Le graphisme underground nippon s'exhibe à la Friche

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le 6 Fév 2015
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Le graphisme underground nippon s'exhibe à la Friche
Le graphisme underground nippon s'exhibe à la Friche

Le graphisme underground nippon s'exhibe à la Friche

Peut-on tout dessiner ? Cette question d'actualité est traitée par palier à la Friche Belle de Mai. Au rez-de-chaussée, une double exposition dédiée au journal satirique Charlie Hebdo, au sommet de la tour-panorama du graphisme underground dont les outrances colorées valent bien quelques fatwa. D'un continent à l'autre ils forment un vrai réseau de terrorisme graphique […]
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Commentaires

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  1. HKo HKo

    Expo tout juste extaordinaire-magnifique, superbement présentée, une ballade enchanteresse et hors du monde et du temps dans un univers riche, étrange- fascinant, bref, je recommande! Merci pour l’article et bravo au Dernier Cri !

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  2. JL41 JL41

    Point de vue tout à fait personnel d’un profane. On tourne dans l’exposition comme dans un escargot. Beaucoup de texte au départ, mais il faut bien au minimum savoir que le (un des ?) père des mangas est Osamu Tezuka. Son histoire des 3 Adolf forme une chronique échevelée, un livre d’histoire de ceux qui manquent à l’école, sur la dernière guerre vue par les Japonais. On se dirige ensuite vers le cœur de l’exposition / explosion, charnelle, érotique, critique aussi de la présence américaine au Japon, avec l’énonciation d’un dilemme haine / amour à l’égard des formes esthétiques et du mode de vie américain.
    Passé les commentaires du début, on est absorbé deux ou trois heures par ce qu’on découvre. Impossible d’y échapper, on ne se pose d’ailleurs pas la question.
    L’exposition se termine par un certain nombre de vidéos, d’auteurs que sans doute seuls les passionnés connaissent. C’est assez époustouflant.
    Andy Warhol au MAC, c’était plus académique, c’était une invitation à la réflexion sur la création artistique. Avec une notion de groupe d’auteurs que l’on percevait mieux qu’à la Friche à propos des mangas. Le public n’était pas le même non plus, plus branché à la Friche, avec un temps d’arrêt et de rendez-vous dans l’ambiance chaleureuse d’une cafeteria.
    On peut voir en plus une expo d’art conceptuel, qui commence comme il se doit, par un tas de débris soigneusement érigé en cône. Devant chaque œuvre, un petit tas de notices explicatives. Mais ce n’est pas comme dans les bureaux de vote où l’on complète chacun des tas de bulletins lorsqu’il baisse. Ici, devant les trois œuvres les plus énigmatiques ou les plus drôles, il n’y avait plus de tas. Un mystère négligemment entretenu.
    Les lithographies qui tapissent l’exposition, réalisées par Dernier cri, dans une édition numérotée, sont à vendre 50 € pièce.
    Pour arriver à la Friche, compter un quart d’heure de marche depuis la gare St-Charles, trois rues dans la même enfilade, prodigieusement monotones, si ce n’est le petit pont sous la voie ferrée que l’on franchit à mi-parcours, avec une jolie petite arche-pissotière au-dessus de chaque trottoir.

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  3. savon de marseille savon de marseille

    Le Dernier Cri est un très bon atelier de sérigraphie.
    .
    On est bien loin de Jean Berto et de l’époque de Rive Neuve (une autre aventure , un autre temps..) mais c’est en feuilletant les productions du
    “dernier cri” j’ai découvert les lithos d’un des meilleurs peintres Marseillais vivants actuel et méconnu du grand public : FRANK OMER.
    A suivre donc ..

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