Le licenciement pour comportements inappropriés qui a poussé à la démission le maire des 6/8

Enquête
le 8 Avr 2023
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Pierre Benarroche a démissionné de son poste de maire de secteur ce 7 avril évoquant les "rumeurs" autour d'un licenciement "douloureux". Selon nos informations, il faisait suite à une enquête interne de son employeur Logirem. Elle révélait des témoignages de comportements inappropriés envers les femmes, ce que confirme à Marsactu la première lanceuse d'alerte.

Pierre Benarroche à l
Pierre Benarroche à l'entrée de la mairie des 6e et 8e arrondissements. Photo Emilio Guzman

Pierre Benarroche à l'entrée de la mairie des 6e et 8e arrondissements. Photo Emilio Guzman

Pierre Benarroche a choisi le week-end de Pâques pour poser un lapin à ses administrés. Au cours d’une réunion avec les membres de sa majorité vendredi 7 avril, le maire Printemps marseillais des 6e et 8e arrondissements depuis 2020 a annoncé sa démission. Plus tôt dans la semaine, il l’avait soumise préalablement au maire de Marseille Benoît Payan qui l’avait encouragé dans ce sens. Il l’a ensuite officialisée dans un communiqué de presse. “Le contexte actuel m’amène aujourd’hui à prendre une décision difficile. En 2017, alors que je travaillais dans le privé, mon employeur a entamé une procédure de licenciement à mon encontre.[…] Aujourd’hui, la rumeur fait ressortir cet évènement douloureux.”

Dans les rangs du Printemps marseillais, depuis vendredi soir, émergent les termes de “rumeurs” ou de “calomnie”. Personne ne s’aventure à commenter plus avant les faits dont beaucoup ne sont que très partiellement informés. Les éléments recueillis par Marsactu après enquête permettent d’y voir plus clair sur la fin de carrière professionnelle de Pierre Benarroche. Alors haut cadre de la société HLM Logirem, le futur élu quitte les effectifs du bailleur social par un licenciement le 28 novembre 2017. Le principal reproche ? “Un comportement déplacé et récurrent à l’encontre des collaboratrices” selon les termes de Logirem dans la lettre de licenciement.

Deux versions opposées jamais tranchées par les prud’hommes

Cette version est contestée depuis le début de l’affaire par Pierre Benarroche qui a expliqué qu’il s’agissait d’un “licenciement abusif”, 22 ans après son entrée dans l’entreprise. Il n’a jamais réussi à faire entendre sa version à son ex-employeur. Cette divergence s’est poursuivie jusqu’au conseil de prud’hommes où Pierre Benarroche a intenté une procédure.

L’affaire n’ira pas jusqu’à l’audience publique. Le 5 juillet 2018, c’est le bureau de conciliation du tribunal qui entérine un accord amiable entre Pierre Benarroche et son ex-employeur. Le procès-verbal qui en découle et que Marsactu s’est procuré évoque, comme le dit Pierre Benarroche dans son communiqué du 7 avril, “la compensation du préjudice subi”. L’accord prévoit que Pierre Benarroche touche 58 000 euros. Initialement, il en réclamait 110 000 de plus.

Mais ce même procès-verbal montre aussi que Logirem est resté campé sur sa position initiale : “Pierre Benarroche considère que le licenciement est abusif. La Logirem maintient que le licenciement est un licenciement pour faute grave.” La position du bailleur s’explique par le résultat d’une enquête interne qui a vu plusieurs femmes témoigner de ses comportements inappropriés.

“C’était graveleux, lourd, plein de sous-entendus”

Marsactu a pu échanger avec la femme qui avait la première dénoncé des avances insistantes de la part de Pierre Benarroche : “Je faisais des pauses clopes ponctuelles avec lui, il faisait des propositions, il était dragueur. C’était graveleux, lourd, plein de sous-entendus. J’étais hyper mal à l’aise. C’est monté crescendo, il m’a dit “j’ai super envie de t’embrasser“. Il avait une espèce de fougue, c’était complètement inapproprié”, raconte-t-elle.

