Le “Gaudin tour” des écoles délabrées tourne au fiasco médiatique

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le 9 Fév 2016
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Dans la foulée du conseil municipal, la Ville avait décidé de faire visiter quelques écoles citées par la presse. Prévenues, les familles attendaient les journalistes de pied ferme. L'opération de com' tourne alors au fiasco.

Jean-Claude Gondard fait face à la presse dans une des salles de l
Jean-Claude Gondard fait face à la presse dans une des salles de l'école Perrin, à proximité de la cité Kallisté.

Jean-Claude Gondard fait face à la presse dans une des salles de l'école Perrin, à proximité de la cité Kallisté.

“Je n’avais jamais vu ça, et pourtant j’en ai vu”. La petite phrase est signée du maire. Elle ouvre son intervention en conclusion du débat sur l’état des écoles marseillaises. Jean-Claude Gaudin ne veut pas parler des fenêtres qui ne s’ouvrent pas à l’école Jean-Perrin ou du froid qui y règne en hiver. De l’amiante “inerte” qui s’effrite sous les pieds, ou des 52 écoles de type Pailleron à structure métallique que compte le patrimoine marseillais et qu’il va falloir remplacer pour 700 millions d’euros.

Non, le maire évoque la une de ce “grand quotidien national qui se livre à une manipulation des faits, truqués, tronqués, déformés au mépris de toutes les règles de la déontologie journalistique”. Il y a tout juste une semaine, Libération titrait “la honte de la République” pour qualifier l’état des écoles marseillaises. C’est donc pour répondre à cette “campagne de presse” que le service du même nom organisait, dans la foulée du conseil municipal, la visite de plusieurs écoles marseillaises, citées dans les journaux récemment.

Embarqués en bus scolaire

bus-vieux-port-gaudin-tourUn bus affrété pour l’occasion attend donc les journalistes volontaires pour cette “opération vérité” selon les mots d’Yves Moraine, le président du groupe (LR) majoritaire au conseil municipal. Sauf que l’opération de communication s’est vite transformée en retour de feu un peu violent. Pendant le conseil, le maire a invité Samia Ghali, la maire des 15/16, très active sur le terrain des écoles, à visiter les écoles quand elle voulait.

Elle est donc là au pied de l’école Kallisté-La Granière, première étape de ce “Gaudin tour” des écoles délabrées. Très vite, le quarteron de fonctionnaires mandatés pour renseigner les journalistes embarqués se sent dépassé. Samia Ghali attrape les flashes. “C’est facile de venir ici, il n’y a pas de problème à part deux jours sans chauffage, disserte la maire de secteur devant les caméras. Là, on visite mais tout a été nettoyé”. Effectivement, l’école sent le frais comme les trois autres que les plumitifs visitent à la queue-leu-leu.

Comité d’accueil

Face à Samia Ghali et ses adjoints, les fonctionnaires sont désarmés. Ils égrainent les chiffres, rappellent les procédures mais les caméras préfèrent l’élue qui vitupère et ses adjointes. À l’école Kallisté qui suit, c’est un grand-père qui surgit, le verbe haut et fleuri. “Ma petite fille est dans la maternelle qui est juste derrière, rugit Ange Davi. C’est là qu’il y a les problèmes. Ma fille m’appelle pour que j’aille faire les travaux. C’est une honte”. Là encore, les caméras enregistrent, les sourcils montent au ciel et les téléphones crépitent.

L’opération vérité tourne au nouveau fiasco médiatique. Déléguée à la culture, à l’éducation et à la solidarité, Annick Devaux, tente d’expliquer : “Avec les temps d’activités périscolaires, les employés des écoles ne travaillent plus pendant les vacances puisqu’elles travaillent le mercredi matin. Il a fallu les appeler en catastrophe pour qu’elles soient là ce matin”. Cela sent donc la javel et le propre un peu partout mais pas aux bons endroits. Quand Libé ou La Provence pointaient un problème en maternelle, c’est en primaire que les journalistes se déploient.

