Le délicat relogement du centre médico-psychologique de Belsunce, chassé par les dealers

Actualité
le 30 Mai 2024
14

En juillet 2023, les équipes médicales du centre médico-psychologique de Pressensé quittaient le quartier Belsunce. Onze mois après avoir emménagé provisoirement dans les locaux de l’hôpital Édouard-Toulouse, à des kilomètres de là, le CMP de Pressensé n'a toujours pas de nouveau site. Les soignants dénoncent l'éloignement d'avec leurs patients.

Le CMP de Pressensé et l
Le CMP de Pressensé et l'hôpital de jour ont été transférés vers le centre hospitalier Édouard-Toulouse. (Photo : OB).

Le CMP de Pressensé et l'hôpital de jour ont été transférés vers le centre hospitalier Édouard-Toulouse. (Photo : OB).

Sur la place pavée Louise-Michel, presque déserte, rien n’a changé. Devant les anciens locaux du centre médico-psychologique (CMP) de Pressensé et de l’hôpital de jour, la vente de shit se pratique en face des escaliers, dès 9 heures. Quasiment un an après le déménagement des deux structures vers le centre hospitalier Édouard-Toulouse (CHET) dans le […]
10 ans d'indépendance
UNE FIERTÉ, UNE FÊTE
UN COMBAT

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. RML RML

    Symptomatique de l’abandon par L’Etat de la psychiatrie…
    Et visiblement, personne n’est pressé de voir le CMP se réinstaller…
    Finalement, c’est mieux la drogue…CQFD

    Signaler
  2. Tyresias Tyresias

    Au vu des lieux, et de ce que j’ai entendu d’usagers, je n’ai pas compris pourquoi le maintien à Pressensé n’avait pas été assuré par un îlotage policier soutenu.

    Signaler
    • Richard Mouren Richard Mouren

      Ilotage policier soutenu qui permettrait de cibler également les consommateurs, qui sont passibles d’une amende de 250€ pour les drogues dites douces et dont la demande entraîne l’offre.

      Signaler
  3. Malleus Maleficarum Malleus Maleficarum

    Symptomatique de l’hyper-centre.

    A Noailles, le primeur à l’angle de la rue des Feuillants et de la Canebière :
    – abrite sous ses parasols (pas d’étals en-dessous) les dealers
    – leur sert de caisse
    – leur sert de nourrice (les cartouches sont cachées sous les étals)
    – se fait ramasser ses déchets devant sa porte par les services de la propreté, contre quelques paquets / pochons.

    Et qu’on ne me parle du fait qu’il en serait victime : il vend de vilains fruits et légumes hors de prix, qu’il renouvelle quotidiennement. Argent du trafic > achat de mauvaises marchandises qu’il se moque de vendre légalement pour blanchir > revente des mauvaises marchandises au noir sur les marchés parallèles (Gèze par exemple) > bénéfice : argent du trafic + le black de ses fruits et légumes.

    On est à 100m du commissariat. Et il ne se passe jamais rien. Et les dealers sont 4, toujours les mêmes.

    Symptomatique donc, mais surtout d’une volonté de ne rien faire.

    Signaler
    • Richard Mouren Richard Mouren

      Électoralement parlant, il est plus “rentable” pour l’État, de dépenser des sommes colossales pour mettre sur pied des opérations XXL dont le résultat est très médiocre, pour ne pas dire nul.

      Signaler
    • Alceste. Alceste.

      Ne soyez pas inquiet , notre “bon ” maire est allé à Alger chercher l’inspiration.

      Signaler
    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      A 100 m du commissariat de police, il ne se passe en effet rien, du moins rien qui puisse inquiéter les petits délinquants de tout poil.

      J’ai déjà eu l’occasion de dire ici qu’une partie des marchandises vendues sur le marché informel de Noailles était issue d’un circuit court : le vol dans les commerces du centre-ville. Parfois, on y voit encore les étiquettes de prix qui signalent le magasin d’origine.

      Les petites bandes qui se livrent à ces vols et à ces trafics sont toujours les mêmes, elles sont connues des commerçants, qui en parlent à la police, qui regarde ailleurs.

      Il y a en effet à l’évidence une volonté de ne rien faire. Et je ne souhaiterais pas être à la place des commerçants du centre-ville, abandonnés par les autorités depuis des décennies.

      Signaler
    • petitvelo petitvelo

      Heureusement qu’il y a Marsactu, parce qu’à la Provence la consigne a été claire : place nette XXL est un giga succès du super président de notre bon actionnaire milliardaire local.

      Signaler
  4. Patafanari Patafanari

    « La mauvaise monnaie chasse la bonne « . On peut extrapoler la loi de Gresham à l’éthique.

    Signaler
    • Alceste. Alceste.

      Vous complétez par la théorie de Carlo Cipolla extrapolée aux voyous et vous avez Marseille bébé.

      Signaler
  5. didier L didier L

    Macron. La flamme olympique sont passés et nous restons là avec les mêmes problèmes. Payan peut faire beau mais des quartiers s enfoncent et le rapport de force bascule en faveur du narco trafic. La fuite de ce centre en est la preuve. Incroyable que l activité de ces soignants n ai pas pu être protégée et imposée. Les dealers ont gagné en fin de compte

    Signaler
    • petitvelo petitvelo

      dealers qui ne vivent que par leurs chers clients qu’on ne veut pas soigner

      Signaler
  6. Mistral Mistral

    Comme le disait Einstein « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent »

    Combien de temps encore avant que les décideurs reconnaissent qu’ils ont échoué dans la lutte contre le trafic de drogue ?

    Depuis combien d’années les politiques nous annoncent qu’ils vont y mettre fin, Sarkosy avec son karcher, Darmanin avec ses opérations XXL.
    Et toujours le même résultat nul !

    Il est donc plus que temps de trouver d’autres solutions, et d’aborder sereinement la légalisation, avant que les trafiquants ne constituent de véritables armées et des réseaux de corruption qu’il sera bien difficile de démanteler.

    Signaler
  7. Claude MICHEL Claude MICHEL

    Cela fait des années que tout a été fait au niveau de cet hôpital pour laisser pourrir littéralement la situation et ce lieu de soins. Il en est résulté un transfert sur le CHET inopportun et contraire à une logique de soins de proximité. C’est à l’Etat, aux elus d’agir

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire