.
Se comportant ainsi comme des enfants s’en remettant à un “guide”, faut-il s’étonner ensuite que les citoyens soient traités comme tels (voir ce qui nous arrive depuis des mois avec la crise sanitaire) ?
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tout à fait de votre avis. un “gourou” qui sauverait une ville, ou un pays….j’y crois pas et j’en ai marre de cette réduction.
Rubirola ne me plaisait pas plus que payan ou un…dupont, je les connaissais ni l’un ni l’autre, mais leur programme et le printemps marseillais, ça j’y crois.
pourquoi fantasmer sur des magouilles, des prévisions, manipulations diverses ou autre, si c’est le cas, c’est fait de toutes façons, je ne suis pas naïf, mais qu’y pourrions nous ?
Par contre, n’est ce pas A NOUS, ELECTEURS MARSEILLAIS D’EXIGER QUE CE PROGRAMME SOIT ENFIN APPLIQUE ??
Retroussons nos manches plutôt que de tenter de trouver un sens à cette “inversion” !
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Rubirola a accepté courageusement d’être tête d’une liste d’union, porteuse d’un programme qui a permis que Marseille se débarrasse de la catastrophique équipe gaudiniste .
Merci à elle
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Merci à elle ??? POur avoir placé à la Mairie toute la bande à Guérini ?
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“Toute la bande à Guérini” ? C’est un reproche suffisamment lourd pour qu’il soit précisé : peut-on avoir des noms ?
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Pour les noms commencez par Payan, puis Galhi. On peut aussi se souvenir de Narducci qui se fait élire par la gauche pour ensuite trahir les électeur et passer un accord avec Gaudin.. Et toute cette gauche a été plus ou moins impliquée avec Guérini
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là encore les fantasmes en tout genre…. pullulent.
la bande à guerini ??? quelle bande ?? oui je veux bien les noms aussi… ils sont plus tous jeunes dans “la bande”. Et la seule qu’on peut repérer ce sont les grands électeurs qui viennent de le réelire au sénat.
tout au plus peut on dire que payan est un “bébé guérini”, et ça s’est largement dit…mais un peu ancienne cette époque, on s’en fout, non ?
et si on arrêtait de considérer le maire, comme un sauveur suprême, mais plutot comme, justement un chef de “bande” du printemps marseillais ?
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Trois noms sur une cinquantaine d’élus municipaux, dont beaucoup d’élus “neufs”, c’est une “bande” ?
Si, à gauche, on ne veut élire que des gens qui n’ont jamais été en contact avec Guérini à l’époque de sa gloire, autant dire qu’on ne veut pas de candidats de gauche aux élections, ça ira plus vite. Parmi celles et ceux qui ont eu à le côtoyer, il s’en trouve aussi qui ont su prendre leurs distances et, sauf à leur faire un procès d’intention, je ne vois pas pourquoi on douterait de leur sincérité.
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Et quand c”est Guy Teissier qui a été et reste de nouveau candidat au poste de maire…ce n’est pas une trahison des électeurs de la droite et de Martine Vassal?
Deux poids deux mesures!
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Les élus ont bien compris que la plupart des électeurs votent sans réelle conviction. La contrition qui s’attache à l’abstention les poussent le plus souvent à voter « contre » qu’à voter « pour ». Il ne faut donc pas s’étonner qu’ils fassent un peu ce qu’ils veulent des voix engrangées une fois que « la pièce de théâtre » est terminée.
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L’implosion du PM semble inéluctable et avec la possibilité de l’élection d’un maire LR ! Qu’en pensez-vous ?
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A entendre Coppola hier, l’unité semble conservée. Mais ce ne serait pas la première fois que des élus communistes se font rouler dans la farine par des socialistes. Le cas échéant, il faudra que les verts en tirent les leçons et choisissent leur camp avec un peu plus de réalisme que d’habitude.
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Je suis étonné que ceux qui défendent le collectif, luttent contre la personnalisation et l’incarnation de la politique sont tout d’un coup tellement attachés à la figure de Michèle Rubirola. Elle jette l’éponge non pas parce que Payan l’aurait poussée dehors, mais parce qu’elle ne se sent pas d’assumer ce rôle plus longtemps. Rappelez-vous le débat avec Véran sur France 2. Bien sûr, sa démission est une déception, mais l’essentiel est de gérer une grande ville qui va mal plus que de s’attacher au symbole femme-écolo-société civile (la dernière qualification étant discutable vu son parcours politique). Donc beaucoup d’agitation, le PM a l’air plutôt soudé (cf. Camard, Fortin, Coppola), et Payan en est le leader naturel, so, let’s go.
Par ailleurs, Muselier n’était pas tête de liste, et Vassal avait permuté avec Teissier au 3ème tour.
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Et Hop! @Opiniatre. Encore un couplet débutant par une mise à distance de la personnalisation et autres “incarnations”, et se terminant par : Le P.M est ci ou ça, et Benoit Payan est son “leader NATUREL”.