Le directeur à la rescousse

À force de crépiter, les téléphones de la com’ arrivent à leurs fins. Le directeur général des services, Jean-Claude Gondard, débarque en même temps que le bus à l’école Jean Perrin, celle où officiait Charlotte Magri, dont le témoignage est à l’origine de l’emballement des derniers jours. “J’ai fait la même visite, jeudi dernier et ce que j’ai constaté sur place était loin de l’expression que le journal Libération a utilisée, indique Jean-Claude Gondard. J’ai donc eu envie de faire découvrir cette réalité aux journalistes pour qu’ils constatent par eux-mêmes que tout n’est pas parfait mais pas indigne”.

À Jean-Perrin, les parents y sont nombreux et très remontés. Ils ont entendu les propos de Danièle Casanova évoquer les “arrah” qui accompagnaient une visite de la Castellane en compagnie du Préfet, “au lieu d’être à l’école, ces enfants étaient à l’école de la mafia du trafic de drogue”, illustre l’adjointe aux écoles. Un peu avant, elle demandait ingénue : “Vous avez interrogé les parents. Pourquoi ne pas demander aussi au clochard du coin ?”

“Pas en Corée du Nord”

C’est donc avec ces deux mots qu’un groupe de parents très remontés accueille les journalistes et le directeur général des services ainsi : “On n’est pas des clochards ! Ici, c’est pas l’école de la mafia”. Jean-Claude Gondard essaie de calmer le jeu en expliquant que la visite est destinée aux journalistes, pas aux parents : “Mais c’est pas la Corée du Nord, monsieur. On a le droit de parler quand même. Ce matin, on nous a traités de menteurs”. Il a face à lui la maman de la fille “aux lèvres bleues” dont Danièle Casanova a mis en doute l’existence. “Ma fille est malade. Ce jour-là, elle avait froid car l’école n’était pas chauffée”, s’emporte Laury Duplat.

Effectivement, l’état de l’école est loin des standards que l’on pourrait espérer pour ses propres rejetons. Les fenêtres ne s’ouvrent pas, le revêtement au sol part en morceaux, les toilettes ont été nettoyées à la javel mais certaines portes ne ferment pas. Selon un des techniciens, il y a bien de l’amiante dans la colle sous les carreaux mais elle est “inerte” même si elle s’effrite sous les pieds. Rien de spectaculaire non plus, pas de quoi nourrir un sujet pour les chaînes d’info en continu. Un reporter d’images grince un peu en anticipant sur l’accueil que va lui réserver sa rédaction.

Car le scandale est ailleurs : l’école Jean-Perrin est une de ces écoles de style Pailleron à architecture métallique. Ce nom fait référence à un incendie mortel survenu dans un collège construit sur ce mode préfabriqué et sis dans la rue du même nom, à Paris. 16 élèves sont morts dans l’incendie de cet établissement en 1973. Depuis, l’expression est restée avec sa connotation mortifère.

Le puits sans fond des Pailleron

Des écoles de ce type, Marseille en possède 52 réparties en près de 30 sites. Si la sécurité y a été renforcée avec des capteurs dans les faux-plafonds et des visites fréquentes de la commission ad hoc, la Ville sait qu’elle a là un lourd héritage. Le remplacement de l’ensemble de ces écoles représentent “entre 600 et 700 millions d’euros”, reconnaît Jean-Claude Gondard. Des sommes sans commune mesure avec les 9 millions que le maire a promis en conseil municipal le matin même. “Toutes ne sont pas à refaire tout de suite, modère Jean-Claude Gondard. Nous allons d’abord traiter les 12 écoles les plus en mauvais état. Mais c’est clair que c’est un puits sans fond et sans fin”.

