L’IFAC Provence, géant marseillais de l’éducation populaire, toujours dans l’incertitude
L'IFAC Provence, l'une des plus importantes associations d'éducation populaire à Marseille, en redressement judiciaire, devrait voir sa période d'observation prolongée. L'avenir de l'association est suspendu au renouvellement des délégations de service public des maisons pour tous municipales.
Tribunal judiciaire de Marseille. Photo : Violette Artaud
Commentaires
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L’IFAC avait été créé à l’initiative d’élus politiques de droite, pour concurrencer les mouvements d’éducation populaires existants, jugés trop indépendants et trop à gauche. L’IFAC ne s’est jamais remis de cette origine. Le poids du national sur l’échelon local et régional n’a rien arrangé. Cette triste histoire nous rappelle qu’un mouvement associatif réel a besoin d’une grande autonomie et ne peut être un simple relais des collectivités territoriales…
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Plus exactement, l’IFAC née, me semble-t-il, dans les Hauts-de-Seine et dans l’entourage de Charles Pasqua, a été appelé à venir à Marseille se substituer à la gestion des associations d’éducation populaire proche de la gauche et en particulier de la Fédération Léo Lagrange, satellite du PS.
Le problème c’est que la déclinaison locale de l’IFAC, affranchie progressivement de sa tutelle nationale a progressivement dérivée dans la même logique que le reste de ce qui entoure la municipalité Gaudin : clientélisme, puis laxisme, puis comportements qui n’ont plus rien à voir avec le service public, l’intérêt général ni l’éducation, puis chasse aux sorcières qui s’alarmaient à l’interne de ces dérives, puis naufrage actuel.
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Certes , mais il convient d’apporter quelques compléments et modérations à votre présentation :
— Si l’IFAC provence a connu des dérives résultant de son “adaptation” au contexte marseillais, il convient de préciser que les “dérives” marseillaises existaient avant l’arrivée de Gaudin. Celui ci n’était d’ailleurs pas un perdreau de l’année 1995, il avait un passé dans les municipalités de Gaston (notamment en tant qu’adjoint de..) dont il disait toujours avoir beaucoup appris…
— L’IFAC est née dans le très très près “entourage” de Pasqua et Santini. Et c’est bien dans son projet initial, en prévision des appels d’offre made in “u”.E que de substituer aux assos d’éducation populaire, avec des adhérents, des AG dans lesquels ceux ci votent et élise un CA… un “organisme” gestionnaire, national, régional.. c’est selon les besoins du moment, mais éloigné des adhérents, loin quoi, pour une gestion directe des équipements. Gestion dans laquelle le cabinet du maire intervenait tout son soul, soit en passant par l’organisme national, soit directement auprès du directeur de l’équipement (c’était plus rapide, et celui ci savait en quoi s’en tenir). Il est important de noter qu’il s’agissait bien d’un projet national. Ceci même si Gaudin a été le 1èr Maire, et longtemps le seul, hors hauts de seine puis région parisienne, a sauter sur l’occase (comme toujours, les marseillais sont gâtés.)
— Enfin, au moins par respect des 1eres victimes de la chose, il ne s’agissait pas seulement de faire reculer la mainmise de la fédé Léo Lagrange, mais de tuer des associations bien réelles et pas “satellites (et pas qu’à marseille), notamment la MJC de la Corderie qui “”perdit”” le “”marché”” dès la première mise (sur le marché). Le recul de la fédé Léo Lagrange a lui, été progressif, négocié, comme toute chose entre les deux branches du defférisme (c’est pas à vous qu’on va expliquer ça.).
En outre, cerise sur le gatô, tout cela s’est déroulé à une période où la chambre des comptes n’était pas encore régionalisée (Pasqua et Santini y avaient visiblement pensé) et dans un “charmant désordre” quant à l’attribution des subventions, et à leur “fléchage”!
Je renvoi pour plus de détail à mon commentaire de l’article Marsactu du 7/07/2016 “Malaise social et grève inédite à l’IFAC Provence”.
Bon, tout ça pour indiquer, pas à vous particulièrement, que National, provençal ou bucco rhodanien, les marseillais en ont pas finir de “manger” de la qualité IFAC, ni bien sur de la payer. Et si je me trompe, un c’est tant mieux, et deux je paye ma tournée (à vous seulement, pas à l’IFAC!).
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@leravi : hélas je crains que vous ne vous trompiez point pourtant j’aurais bien préférer vous payer, moi, cette tournée ;- D
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UNSA, CFE-CGC, et pas de dialogue social… Nul doute que si FO tenait la maison, l’adhérent donneur, qui a installé l’IFAC à Marseille, et son ingénieur d’élite auraient trouvé une solution – ou plutôt, que le second aurait transmis au premier les ordres nécessaires.
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QUARTIERS NORD ce mythique groupe de rock marseillais a une chanson qui décrit bien notre maire, et qui lui convient bien ,elle s’intitule “Main de Pàti” .
Le thème, un gars va faire ses courses aux “Nouvelles Galeries” et détruit tout ce qu’il touche. Et à la fin, il se fait virer. On peut rêver concernant Jean-Clauuuuuude.
Là où Gaudin envoie les mains c’est chaque fois la catastrophe , sauf pour les copains bien sûr.
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Et le traitement des enfants dans toutes ces périodes chamboulées, où les animateurs tournent au maximum, devient une fois de plus un détail …
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