L’arrivée de Bruno Gilles dans le groupe de Martine Vassal à la métropole crispe la majorité
Après le départ de Jean-Baptiste Rivoallan, qui s'est rapproché du RN, la présidence du groupe majoritaire à la métropole restait vacante. Bruno Gilles s'est déclaré candidat pour devenir le premier des vassalistes. Si ce ralliement est présenté comme le symbole ultime de l'union à droite, d'autres candidatures sont encore possibles.
Bruno Gilles maintient sa démarche d'opposition à la candidature de Martine Vassal à la mairie de Marseille.
Le comeback de Bruno Gilles. Comme annoncé par La Provence lundi 9 septembre, et selon des informations confirmées par Marsactu, l’ancien sénateur Les Républicains et maire des 4e et 5e arrondissements est candidat à la présidence du groupe Une volonté pour la métropole, qui rassemble les membres de la majorité de Martine Vassal, présidente divers droite de l’institution. Contacté par Marsactu, Bruno Gilles n’a pas souhaité commenter cette information. Le candidat dissident en 2020, aujourd’hui responsable du parti Horizons à Marseille, deviendrait, s’il est élu, le premier des vassalistes à la métropole à deux ans des prochaines élections municipales. Façon définitive d’enterrer la hache de guerre entre ces deux héritiers de l’ère Gaudin.
Le poste de président du groupe majoritaire à la métropole était vacant depuis le départ Jean-Baptiste Rivoallan début juillet. Après quelques tweets en faveur du Rassemblement national et une rencontre présentée comme fortuite avec l’extrême droite locale pendant les élections législatives, le conseiller métropolitain Les Républicains avait rompu avec sa famille politique en soutenant les “candidats LR et RN au sein de l’union nationale”. Il avait annoncé dans la foulée sa démission de la direction du groupe. Depuis, celui qui reste élu à la métropole et à la Ville de Marseille a adhéré au nouveau parti du député Éric Ciotti, l’Union des droites pour la République (UDR).
L’idée que Bruno Gilles récupère la présidence du groupe aurait émergé à la métropole dès la démission de Jean-Baptiste Rivoallan. Du côté de l’entourage de Martine Vassal, on indique “voir d’un bon œil la candidature de Bruno Gilles”, qu’on décrit comme “un homme d’expérience, consensuel, qui connaît le fonctionnement métropolitain”. Ce choix serait alors “une démonstration de l’union de la droite et du centre”. “C’est une avancée dans le retour à une forme d’équipe. Ça a une valeur symbolique”, commente d’ailleurs Sabine Bernasconi, élue métropolitaine Les Républicains au sein du groupe. “C’est une bonne façon de sceller le processus de réconciliation et de montrer qu’on ne fera pas les mêmes erreurs, réagit Yves Moraine, conseiller délégué à Marseille en grand, également issu des rangs de LR. C’est un symbole intéressant. Tout ça est une nouvelle étape d’un long processus.”
Laure-Agnès Caradec en embuscade
Toutefois, selon les informations de Marsactu, Bruno Gilles n’est pas le seul candidat. “Nous sommes deux à avoir proposé nos services”, affirme ainsi Laure-Agnès Caradec, conseillère métropolitaine et présidente de la fédération LR des Bouches-du-Rhône. Elle précise en effet : “Quand la question a été posée, j’ai exprimé que j’étais intéressée.” Pourtant, l’entourage de la présidente de la métropole indique n’avoir reçu pour l’instant que la seule candidature de Bruno Gilles. En prenant toutefois soin d’indiquer : “C’est un processus démocratique. Le groupe se réunira et votera”. “L’essentiel est que ça se fasse de façon intelligente et coordonnée. Je n’ai pas d’inquiétude là-dessus”, poursuit de son côté Laure-Agnès Caradec, qui laisse planer l’idée qu’il pourrait “peut-être y avoir même plus de candidats”.
D’autres élus ont exprimé leur intérêt pour ce poste. Denis Rossi, qui a rejoint il y a trois mois le groupe après avoir été membre des Écologistes et centristes pour la métropole, explique ainsi avoir été “candidat à la candidature”. “J’ai vu avec Bruno et le principe de rassemblement des familles est essentiel dans le contexte actuel”, détaille le conseiller métropolitain, qui a aujourd’hui renoncé à se lancer. “Pour l’instant, c’est Bruno qui tient la corde. Mais si quelqu’un dit qu’il a envie d’y aller aussi, on les départagera”, embraye de son côté Sabine Bernasconi, en précisant : “Tant qu’on n’est pas le jour J, rien n’est écrit.”