Le directeur général des services explique qu’il faudrait 30 ans pour renouveler ce parc. “Mais nous pouvons le faire en 10 ans si nous inventons une manière ingénieuse de financer leur renouvellement. Nous pouvons par exemple recourir au privé en vendant le foncier libre autour des écoles avec du droit à bâtir. Ce seront alors les entreprises privées qui construiront les écoles en contrepartie du versement d’une redevance pendant un certain nombre d’années”.

ecole-kalliste

La procédure n’est pas inédite puisque Claude Bartolone l’a testée en 2011 pour construire des collèges en Seine-Saint-Denis. Elle a été citée le matin même par Jean-Claude Gaudin en tribune. Suffira-t-elle à accélérer les délais face à l’immensité de la tâche ? À Consolat, quelques minutes plus tard, Jean-Claude Gondard assure aux parents réunis devant un préfabriqué de 40 ans d’âge et qui sent le moisi qu’il sera “remplacé cet été par une structure modulaire”. Structure modulaire, préfabriqué… Le nom change, pas la qualité du produit. Une forme de parabole.

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Commentaires

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  1. Sandra Barbier Sandra Barbier

    Ce qui serait intéressant pour comprendre les priorités d’investissement de notre très chère mairie, ce serait d’avoir une belle data visualisation des pôles de dépenses idéalement comparés á ceux de la ville de Lyon. Vous pourriez choisir le bleu-OM pour la redevance versée sur 30 ans au triumvira bouygues/caisse des dépôts/caisse d’épargne pour l’assiette du Vélodrome et la comparer au nombre d’écoles que l’on aurait pu rénover avec le même élan et le même enthousiasme… Donner la chance à tous les enfants d’apprendre á lire et á écrire dans des conditions dignes ou mettre bien au chaud ses électeurs sous un bel abri flamboyant ? Il fallait bien choisir ! Quel dur dilemme !

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    • Mathieu Trigon Mathieu Trigon

      Dans le rapport d’orientation budgétaire 2016 de la Ville de Marseille (http://fr.scribd.com/doc/298518987/Rapport-d-orientations-budgetaire-ville-de-Marseille-2016) P17 on apprend que “les dépenses sur opérations individualisées s’élèveront à 166.802 millions d’euros”. Puis, suit le détail…. édifiant. Par exemple : vie scolaire crèche jeunesse : 23.005 millions d’euros / action sociale et solidarité : 6.514 millions d’euros et… Stade Vélodrome :9.885 millions d’euros.

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    • Sandra Barbier Sandra Barbier

      Oui édifiant. D’autant que les grands ensembles cités sont très peu développés… Et d’y noter que la culture au sens large bénéficie du même investissement que le Stade Vélodrome.

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  2. LaPlaine _ LaPlaine _

    On est dans la pantalonade là, malheureusement le sujet est grave. Cette équipe est à bout d’arguments pour expliquer cet immobilisme et cette gabegie (la palme revenant assurément à madame Casanova qui n’a plus toute sa tête sans doute). Mais enfin depuis vingt ans de mandature comment peut-on arriver à un tel constat? Que le parc immobilier des écoles soit historiquement dégradé certes, mais quels ont été les chantiers menés depuis toutes ces années? En clair cela revient à poser la question suivante : où va l’argent de la collectivité, où sont placées les priorités de ces élus?

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  3. julijo julijo

    La honte de la république ce sont ces écoles, bien sûr, laissées à l’abandon ou à peine entretenues….
    La honte de la république ce sont aussi ces élus, Casanova en tête parce que c’est son boulot, qui ont laissé tomber….on pourrait de la même façon parler des piscines…des stades dans les quartiers, fermés pendant les vacances scolaires….de tellement de choses qui “passionnent” les contribuables marseillais ravalés au rang de “cochons de payants”.
    On a les élus qu’on mérite, et ils ont fait les choix qu’on mérite…..

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  4. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Ce serait bien en outre que le plan de com de la ville tienne compte d’une petite réalité politique : le maire de Marseille, si prompt à mettre l’état actuel des écoles de sa ville sur le dos de la baisse des dotations de l’Etat (qui n’a commencé qu’en 2014 pourtant), soutient par ailleurs un certain Sarkozy qui veut baisser la dépense publique de 100 milliards d’euros… Ou doit-on comprendre : oui à cette baisse, mais chez les autres ? Quand le discours devient schizophrène, on s’interroge sur son honnêteté.

