V comme Villas

Chronique
le 19 Nov 2016
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LA PETITE OURSE : Qui n’a jamais nagé autour de la Petite Ourse, villa posée sur le dernier cap de Maldormé, ne saura jamais en quoi consiste vraiment l’envie d’être propriétaire.
LA PETITE OURSE : Qui n’a jamais nagé autour de la Petite Ourse, villa posée sur le dernier cap de Maldormé, ne saura jamais en quoi consiste vraiment l’envie d’être propriétaire.

LA PETITE OURSE : Qui n’a jamais nagé autour de la Petite Ourse, villa posée sur le dernier cap de Maldormé, ne saura jamais en quoi consiste vraiment l’envie d’être propriétaire.

LA PETITE OURSE : Qui n’a jamais nagé autour de la Petite Ourse, villa posée sur le dernier cap de Maldormé, ne saura jamais en quoi consiste vraiment l’envie d’être propriétaire.

LA PETITE OURSE : Qui n’a jamais nagé autour de la Petite Ourse, villa posée sur le dernier cap de Maldormé, ne saura jamais en quoi consiste vraiment l’envie d’être propriétaire.

Michea Jacobi est un artiste marcheur qui arpente la ville et, de temps en temps, en fait la chronique. Écrivain, graveur, dessinateur, il fait un inventaire à hauteur d’homme des curiosités qu’offrent la ville et ses paysages. Il trie ce qu’il voit en suivant les 26 lettres de l’alphabet. Il a ainsi accumulé des garages à la lettre G, des usines pour le U… Il a décidé de s’associer à un autre marcheur, Luc Barras, photographe et dessinateur. Il expose depuis trente-cinq ans des instants volés à Marseille et à sa propre vie mêlés dans de savantes compositions numériques. Pour la lettre V, il passe en revue les plus belles et les plus surprenantes villas.

Elles s’appelaient autrefois Mon désir, Mon rêve, Sam suffit. Les plaques de céramique qui portaient ses appellations inscrites dans des décors de pins et de couchers de soleil se font rares aujourd’hui. Les Marseillais se contentent maintenant de la lumière jaune des portails automatiques et des yeux des caméras de surveillance. Il n’empêche, l’espérance que manifestaient les noms de jadis est toujours vivante et le goût de se créer un territoire à soi toujours aussi fort. Murs, grillages ou haies vives, portail de fer forgé ou machins en PVC, garage, piscine, véranda, l’idéal d’enfermement persiste et dispute autant qu’il peut le territoire urbain à l’habitat collectif. Voyons donc comment les villas de notre ville parviennent à faire et garder leur place, de lettre en lettre, d’époque en époque et de quartier en quartier.

(Pour profiter en plein écran des photos, cliquez sur les deux flèches en haut à droite)

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Luc Barras et Michea Jacobi

Michea Jacobi
Michéa Jacobi est graveur et écrivain. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages. Chroniqueur à Marseille l’Hebdo pendant plus de dix ans, il a rassemblé ses articles dans un recueil intitulé Le Piéton chronique (Éditions Parenthèses) et il a écrit pour le même éditeur une anthologie littéraire Marseille en toutes lettres.

Commentaires

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  1. Charlotte Charlotte

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