Les demandes de relogement des familles de victimes d’assassinat restent sans réponse

Enquête
le 21 Oct 2025
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À Marseille, des familles endeuillées espèrent fuir leur logement, en bas duquel, bien souvent, leur enfant a trouvé la mort. Depuis la signature d’une convention entre les services de l’État et les bailleurs sociaux, en janvier 2025, seules deux familles ont pu déménager. Un article de notre partenaire Mediapart.

Marche blanche pour soutenir les familles des victimes d
Marche blanche pour soutenir les familles des victimes d'assassinat, organisée le 15 juin 2022 par l'association Alehan. (Photo : C.By.)

Marche blanche pour soutenir les familles des victimes d'assassinat, organisée le 15 juin 2022 par l'association Alehan. (Photo : C.By.)

Depuis ses fenêtres, Samia ne voit pas seulement les rayons du soleil se refléter dans la Méditerranée. Chaque jour, elle fait aussi face à la cité dans laquelle son fils de dix-neuf ans a été tué de trois balles dans le corps, il y a plus d’un an. “J’ai voulu me jeter par cette fenêtre”, lance-t-elle, la voix chevrotante. Depuis son décès, Samia remue ciel et terre pour être relogée. Pour elle, mais surtout pour ses deux filles, âgées de sept et douze ans. “Tous les jours, pour aller à l’école, elles passent devant l’endroit où leur frère est mort. Je ne les laisse plus sortir, j’ai trop peur pour elles.” Comme Samia, à Marseille, des dizaines de familles de victimes d’assassinat demandent à pouvoir déménager. Pour rappel, en 2024, 63 ...
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