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  5. 147 147

    Mais dites moi, les écoles ne sont devenues subitement insalubres en quelques mois ? C’était déjà le cas en 2014, il me semble. Et je crois même que quelques illuminés avaient abordé la question à l’occasion des élections municipales, non ?
    Effectivement, Me Casanova ne semble plus avoir toute sa tête, mais je ne crois pas non plus que son état se soit dégradé récemment. Elue sortante, elle était déjà adjointe à l’éducation sous la précédente mandature, et déjà, elle nous gratifiait de sorties improbables, surréalistes, qui dans n’importe quelle autre ville de France l’aurait éjecté de toute responsabilité officielle.
    Ces écoles, cette élue, toute cette médiocrité, il n’y a rien de flou ou de secret là-dedans. C’est même très clair, et manifestement, cela convient très bien aux marseillais qui se sont exprimés sans ambiguïté aux dernières élections municipales.
    Qu’on ne vienne pas me dire qu’on les a trompés …

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  6. Helene Goldet Helene Goldet

    L’amiante inerte, c’est pas sérieux.

    “L’amiante inerte ne permet pas la dispersion des fibres dans l’air tant qu’il est en bon état. Cependant, si le matériau se dégrade, la dispersion de fibres d’amiante peut être favorisée et leur inhalation peut alors se produire. ”

    La dégradation des colles à l’amiante se voit sur les photos. Le danger immédiat est manifeste

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  7. leravidemilo leravidemilo

    En matière d’école publique, ce qui s’avère inerte, ce n’est malheureusement pas l’amiante, mais bien cette municipalité! Car enfin, des écoles/collèges paillerons, en 73, lors de l’incendie qui tua 16 écoliers, il n’y en avait pas 53 en france, à savoir 52 à marseille et 1 à paris ! Que sont donc devenus les autres collèges/écoles pailleron. Ils ont été, pour l’essentiel, remplacés depuis ce temps, reconstruits (toute statistique comparative à ce sujet serait la bienvenue, Mm la ministre!). Mais pas à marseille ! Et Gondard illustre à merveille, sous la contrainte mais avec le culot habituel de notre fine équipe, la politique réelle de cette municipalité : — 1 Ne rien faire en matière d’équipements et de services publics, laisser les choses se délabrer, à une échelle conséquente, massive…— 2 Dire ensuite que l’on a un problème réel, massif, intordable, ingérable… et sortir l’addition (“600 à 700 millions d’euros” reconnait il). . — 3 Sortir la solution miracle, toujours la même, privatiser, un bon petit PPP qui permettra le gavage continu de ses réels commanditaires (toujours les mêmes…) et dans le meilleur des cas, reportera les coûts sur les générations futures, à coups de loyers ou redevance sur 20, 30, ou 35 ans (voir le stade, les contrats d’assainissements…) et construira une nouvelle dette masquée, à côté et en plus de l’endettement déjà abyssal/conséquent de cette ville. — 4 Emballer tout ça de façon élégante, du genre “mais nous pouvons le faire en 10 ans si nous inventons une manière ingénieuse de financer leur renouvellement…” et le vendre aux parents/ électeurs/contribuables inquiets et à tous gogos qui seraient prêts à le gober. La réalité est que sur nombre de dossiers, on en est là : écoles, piscines (déjà en voie de privatisation), habitat insalubre ou dangereux (40 000 apparts), autres équipements sportifs, ou guère loin de là : crèches, centres aérés, bibliothèques… Cette municipalité respire l’irresponsabilité, l’incurie, le n’importe quoi et l’amateurisme, à la seule exception , de deux domaines pour lesquels elle se montre d’un très grand professionnalisme : Gaver à l’extrème les vinci, bouygues, véolia, eiffage, suez, kaufman and broad… et sortir l’addition pour faire payer les autres, les voisins de préférence, ou à défaut ses propres contribuables, présents ou à venir (mais il risque bien sur d’en rester de moins en moins…). Ce n’est pas d’une métropole, servant à élargir l’aire de pillage, que nous avons besoin, mais d’une mise sous tutelle semble t il !

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    • Mourepiane Mourepiane

      Bravo. Tout est là.

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    • agnesB agnesB

      demandons la mise sous tutelle de la ville !!

