Les 4 fantastiques du Great Circle à l’assaut de la méditerranée !
Les 4 fantastiques du Great Circle à l’assaut de la méditerranée !
C’est un véritable équipage de choc qui s’est attaqué au record de l’Atlantique (Marseille-Carthage). Partis hier (dimanche 30 mai), à 16h, 43 min et 04 sec, quatre skippers de haute mer, dont le pionnier est le Belge Gérald Bibot, se sont donnés le défi de parcourir la distance en moins de 40 heures, à bord du Great Circle, un monocoque Class 40, long de 12,19 m. S’ils réussissent, ce temps sera la toute première référence, en équipage, en Class40 et sur ce parcours !
Une distance qui passionne les marins
Décidemment, la méditerranée n’a que peu de temps pour se reposer ! Après Pascal Bidégorry et son équipage, et leur record sur Trimaran, c’est au tour de quatre autres marins de se frotter à cette distance. Espérons que les nouveaux challengers connaîtront une aussi bonne fortune que leurs prédécesseurs, qui avaient pulvérisé l’ancien record Trimaran, en le faisant passer de 17h, 08 min et 23 sec, à 14h, 20 min et 34 sec !
L’équipage
Pour sa tentative, Gérald Bibot (49 ans, Transat Jacques Vabre 2007), sera accompagné d’un compatriote belge, Michel Kleinjans (46 ans, vainqueur Route du Rhum 2006 en classe 3 et également victorieux, en solitaire, du tour du monde Portimao Global Ocean Race) et de deux résidents provençaux : Cécile Poujol (30 ans, domiciliée à La Ciotat, Route Du Rhum, Transat Jacques Vabre) et Nicolas Marchand (35 ans, de Marignane (Transat Jacques Vabre, Mini Transat, Mini Fasnat).
« Rien n’est gagné ! »
Pour parvenir à attacher ce record à leur palmarès, les quatre skippers vont devoir boucler les 458 milles nautiques (environ 800 km), en moins de 40 heures. Grosso modo, leur vitesse de croisière devra avoisiner les 11 nœuds. Au moment du départ, on ne s’inquiétait pas trop quant à la vitesse du monocoque, puisque les marins sont partis avec un vent de 25 nœuds ! Néanmoins, la dernière partie de la traversée reste encore incertaine, car elle dépend de la formation, ou non, d’une dorsale, sur l’ouest des Baléares, qui, à terme, influencerait les vents le long de la Sardaigne et aiderait, du coup, le Great Circle à voguer plus vite !
Gérald Bibot avait d’ailleurs déclaré, avant le départ : « Après une première partie forcément très rapide, il y a un certain nombre de subtilités à partir de la Sardaigne et jusqu’à la Tunisie. Rien n’est gagné ! » Le marin belge, véritable compétiteur dans l’âme, a également émis le souhait de « mettre la barre assez haute, pour qu’il y ait du jeu et que les prochains concurrents aient du mal à battre le temps du Great Circle. »
Cette tentative de record s’inscrit dans la promotion d’un logiciel de routage et de visualisation des prédictions météo, intitulé « Great Circle ». Ce logiciel, véritable bijou pour marins, est en cours de développement et n’est pas encore commercialisé.
Commentaires
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A remarquer qu’il n’y a qu’une fille à bord, c’est Cécile Poujol! Je crois que ça fait bien longtemps qu’une fille n’y était pas allée (je crois depuis Florence Arthaud, dans les années 1990!) Merci d’en parler!
Ceci étant, Bidégorry, que vous citez s’appelle Pascal… et pas Cédric!!! juste un détail, c’est pas grave! Vous êtes quand même le seuil media marseillais à vous intéresser à la voile et à ce qui se passe sur la Méditerranée en la matière!!! on ne va pas vous en tenir rigueur!!!!
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Ouhps ! c’est corrigé pour Pascal, pardon pour lui. Et pour Cécile Poujol vous avez bien raison de le rappeler …
Merci pour vos encouragements.
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