Quand elle s’émeut auprès de ses collègues de la situation, elle commence, explique-t-elle à recevoir des témoignages concordants d’autres salariées. Elle poursuit : “Ça a eu un effet boule de neige. Plusieurs collègues sont venues me parler. Moi je travaillais à l’accueil pour une société prestataire, je n’avais pas d’enjeu au sein de Logirem. J’ai eu l’impression que ça n’attendait que ça, que quelqu’un ne soit pas contraint pour parler. La parole s’est libérée. En trois jours, j’avais des sollicitations de partout. Une quinzaine de femmes dont certaines me parlaient dans des parkings.” L’une de ses collègues lui raconte une scène similaire à celle qu’elle a vécue. Elle est ainsi retranscrite dans la lettre de licenciement de Pierre Benarroche : “Le 1er août 2016, vous avez agi de la même façon en lui proposant de l’embrasser sur la terrasse. [Cette collègue] vous a également adressé un mail pour vous dire qu’elle était choquée de votre comportement déplacé.”

Une dizaine de témoignages

Selon cette femme, l’enquête interne de Logirem aurait pu aller plus loin, “on m’a dit qu’on savait et j’ai senti qu’on me reprochait d’avoir parlé”. La lettre de licenciement relèvera toutefois plusieurs témoignages de comportements sexistes. En tout, 11 personnes témoigneront. Parmi les faits rapportés, “des bises très proches des lèvres”, “des regards fixes très déplacés et insistants (poitrine, fesses), notamment avec des collaboratrices jeunes et en CDD” et ce récit : “[Une collaboratrice] prenait un café au premier étage, assise sur une table. Vous vous étiez avancé très proche d’elle pour lui dire bonjour, tout en collant vos parties intimes sur sa cuisse. La collaboratrice est restée choquée de cela pendant plusieurs jours.”

La réalité, c’est que Pierre est un dragueur à l’ancienne, c’est un relou, un vieux beau.

un ancien cadre de la Logirem

Un ancien cadre de Logirem, jamais interrogé dans le cadre de l’enquête interne, confirme à Marsactu : “La réalité, c’est que Pierre était un dragueur à l’ancienne, un relou, un vieux beau. Il avait 60 ans et il n’était clairement plus dans les mœurs d’aujourd’hui. Il peut être très insistant avec les femmes, quel que soit leur âge. Il est capable de  dire des choses comme « si j’étais plus jeune et que j’étais célibataire, on aurait fait plein de choses ensemble ».”

Plus qu’une lourdeur, les faits rapportés auraient aussi pu tomber sous le coup de la loi. Le code du travail réprime le harcèlement sexuel au sein de l’enteprise. Une notice juridique du ministère du travail précise : “cette catégorie de harcèlement sexuel, aux effets tout aussi pernicieux, regroupe un ensemble de propos ou comportements qui, du fait de leur caractère répété, insistant et non désiré, créent un climat intimidant, outrageant, ceci même sans l’expression de menaces évidentes.” Des éléments qui pourraient en effet correspondre aux témoignages apportés contre Pierre Benarroche.

Benarroche : “Je suis dragueur, pas harceleur”

En 2018, Pierre Benarroche n’avait pas nié en interne les deux tentatives de baiser. Alors que nous cherchions il y a plusieurs mois, à éclaircir – en vain – les conditions de son licenciement, celui qui était alors déjà maire des 6e et 8e arrondissements avait seulement contesté l’interprétation des faits : “Je peux être dragueur, oui, mais je ne suis pas un harceleur. Je respecte les femmes et ce qu’elles veulent ou ne veulent pas.”

