“Les annonces partent aussitôt qu’elles apparaissent” : la galère des locataires à Marseille
Marseille connaît une crise du logement sans précédent. Si elle ne se traduit pas encore par une flambée des loyers, professionnels comme particuliers témoignent d'un marché bloqué, encombré par les locations meublées et les baux de courte durée.
On remercie bien les parisiens qui ont envahi Marseille et ont contribué, pour beaucoup, à cette situation. c’est infernal et déprimant.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Des chiffres???
Se connecter pour écrire un commentaire.
J’aimerais bien connaitre vos sources qui permettent d’établir ce constat.
C’est vraiment curieux comment les visions simplistes s’installent durablement.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Vision simpliste ? Sérieusement ? Vous vivez à Marseille ? Vous la regardez et l’écoutez la ville ? On ne voit que ça. La parisianisation, la gentrification, la hausse des prix, l’explosion des Airbnb (pour ça Jacques, il y a des chiffres, relayés d’ailleurs par Marsactu, plus de 2000 offres en un an)
à trop ranger du côté du simplisme (c’est vrai, c’est plus facile) on en oublie qu’il y a une certaine dose de réalité dans ce constat.
Se connecter pour écrire un commentaire.
La gentrification n’a rien à voir avec “les parisiens”, le changement de sociologie des habitants du centre ville n’est pas la conséquence du lieu de naissance des gens (et je suis né et vit à Marseille). Les utilisateurs des plateformes de réservation ne sont pas que parisiens, ils viennent du monde entier.
Donc, je confirme, le commentaire disant “on remercie bien les parisiens” est une vison simpliste des choses.
Se connecter pour écrire un commentaire.
C’est sûr, les nombreux ménages ayant quitté Paris pour venir s’installer à Marseille n’ont absolument rien a voir avec la gentrification. Ni ceux qui ont fait monté le prix de l’immobilier, ni ceux qui ont ouvert des commerces qui pratiquent les mêmes prix que dans la capitale, ni ceux qui ont été embauchés a la Mairie pour “changer”Marseille. Vous avez raison, on va rester sur une vision simpliste puisque vous n’avez apparemment aucune envie de voir plus loin.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Encore une fois quelles sont vos sources pour écrire de manière aussi définitive que la gentrification est la conséquence de l’installation à Marseille d’une seule catégorie de personnes ?
Se connecter pour écrire un commentaire.
je ne dis pas que c’est la conséquence de l’installation d’une seule catégorie de personnes, je dis juste que ça fait partie des raisons. Et mes sources ? l’observation beaucoup, essentiellement. C’est tellement flagrant que c’est difficile de ne pas le voir. Et la recherche, sur les nouveaux commerces, les contextes de création, les fondateurs. La lecture aussi. Bref.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Finalement votre impression suffit pour affirmer de manière péremptoire: on remercie les parisiens. Un peu comme les spécialistes de tout qui affirment leurs impressions sur les plateaux des chaînes d’info. Bonne continuation
Se connecter pour écrire un commentaire.
On applaudi aussi les prestataires de coliving qui, surfant sur cette problématique, proposent des chambres hors de prix, surdensifiant les copropriétés, souvent pas adaptées à cette densité au détriment de ceux qui ont choisi d’y faire leur vie et qui subissent les nuisances et l’utilisation abusives des espaces communs à outrance.
Se connecter pour écrire un commentaire.
On remercie et on applaudit notre système social-economique qui fait du logement une question de rentabilité, de placement financier,
une source de profits, pour certains au détriment des autres. L’exploitation de l’homme par l’homme.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Vieille antienne marxiste qui conduit à décourager l’investissement locatif et obligent les gens à vivre en appartements communautaires. (kommunalka en Russie soviétique ).
Se connecter pour écrire un commentaire.
Vieil argument qui consiste à brandir le bolchevik, Staline, le goulag, dès que l’on critique le profit de quelques uns sur le dos des autres, afin de tenter de clore une discussion sur un sujet auquel on ne veut réfléchir plus avant, peut-être parfois pour éviter de se regarder en face et se remettre en question.
Se connecter pour écrire un commentaire.
la crise du logement à Marseille était quasi-inexistante en 1990 :
ça faisait 20 ans que sa population diminuait, Airn’b n’existait pas, et le parc locatif surfait encore sur l’extraordinaire nombre de logements édifiés dans les années 1960 – 1969
La crise du logement à Marseille semble être redevenue perceptible au début des années 2000 et depuis elle paraît s’aggraver d’année en année :
tant de personnes en CDI mettent de plus en plus longtemps à pouvoir devenir locataire, tant de jeunes gens n’ont plus la possibilité de quitter le logement parental, la liste d’attente ( + de 30 000 ) pour obtenir un logement social ne cesse d’enfler depuis une vingtaine d’années, beaucoup de mères célibataires et de trop nombreuses personnes handicapées restent sans solution des années et des années.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Et là, le mot magique apparaît : clientelisme.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Marché locatif délirant ? la réponse s’appelle régulation. Des mesures ont été initiées, mais elles semblent bien timides (encadrement des loyers très light, permis de louer uniquement sur les passoires thermiques).
Il va peut être falloir y ajouter l’encadrement de la location meublée. Il me semble que la Mairie aurait légitimité pour prendre ce genre d’initiative.
L’avantage fiscal accordé à cette formule paraît clairement délirant lui aussi. La taxe foncière, c’est un outil non ? et c’est municipal ? Donc : taxe foncière ++ pour la location meublée, – pour les locations “normales”. Et construction d’Hôtels.
Le problème est général sur toutes les zones touristiques de France (et de Navarre, allez voir sur la côte Basque, c’est vraiment du délire). On assiste à une colonisation par les touristes. On pourrait appeler ça un “grand remplacement”. Mais pas dans la direction que certains pointent du doigt …
Se connecter pour écrire un commentaire.
Tout d’abord, on ne peut que constater la hausse extravagante du coût des loyers, en partie due aux avantages fiscaux Pinel et compagnie qui ont généré mécaniquement une hausse du foncier, et des loyers en conséquence. Il est trop difficile aujourd’hui lorsqu’on est un jeune actif de garantir des revenus trois fois supérieurs aux loyers. La suppression de ces avantages fiscaux fera peut-être évoluer les choses mais ce sera très long.
Ensuite, la faiblesse de la fiscalité sur les locations saisonnières est carrément incompréhensible. On avait parlé il y a peu de la relever et puis plus rien. Ces gens sensés gouverner le pays ont ils autant de revenus locatifs saisonniers que ça, à St Jean Cap Ferrat, l’île de Ré ou au cap Fréhel ?!
Une hausse de cette fiscalité ferait sans doute diminuer le saisonnier au profit de baux triennaux normaux.
Enfin, ne pas oublier non plus que, si les proprios s’orientent de plus en plus vers du meublé avec des baux d’un an, c’est peut-être à cause des mésaventures vécues avec certains locataires indélicats. Le phénomène existe et a tendance à croître. On y verra les causes qu’on voudra mais les proprios n’étant plus pour beaucoup de riches rentiers possédant un parc locatif pléthorique, on peut comprendre leur méfiance.
Se connecter pour écrire un commentaire.