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    • Laetitia Laracca Laetitia Laracca

      OUI !!! C’est exactement ça !
      Les seuls changements bel et bien visibles et palpables sont une bétonisation à tout va à coup de projets immobiliers, des tunnels à péages pour soit disant “fluidifier la circulation”, et le développement du tourisme de luxe !

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  8. Mars1 Mars1

    D’après ce que j’ai vu dans le reportage de France3 local sur la visite organisée des écoles, ça correspondait tout à fait aux photos publiées dans Libération : trous dans le sol, murs qui s’effritent, etc. Donc Gaudin, Moraine et autres Casanova devraient présenter leurs excuses pour les propos outranciers et diffamatoires qu’eux-mêmes ont tenus envers les journalistes et la ministre!
    D’autre part, je m’étonne qu’il n’y ait pas de contrôle de l’état des écoles par les services d’hygiène et de sécurité régulièrement, ni que les enseignants puissent alerter leur hiérarchie ou faire usage de leur “droit de retrait” en cas de problème pouvant impacter la santé ou la sécurité des enfants.

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    • neomars neomars

      Des contrôles d’hygiène et de sécurité existent, ils sont effectués par des commissions municipales qui soumettent leur avis au Maire, seul décisionnaire finalement :o))
      Et encore, en termes d’hygiène le pire est souvent masquable (état des toilettes notamment) et les élus ne se privent pas d’incriminer les comportements irresponsables des enfants de maternelle … qui sont normalement encadrées par du personnel municipal le plus souvent :o))

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  9. Titi du 1-3 Titi du 1-3

    Dommage que sur la photo le micro d’Europe 1 masque la boutonnière de jean Claude, on y admirerait sa légion d’honneur (chevalier) d’après un commentaire lu sur Médiapart.

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  10. JL41 JL41

    Les élus nous donnent des chiffres, trouvé dans « 20 minutes » : Danielle Casanova, a pointé du doigt le « gaspillage » des enfants : « On dépense 700.000 € par an en papier hygiénique, on livre des mètres et des mètres, de quoi faire trois fois le tour du monde » : http://www.20minutes.fr/marseille/1780675-20160205-marseille-etat-reprend-main-ecoles-marseillaises
    Trois fois le tour de la terre pour 72 749 élèves, ça fait presque 2 km par élève. C’est assez extraordinaire. Peut-être quelques garnements en subtilisent-ils pour équiper le foyer parental ? Mais sauf points de revente dans les cités qui n’auraient pas encore été identifiés, ce coulage paraît extraordinaire. Alors où va votre papier toilette, Mme Casanova ?

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      J’aime assez la technique de communication genre “quand le doigt montre lla lune, l’imbécile regarde le doigt”. Quand bien même il y aurait un problème de gaspillage ou de vol du papier toilette, est-il suffisant pour expliquer le sous-investissement dans les écoles ? Madame Casanova pense-t-elle vraiment nous faire croire que, si l’on divisait par 2 ou par 3 la dépense en PQ, d’un coup tout irait mieux ?

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    • JL41 JL41

      Dans cette histoire de PQ, le doigt de Danielle Casanova pointant la lune m’avait amusé. Ses chiffres sont certainement faux, mais cette absence de PQ là où les chapardages sont possibles est un problème rageant pour les usagers. Si ce n’est qu’il existe maintenant parmi les distributeurs automatiques, un modèle inviolable et incassable qui résout ce problème. Je ne sais pas s’il coûte plus cher que 2 km de PQ ?

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  11. MarsKaa MarsKaa

    j’aimerai bien savoir où sont scolarisés les enfants (enfin les petits-enfants..) des membres de l’équipe Gaudin….
    entendu dans un conseil d’école, de la part de la représentante de la mairie, que nous agacions visiblement par nos demandes (parents d’élèves) : “si vous n’êtes pas contents, vous n’avez qu’à mettre vos enfants dans le privé !” (on parlait entre autres de l’état des toilettes, des travaux non faits ou mal faits….).
    Cette équipe affiche un mépris total de la population marseillaise. Honte à eux.

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