Dans le cadre de la contestation prud’homale, Pierre Benarroche avait cherché à démontrer qu’il était un collègue modèle. Il avait recueilli 26 attestations – sur formulaires officiels – de collègues témoignant tour à tour de “rapports professionnels très courtois et sans ambiguïtés”, d’un “comportement respectueux des hommes comme des femmes”, d’une “bienveillance” et d’un “gentleman”.

Surtout, il avait apporté le témoignage d’une des femmes citées dans la lettre de licenciement. Celle-ci s’était émue directement auprès de la directrice des ressources humaines de Logirem de la mention de son nom dans la lettre de licenciement du cadre. Il y était indiqué que cette femme avait été “mise mal à l’aise” par “un regard déplacé et très insistant”. “Pure fiction”, avait-elle répondu dans son courrier.

Pour Pierre Benarroche, cette attestation confirmait que la lettre de Logirem était un tissu de “mensonges”. Il attribuait le comportement de son employeur à une volonté de dégraissage visant notamment certains hauts cadres comme lui. Il notait ainsi qu’à son poste de directeur de l’accession sociale, personne n’avait été nommé après son départ. Un contexte de réduction des effectifs que Marsactu a pu vérifier auprès de plusieurs sources. Contacté par le passé, Logirem avait indiqué ne pas vouloir faire de commentaires : “Cela relève du rapport de confidentialité entre une entreprise et un de ses collaborateurs”, indique une porte-parole qui précise que “de manière générale, le groupe ne cautionne évidemment pas toute relation hommes-femmes inappropriée ou tout comportement déplacé dans l’entreprise”.

Minimiser le risque politique

C’est le retour dans des cercles politiques et militants de l’histoire de son licenciement qui a contraint Pierre Benarroche à la démission. “Je ne veux pas que cela puisse être utilisé pour mettre en péril un projet collectif et un mandat que j’ai grande fierté à avoir porté depuis 2020”, écrit-il dans son communiqué de démission. Sous couvert d’anonymat, plusieurs membres du Printemps marseillais témoignent de la difficulté à gérer une polémique à ce sujet alors que la mairie affirme défendre une vision “féministe” de la ville.

Reste à savoir pourquoi c’est en ce printemps 2023 que la situation semble devenue intenable. Rien de très net ne se dégage même si plusieurs élus évoquent des rumeurs plus précises sur les faits reprochés. Ils l’imputent à “la pression de l’opposition qui veut regagner la mairie des 6/8 en 2026”, sans que l’on puisse trouver de traces publiques de celle-ci. Dans un communiqué, Mad Mars l’association de citoyens qui avaient porté la candidature commune de la gauche et à laquelle appartient Pierre Benarroche s’abrite derrière “des raisons personnelles” pour ne pas commenter une situation qui relève pourtant aussi d’un sujet politique.

Au Printemps marseillais, on assure qu’on ne “savait pas”

Que savait chacun des raisons du départ de Logirem de Pierre Benarroche ? Ce dernier n’est pas un vieux de la vieille du militantisme. Il a même rejoint le Printemps marseillais sur le tard avant une ascension express et inattendue à la tête de la mairie de Bagatelle. C’est l’un des candidats qui ont été sélectionnés par un dispositif original imaginé par ce rassemblement de la gauche pour susciter des candidatures nouvelles. Il a ainsi postulé en ligne et a pu passer toutes les épreuves de sélection dont l’audition devant le collège électoral de formation.

Séduit notamment par “son parcours et son travail sur l’habitat indigne”, comme le note un membre de ce collège, le Printemps marseillais l’a donc placé en position éligible au conseil municipal dans les 6e et 8e arrondissements, où son diplôme d’architecte faisait bonne mesure. “Mais nous ne savions rien de son licenciement et de ses conditions”, assure cette même source.

