Le marchand de sommeil condamné, ses ex-locataires restent piégés dans leurs taudis
À Marseille, les marchands de sommeil tombent, les conditions de vie indignes durent. La condamnation de Gérard Gallas, ancien policier devenu marchand de sommeil, se voulait exemplaire. Or, après la confiscation de son immeuble au 85 boulevard Viala, les habitants sont désormais victimes de l’immobilisme de l'État.
Un résident du 85 boulevard Viala. (Photo : Myriam Léon)
Commentaires
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Après les propriétaires marchands de sommeil, l Etat marchand de sommeil !
Quelle honte !
Au lieu de rénover des taudis, ne vaudrait il pas mieux les détruire pour éviter cette situation ?
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Je verrais bien une association type “castor” pour que les résidents fassent les petits travaux d’urgence eux-mêmes avec leur loyer économisé … en attendant la condamnation de l’Etat et son hypothétique mobilisaton.
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Ces logements sont une honte pour notre société et pour notre pays. C’est bien de taper sur les propriétaires voyous. Mais on voit que cela ne résout pas le problème. Car le vrai problème c’est qu’il n’y a pas assez de logements tout court, et pas assez de logements abordables.
Le logement coûte très cher à construire, à entretenir et à gérer. Il ne suffira pas de punir les propriétaires pour résoudre le problème.
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Cette histoire est révélatrice du fonctionnement de notre société. On désigne le coupable : le méchant propriétaire (lequel dans ce cas, il faut le reconnaître a tout de la caricature). Et une fois condamné, emprisonné, exproprié que se passe-t-il ? Rien du tout ! Rien ne change pour les occupants … Personne, chez le nouveau propriétaire désigné par le tribunal, n’avait donc prévu qu’il y aurait des travaux dans un immeuble qui, justement, a été visé par une expropriation pour ce motif ?
Le problème de la carence de logements, comme le signale un autre lecteur, n’est pas de la respnsabilité des propriétaires. Bien sûr il faut punir les abus et la place des marchands de sommeil est aux Baumettes, mais si c’est pour que rien ne change pour les locataires, à quoi tout cela a-t-il servi ?
C’est la cour du roi Ubu …
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