En interne, la présidente de la fédération LR des Bouches-du-Rhône serait jugée “trop clivante” par une partie du groupe. “Ils veulent une personnalité qui fait consensus, maintenant qu’on est rassemblés”, souffle-t-on. La droite et le centre marseillais rejouent en effet le disque de l’unité pour cette rentrée politique, entre les universités d’été marseillaises et l’aïoli à Gardanne. Le ralliement de Bruno Gilles à la métropole auprès de Martine Vassal, et sa potentielle élection comme président, vient compléter ce message. Avec clairement les élections municipales de 2026 en ligne de mire, l’aile droite de l’échiquier politique marseillais pose les premiers jalons d’une candidature qu’ils espèrent cette fois-ci unie. Il s’agit de cautériser les plaies du passé.
L’arrivée de Bruno Gilles au sein d’Une volonté pour la métropole signe donc une nouvelle défection au sein du groupe des Écologistes et centristes pour la métropole. Présidé par la maire de Cabriès Amapola Ventron et celui de Gignac-la-Nerthe Christian Amiraty, il rassemble des élus rattachés à la majorité de Martine Vassal. “Il m’a donné sa démission”, confirme Amapola Ventron. L’édile ne semble toutefois pas avoir été mise au parfum de la candidature de Bruno Gilles à la tête du groupe de Martine Vassal. Elle préfère en rire et convenir : “Je ne sais pas tout ce qu’il se passe.” Elle renvoie vers le principal intéressé pour plus de commentaires. Lequel attend manifestement d’être adoubé par ses pairs pour communiquer.
Cette élection aura lieu lors de la prochaine réunion de groupe. Rituellement, elle se tient quelques jours avant le conseil métropolitain. La prochaine séance est programmée pour le 10 octobre. Ce jour-là, Bruno Gilles pourra devenir le premier soldat de Martine Vassal dans l’hémicycle.
Commentaires
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ça magouille et ça grenouille et ça politicouille
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Ça tambouille toujours avec les mêmes ingrédients au point que la soupe commence vraiment à avoir un goût de moisi !
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L’équipe des Avengers s’étoffe: Boyer, Isnard, Bernardini, Moraine, Gilles. Avec Vassal et Muselier, le dream-team des d’jeuns. J’oubliais Rossi qui revient de loin.
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Aaahhhhh Denis Rossi. Un temps il fut socialiste. Puis les sirènes Vassal ont été plus fortes (surtout qu’elle n’en avait rien à faire qu’il ait largement mangé dans la main de Guerini). Le voici devenu centriste. Maintenant il a bien viré à droite. Bientôt au RN ?
Espérons qu’à la métropole il n’abuse pas des donuts et qu’il n’y aille pas en bus. Ses saillies intellectuelles auront ainsi plus de retentissement que depuis la mairie du 13/14
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O mon Dieu! je vous demande pour moi et pour ceux qui me sont chers la grâce d’accomplir parfaitement votre sainte volonté, d’accepter pour votre amour les joies et les peines de cette vie passagère mais surtout protégez nous de Gilles et de Pusturino.
Comme quoi le bon père Pierre SAISSE avait bien remplis sa mission de catéchisme.
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Waouh la droite marseillaise se renouvelle ! Que de noms inconnus de gens qui n’ont jamais été aux manettes et qui donc vont pouvoir faire de la politique autrement et enfin faire avancer Marseille !
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S il faut devenir RN pour contrer le RN…Amen.
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Attendez quelques jours, vu son ambition ,il va peut-être devenir ministre !
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Voila pourquoi il affirme qu’il ne sera pas candidat à la mairie de Marseille.
Muselier se voit deja ministre des sports et de l’aménagement du territoire (pour les JO ce sera parfait).
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Attendez quelques jours, vu son ambition, il va devenir ministre !
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Parler et agir en permanence en mode droite extrême mais vouloir s’acheter une image centriste avec Bruno Gilles. Et comme dit @Marskaa, tous ces “petits nouveaux” qui veulent “reprendre Marseille”, comme si on n’avait pas déjà donné… Pathétique.
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le problème c’est qu’ils sont convaincus que la mairie leur appartient et que le printemps Marseillais la leur a volée. Depuis 2020 ils ne pensent qu’à 2026
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LE PROBLEME EST QUE TOUS CES REVENANTS RISQUENT FORT DE REVENIR… MEME SI J’EN PLEURE PAR AVANCE, IL Y A DE GRANDES CHANCES 😥 POUR QUE CETTE HORDE DE BRAS CASSES REPRENNE LE POUVOIR DE NOUVEAU. JE NE SAIS PLUS A QUELS SAINTS ME VOUER MAIS J’AI BIEN PEUR QUE LEURS DESIRS DEVIENNENT REALITE, D’AILLEURS, ILS NE SONT JAMAIS VRAIMENT PARTIS… 🤮🤮🤮🤮😡
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Et tous ces vieilles et vieux crabes parlent de “nouvelle génération” !
https://marsactu.fr/pour-sa-rentree-la-droite-marseillaise-rejoue-lunite-autour-dune-nouvelle-generation/
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