Quand nous avions interrogé Pierre Benarroche durant l’été 2020 sur les raisons de son licenciement, il nous avait indiqué avoir prévenu Olivia Fortin, sa cheffe de file en politique, de nos questions et de la situation. Maire de Marseille à ce moment-là, aujourd’hui première adjointe, Michèle Rubirola assure n’en avoir rien su : “Je n’étais au courant de rien du tout, j’ai découvert cela ces jours-ci et je ne connais pas les détails. J’ai toujours exprimé mon soutien à Pierre Benarroche pour une affaire qui est réglée et pour laquelle il a été blanchi.” Ni Olivia Fortin, qui devrait succéder à Pierre Benarroche, ni Benoît Payan n’ont répondu à nos sollicitations sur ce point. Le conseil d’arrondissements, jeudi 13 avril au matin, et le conseil municipal 24 heures plus tard devraient les contraindre à rompre ce silence.

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Les coulisses de Marsactu
Pendant plusieurs mois de l'été 2020 au printemps 2021, Marsactu avait cherché en vain à documenter les conditions du départ de Pierre Benarroche de Logirem. Grâce à des éléments complémentaires et face à la démission de cet élu du fait de ce licenciement, nous avons choisi de dévoiler les éléments en notre possession dans le but d'éclairer le débat public.
Jean-Marie Leforestier
Journaliste | jm.leforestier@marsactu.fr

Commentaires

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  1. julijo julijo

    c’est une très bonne nouvelle !
    “dragueur, pas harceleur”, et puis quoi encore, il aurait pu tout simplement exercer ces talents ailleurs, et ficher la paix à des salariées sur leur lieu de travail.

    je me souviens, il y a eu un temps, où ces…débordements étaient acceptables. et je me réjouis que ce ne soit plus (moins ?) le cas. les femmes n’ont pas à supporter les graveleux libidineux.

    bon courage à olivia fortin !

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  2. barbapapa barbapapa

    A partir du moment où le type a démissionné, alors qu’il n’a pas été condamné, qu’il n’y a pa eu de plainte, qu’il s’agit de drague (très) lourde, qu’apparemment il n’y a pas eu d’abus de position dominante, qu’il n’a agressé personne violemment, qu’il y a un chouïa de doute, je trouve que publier dans le détail des histoires de presque bisous est une condamnation supplémentaire terrible pour lui, je touve ça pas très glorieux pour Marsactu.

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    • MarsKaa MarsKaa

      Je ne connais pas le “cas Bennaroche”, et n’ai pas encore un avis ; c’est votre commentaire Barbapapa qui me fait reagir :
      Les femmes qui depuis des mois voire des années, subissent ce type de “blagues”, des regards sur les seins ou d’autres parties intimes, des frolements, des “presque bisous” ne portent pas plainte parce qu’il est communément admis que…c’est pas bien grave comme vous dites.
      Lorsqu’elles parviennent à dire quelque chose du style “bon, c’est lourd tes blagues, lâche moi”, elles entendent systématiquement “roooh, ça vaaaa !” “C’est pour rire” “tu préfères que jte dise que t’es moche ?” “Pfff, vous êtes jamais contentes” “tu n’as pas dhumour” “sois moins serieuse, lâche toi un peu” “ton mari doit pas rigoler tous les jours avec toi” etc etc etc…
      De la part du type lourd et d’autres collègues, hommes comme femmes… c’est insupportable. Ça mène à un manque de confiance. Des dépressions. Des suicides.
      C’est de la violence psychologique. Du harcèlement. une agression.

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    • barbapapa barbapapa

      Je n’ai pas dit le contraire, mais là il y a en face de ça une démission d’un poste de maire, je trouve que ça fait beaucoup pour les faits (condamnables s’ils sont avérés), plutôt à l’honneur du démissionnaire quand on voit ce qu’il se passe en pareils cas ailleurs, et en rajouter en lisant ces faits graveleusement décrits, je me suis senti gêné, le premier article aurait à mon avis largement suffi.