On a bien compris : Il n’y a pas de femme ou d’homme providentiel(le), il n’y a que des leader “naturels”. ( Chassez le “naturel”, il revient au galop)
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ce n’est pas la figure de Mme Rubirola qui importe c’est le tour de passe passe réalisé par le PS, avec peut être sa complicité mais on lui laisse le bénéfice du doute, qui nous renvoie aux bonnes vieilles combines du temps de Deferre et autres Gaudin qui a du mal à passer et que l’on ne nous sorte pas l’exemple de la droite pour justifier cette manœuvre
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Effectivement ! Et pourquoi rester 1ère adjointe si Mme Rubirola évoque des problèmes de santé ? Est-ce un poste honorifique ? Je pense plutôt que le duo Payan/Rubirola souhaite barrer la route à leur 2eme adjointe…stratégie risquée…
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L’avenir montrera s’il valait mieux une calme ou un hyperactif au poste de maire. Pour les avoir vus tous les deux presenter leur projet avant l’election, Payan n’arrêtait pas d’aboyer et couper la parole à Rubirola, pour le très peu de fois où elle a osé s’exprimer. Quand elle dit qu’elle préfère le travail d’équipe, c’est qu’elle n’a aucune réflexion ou culture personnelles sur la majorité des sujets, à part la médecine (uniquement à sa façon d’ailleurs) et un peu l’écologie. Donc on lui posait une question et elle se tournait vers Payan le suppliant du regard, ou demandant en insistant, “Hein, hein?” C’était terrifiant. Il n’est pas du tout dit qu’en tant que premier adjoint elle soit plus efficace, car ce sont eux qui vont au charbon. Si aujourd’hui elle s’investit à 150%, comme premier adjoint, ça serait 400%.
Les gens ont voté pour elle pour avoir une femme calme, réfléchie, intègre et non politicienne. Certes ils espéraient un “collectif” pour le mener, mais ils voulaient elle parce qu’elle était l’opposée du maire sortant. Maintenant c’est le même genre en plus jeune et beaucoup plus nerveux. Que Dieu ou l’univers nous aident.
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Le titre de l’article est assez sévère. On pourrait parler de déception, mais illusion laisse entendre qu’elle n’a rien fait, qu’elle était absente, ce qui semble être contredit par les conséquences de ces quelques mois sur son état de santé.
Et, personnellement, j’en ai marre des citations de courageux amis politiques qui dégoisent anonymement.
Ils devraient parler en “on”, assumer ou vous ne devriez pas les citer (exemple ici de “un adjoint”).
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Belle image d’illustration choisie par Marsactu, on peut voir au dehors les nuages s’amonceler sur Marseille…prémonition ?
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Je ne sais que penser..
Benoit Payan sera c’est sûr un bon maire car il connait ses dossiers et a l’envie qui manquait à Mme Rubirola.
mais et je fais partie des opposants malheureux aux élections les Marseillais voulaient changer et le printemps a certainement incarné ce changement .
Et maintenant que va-t-il se passer ??
Mme Rubirola n’ignorait quand même pas que Marseille est une ville de 850000 habitants, que la dette est colossale et que les dossiers urgents sont légions..
alors amateurisme ? ou scénario écrit ??
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S’il vous plait, cessons les jugements rapides, les procès en sorcellerie politique, les exclusions pour délit d’appartenance à un vieux parti de gauche, bref toutes ces âneries qui s’affichent et s’éructent au quotidien.
J’ai voté PM parce qu’enfin ils avaient réussi à se mettre d’accord après des mois de vaines chicayas. Je n’ai pas voté Michèle Rubirola, personnalité aussi attachante qu’inexpérimentée; dans ma démarche tout sauf G-R (Gaudin- Ravier) je me disais que ce collectif sympathique finirait bien par trouver une méthode de travail, en changeant les principaux fonctionnaires de la Mairie.
Il y a eu quelques bonnes décisions depuis l’élection et pas de grosse bourde; c’était un début correct quoique peu convainquant, mais on savait qu’il fallait donner du temps au temps.
Michèle Rubirola démissionne: elle a ses raisons et doit être respectée dans sa démarche qui a le mérite de la clarté; bien d’autres seraient restés en faisant semblant, elle non.
Benoit Payan est-il coupable d’être entré en politique sous Vauzelle puis Guérini; est-il coupable des dévoiements personnels de Guérini: les amalgames dans les accusations anti PS et anti Payan sont affligeants: qu’il soit jugé sur ses votes passés, sur ses décisions et non pour un délit de “facies politique”.
J’ai voté pour le collectif PM; je n’imagine pas un seul instant que Benoit Payan se passera de la force et des idées de ce collectif, dont il aura bien besoin pour cadrer Samia Ghali.
Et si, par malheur pour notre Ville, ce collectif se délitait, dans la division et les proçès internes? Alors là , vraiement, il faudrait revenir aux urnes
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@Jb
« Vieux parti » soit, « vieux » c’est un euphémisme… mais « de gauche », celle-là fallait la faire. Comme dit Darmanin : « je m’étouffe ». Pour parler du PS on a pris l’habitude de formuler : la gôôche. Les accents servent à imager ses habitudes à se placer sous la cloche du libéralisme pour tenir le battant et éviter qu’il en secoue trop la panse.
