Le repreneur d’Alteo Gardanne devra faire avec une opposition élargie au site de Mange-Garri

Actualité
le 31 Juil 2020
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Depuis que les rejets de boues rouges toxiques en mer se sont arrêtés en 2016, le site de stockage à terre de Mange-Garri d'Alteo est au cœur de la fronde que mènent les associations environnementales et des maires de la zone. Alors que l'autorisation préfectorale d'exploitation arrive à terme dans moins d'un an, le dossier percute la tentative de sauvetage de l'usine.

Le site de stockage de boues rouges déshydraté de Mange-Garri sur la commune de Bouc-Bel-Air. Photo Julien Vinzent.
Le site de stockage de boues rouges déshydraté de Mange-Garri sur la commune de Bouc-Bel-Air. Photo Julien Vinzent.

Le site de stockage de boues rouges déshydraté de Mange-Garri sur la commune de Bouc-Bel-Air. Photo Julien Vinzent.

L'enjeu

En recherche de repreneurs dans le cadre d'un redressement judiciaire, l'usine d’alumine ne peut pas fonctionner si elle ne dispose pas d'un site pour y déposer ses boues rouges déshydratées.

Le contexte

L'autorisation d'exploitation de Mange-Garri court jusqu'en juin 2021. Au delà, Alteo ou le future repreneur devra obtenir une nouvelle autorisation, à laquelle s'opposent des élus et associations.

Alteo est à vendre et ses huit potentiels repreneurs doivent composer avec une inconnue. L’avenir de l’usine d’alumine de Gardanne, en activité depuis 1894, est lié à celui du site de stockage des boues rouges déshydratées de Mange-Garri. Depuis 2016, sur cette colline située sur la commune voisine de Bouc-Bel-Air, Alteo stocke à nouveau ses résidus issus de l’extraction de l’alumine à partir du minerai de bauxite. Le retour en activité de ce site a été décidé à la suite de l’interdiction de rejets en mer des fameuses “boues rouges”, via une conduite de 50 km en service depuis les années 1960 (Alteo continue néanmoins de rejeter des liquides au large de Cassis par ce biais). D’ici la fin de l’année, HIG, le fonds ...
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Commentaires

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  1. BernardMounier BernardMounier

    “Pas d’eau qui s’écoule dans la nappe phréatique”. Comment Granier peut-il le savoir, alors qu’il faudrait faire des prélèvements réguliers et en divers endroits sur cette nappe superficielle de l’Arc, d’intérêt général en période future de difficultés d’accès à l’eau douce, mais qu’il n’y a pas de points piézométriques en activité. Quant aux puits existants, sont-ils encore pollués et l’arrêté interdisant l’usage de leur eau maintenu ? Avez-vous obtenu l’étude sur l’eau dont vous parliez dans votre article de 2016 ?

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    • Pierre Isnard-Dupuy Pierre Isnard-Dupuy

      A notre connaissance, les résultats de l’étude sur l’eau n’ont pas été publiées encore à ce jour.

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  2. corsaire vert corsaire vert

    un scandale ! le maintient des emplois ne justifie en aucun cas la pérennité de la pollution qui empoisonne riverains et nappes phréatiques .
    C’est un prétexte fallacieux digne de corrompus .
    La reconversion de cette industrie polluante en usines de traitement des déchets avec récupération des métaux rares …y ont ils pensé les ignares de LR , Vassal et sa clique en tête ?

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