Le préfet Leclerc durcit la politique de l’État en direction des populations roms

Enquête
le 24 Oct 2025
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Depuis l’arrivée en début d’année de Georges-François Leclerc à la tête de la préfecture de Région, les expulsions de campements de Roms se sont multipliées à Marseille et dans le département. Les droits des personnes visées sont aussi attaqués.

Le campement de Saint-du-Désert doit être évacué dans quelques jours. (Photo : J-F.P.)
Le campement de Saint-du-Désert doit être évacué dans quelques jours. (Photo : J-F.P.)

Le campement de Saint-du-Désert doit être évacué dans quelques jours. (Photo : J-F.P.)

La décision est tombée la veille des vacances d’automne. La préfecture a décidé d’expulser le squat de Saint-Jean-du-Désert (12e) le 28 octobre prochain. À trois jours de la trêve hivernale, à six de la rentrée des classes et plus de quatre ans après un jugement l’autorisant. Le lendemain de l’annonce, c’est encore la sidération sur le campement qui accueille quelque 150 personnes d’origine rom, dont des familles de l’ancien squat de Cazemajou. “C’est un grand stress, parce que tu ne sais pas où tu vas dormir, parce qu’il va bientôt faire froid et qu’on n’a plus que le camion. Ça va être difficile, on va peut-être avoir des difficultés d’acceptation [dans le nouveau quartier où on ira s’installer]”, commente, fataliste, Manu, un jeune ...
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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    Si je comprends bien, le nouveau préfet se fait une réputation (une stratégie de carrière sûrement, politique peut-être ?) Sur le dos des plus pauvres parmi les pauvres. Mais son action coup de poing peut être contraire au droit, donc a pour conséquences la multiplication des procédures qui finiront par lui donner tort : trop tard, le mal sera fait pour les personnes expulsées, et sa réputation de préfet “efficace” sera faite… il pourra même dire “la justice entrave l’action politique” “les juges rouges…”…

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  2. Neomarseillais Neomarseillais

    Bien sûr que ça déplace le problème mais quand on voit des filles roms faire la manche à La Rose…on se dit qu’elles seraient mieux à l’école… la communauté doit faire des gros efforts pour s’intégrer… tous les bien-pensants me diront que c’est le cas bien évidemment. C’est bien de rappeler de temps en temps que leur mode de vie peut légitimement poser des questions…

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    • Delft Delft

      perso j’ai décroché l’école à…14ans car justement je préférais la liberté à être enfermée sur une chaise toute la journée ! Ce qui ne m’a pas empêchée d’apprendre autrement.
      Bref, si nos sociétés savait accepter des modes de vie différents sans juger les uns ou les autres, le monde peut-etre mieux

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    • Delft Delft

      Et quand les enfants vont à l’école, et que les familles sont expulsées sans savoir ou aller….une fois, deux fois, trois fois avec tous les problèmes administratifs et d’adaptation à de nouvelles écoles, on peut pas dire que des personnes comme ce monsieur nommé Prefet des Bdr aident ces gens à s'”intégrer” comme vous dites

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    • kukulkan kukulkan

      quel rapport entre la mendicité d’une jeune fille et l’expulsion sans solution d’un lieu de vie avec scolarisation des enfants ? qu’est ce que l’expulsion régle ??? et quelle devrait être la logique de votre commentaire ?

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  3. ALAIN B ALAIN B

    Il y a des roms avocat, médecin, …. mais le déplacement de cette population qui ont des enfants scolarisés ne les aident pas à “s’intégrer’
    La légitimité c’est quoi
    C’est légitime en raison que certaine fille font la manche que toutes doivent être expulsées

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  4. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Un grand humaniste, ce préfet. Il préfère les drogués à la rue plutôt que dans un centre où l’on essaie de les soigner et de les encadrer. Il préfère les déshérités à la rue plutôt que pris en charge et leurs enfants scolarisés. Un homme d’ordre, à n’importe quel prix humain : il ira loin.

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  5. helene gardelle helene gardelle

    Citoyenne de marseille
    Étrange mesure de l efficacité de l action d un préfet : le nombre d expulsions!!!
    Alors qu expulser déplace le problème et démultiplie les risques de santé, de scolarité de fragilisation et d invisibilisation de personnes en précarité. Une façon de fracturer un peu plus notre ville et notre société !

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