Je constate aussi que vous votez « contre ». Désolé, ça doit être frustrant ! D’autant que ça doit représenter quelques années de frustrations et pas mal de sentiments de culpabilité quand son vote a alimenté la propagande du clan qu’on ne voulait pas forcément. Mais bon, c’est comme les « âneries », quand ce n’est pas volontaire, ça se soigne.
Quant à l’historique du PS, outre le fait que vous en restiez au microcosme marseillais (mais j’admets qu’en vous étendant vous risquiez de dépasser le nombre de caractères de la page Marsactu), rien n’interdit à un militant de changer de camp lorsque l’héritage devient trop lourd à porter. Les choix ne manquent pas et pour vouloir afficher cette « tare », il faut soit vouloir s’impliquer dans un « jeux » nauséabond, soit être maso pour en assumer naïvement la charge. Cela dit, les accusations ne sont jamais « affligeantes » lorsque les sources sont fiables. Si pour les autres mouvements politiques les lanceurs d’alertes doivent se décarcasser pour faire bouger les autorités, avec le PS, nul besoin de sources ; les tribunaux suffisent. Mais je compatis, entre Ghali-exPS et Payan-PS si vous faites un choix aussi marqué c’est qu’une fois de plus, la confiance n’est pas aussi aveugle que vous semblez le dire.
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Ce que vous dites est évident , laissons la chance à la Chance.
Et si RUBIROLA , dans l’ombre , à son rythme , à sa façon arrivait à régler le fond et si pendant ce temps PAYAN mettait et pas que , des claques aux Museliers, Vassal, Moraines, Gilles ,Pila , Ravier pour leurs rappeler à tous ces tristes sires les résultats de leurs méfaits.
Et pouquoi pas ?
P………n , on peut révêr aussi
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Alors on a d abord
– Rubi-bibi qui se présente sans vouloir assumer la charge
– ensuite Rubi poutine qui trompe les électeurs de gauche et déserte
– mais nous avons aussi Rubi-sur l ongle ou Rubi-Fillon qui se sert de son poste à des fins personnelles 3000€ d indemnité de premier adjoint d un coté et emoluments de presidente des Hopitaux de Marseille
Sans oublié son comparse, boudouilleur, Payan-Gaudin, mais Payan va payer.
Samia, bloque ce bordel, cette honte, c est in digne de gens de gauche, vous devez donner l exemple, je vous rappelle nos valeurs de fraternité, nos valeurs sociales et d interet general.
Un electeur de gauche trahi et en colère
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Alors on a d abord
– Rubi-bibi qui se présente sans vouloir assumer la charge
– ensuite Rubi poutine qui trompe les électeurs de gauche et déserte
– mais nous avons aussi Rubi-sur l ongle ou Rubi-Fillon qui se sert de son poste à des fins personnelles 3000€ d indemnité de premier adjoint d un coté et emoluments de presidente des Hopitaux de Marseille
Sans oublié son comparse, boudouilleur, Payan-Gaudin, mais Payan va payer.
Samia, bloque ce bordel, cette honte, c est in digne de gens de gauche, vous devez donner l exemple, je vous rappelle nos valeurs de fraternité, nos valeurs sociales et d interet general.
Un electeur de gauche trahi et en colère
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Et là le Rubi-con est franchi.
Pouvait pas la laisser passer.😘
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Pour le coup, je plussoie. Cela dit quand on se fait les questions et les réponses c’est qu’on a au moins compris la dialectique politique.
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Que bon nombre d’électeurs estiment avoir été floués, on peut l’entendre. Mais l’essentiel, la vérité politique, sont ailleurs: la majorité d’un conseil municipal se dessine, institutionnellement, autour d’une liste, d’un programme, et non d’une tête de gondole.
A Marseille comme dans toutes les communes de France, avec les travers de la loi PLM en plus.
Conclusion, respect pour Michèle Rubirola.
Elle a permis à cette ville de se débarrasser des héritiers du gaudinisme.
Telle était bien la mission.
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Déni de démocratie !
Si l on veut bien croire les raisons de sa démission ( mais trop d’explications sèment le doute) qu’est-ce qui lui permet de décider du”swictch” sans consulter les élus du printemps marseillais ?
Ça sent la magouille et du printemps on est passé à l’automne pour beaucoup.
Marseille, valeur d’exemple ? espérons que non!
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On peut même considérer qu’on est passé directement du printemps à l’hiver (y’a plus de saisons ma Bonn’ dame.) Et c’est peut être un symbole dont ils auraient dû se passer que l’élection d’un Maire P”s” tombe le jour du solstice d’hiver!
Certes nous dira t on, c’est la fête (païenne) de la lumière, et les jours recommencent à grandir dès demain. Mais ces lumières à venir, y’en aura t il pour tout le monde, éclaireront elles autant que de besoin les pratiques politiques? Seront nous encore une fois l’objet de ces pratiques (le changement dans la continuité marseillaise) ou enfin quelque peu sujets d’icelles, dans une rupture du continuum marseillais?
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