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  3. Richard Mouren Richard Mouren

    Le problème est que Monsieur B s’est proposé au Printemps Marseillais pour être potentiellement un élu municipal représentant les marseillais après son licenciement. Il a été accepté “sur dossier” et placé en position d’éligibilité. Deux questions: Monsieur B a-t’il donné le motif de son licenciement au Printemps Marseillais? Le Printemps Marseillais a-t’il pris le temps de vérifier le curriculum vitae de ce candidat ou l’a-t’il validé en connaissance de cause? Il est évident que pour le candidat, son attitude de drague n’a aucune conséquence sur son aptitude à représentation politique mais peut-être en est il de même pour le Printemps Marseillais. Dans les deux cas, nous sommes dans du trouble et du nauséeux qui n’arrangent pas le crédit des élus auprès de la population. Marsactu a fait son boulot en publiant ces faits concernant une personne publique qui plus est investie de pouvoirs municipaux.

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  4. Tyresias Tyresias

    L’autre question est de savoir pourquoi le Printemps marseillais s’affranchit de la règle Gaudin, qu’il disait vouloir suivre, celle qui veut que l’on ne puisse pas être Adjoint et Maire de secteur.
    Et si c’est une bonne chose ?

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  5. Manipulite Manipulite

    Quelle discrétion de violette au Printemps marseillais ou chez Mad Mars on ne sait plus.
    Les élus féministes devraient manifester plus vivement leur indignation face aux comportements condamnables d’un des leurs.

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  6. Crespo lodec Crespo lodec

    Je suis une femme et féministe et je ne vois pas bien le problème, c’est grave docteur?
    Le gars a manifestement eu un comportement relou pour lequel il a été sanctionné par un licenciement ce qui n’est pas rien comme sanction ( rappelons le cela signifie perdre son boulot)
    Il n’a pas non plus tué quelqu’un ni provoqué de graves dommages psychologiques sur des collaborateurs (on ne se serait pas privé de l’écrire)
    Il a quand même le droit de retrouver un autre boulot, exercer une autre activité professionnelle
    Ce qu’il semble avoir fait ne justifie quand même pas une mise au ban de la société ad vitam eternam
    Il faut quand même savoir proportionner les réactions juridiques et sociales en fonction de la gravité des faits d’autant qu’une fois de plus le gars a déjà été sanctionné
    On peut quand même imaginer aussi qu’il ne réitère pas son comportement et que jusqu’à présent ça n’a pas été le cas ( la encore on ne se serait pas privé de le dire dans l’article)
    Je trouve que cette affaire relève d’une chasse aux sorcières nauséabondes et dangereuses
    Ce Mr n’a pas à démissionner sauf à faire preuve à nouveau du même comportement inadapté

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      D’accord avec vous mais il ne s’agit pas d’une nouvelle activité professionnelle mais d’être le représentant des électeurs et de prendre des décisions en leur nom, ce qui n’est pas un boulot.

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  7. Marc13016 Marc13016

    Il est bien silencieux ce M. Benarroche. Fatigué de s’exprimer après une orgie de justification face aux Prud’hommes ? Honteux ? Muselé par ses partenaires politiques qui balisent pour les prochaines élections ? Suffisamment avisé pour laisser passer la tempête médiatique avant de parler posément ?
    Vivement qu’il écrivent un petit bouquin, ou qu’il fasse une petite vidéo façon Raoult, ou … qu’il soit interviewé dans le bocal de Marsactu ! Il a peut être des choses à dire après tout.
    En parlant de journalisme, y a t il des grands reporters qui ont fouiné dans les bureaux de la Mairie 6/8 ? Si il a des tendances “relou”, elles ont du se manifester par là bas aussi, pendant 3 ans.
    Ce n’est pas de la curiosité malsaine, c’est pour mieux comprendre.

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    • Patafanari Patafanari

      Se méfier des sexagénaires à frange . La frange, après l’âge de douze ans est la marque du vieux daim entreprenant : Nicolas Hulot, Éric Coquerel, Patrick Poivre d’Arvor.

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