L'adieu aux anciens abattoirs chargés d'histoire et de sang

À la une
le 15 Oct 2014
6
L'adieu aux anciens abattoirs chargés d'histoire et de sang
L'adieu aux anciens abattoirs chargés d'histoire et de sang

L'adieu aux anciens abattoirs chargés d'histoire et de sang

Dans les anciens abattoirs de Marseille, les bouts de ferrailles et de bois, déchets de vingt années d'arts de la rue remplissent les hectares. Comblent le vide jusqu'à frôler les voûtes de ciment et de tôles. Une ambiance de fin du monde et de désolation flotte, de celle qui apparaît sur un champ de bataille déserté. Un art que certains qualifieraient de subversif a laissé ses traces récentes au milieu des débris, sur les murs désormais maculés de tags. Le lieu possède un vague air de capharnaüm de la Demeure du chaos, ancien relais de poste d'un village du Rhône transformé en musée d'art contemporain. Sauf que derrière, il n'y a pas de ...
Vous voulez lire la suite ?
Abonnez-vous à Marsactu

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. pucciarelli pucciarelli

    A Marseille, tout finit par du béton. Reste à savoir qui est l’heureux promoteur, et quelles sont ses accointances avec la ville (vieille tradition locale). Dommage, j’aimais bien cette vilaine bâtisse et les pavés qui l’entouraient. J’avais un copain qui habitait en face, du côté du Bd Bernabo je crois. Pus généralement, j’aimais cette ville, je suis né à la Cabucelle du temps où il y avait des usines partout. Mais c’est un “ancien combattant” qui s’exprime, comme il l’a fait plus longuement dans son livre “La tragédie marseillaise”(Edilivre). Bonjour à la Canebière.Cordialement.

    Signaler
  2. Contre la destruction : l'habitat intégré. Contre la destruction : l'habitat intégré.

    Ce 16 octobre, un aréopage d’architectes, d’urbanistes et de politiques se réunit au Silo. Ils vont synthétiser leurs réflexions d’été sur “Habiter la métropole : ici ou ailleurs“, “Logements : mutations – innovations“. Il faut, disent-ils, mettre fin à l’étalement urbain et au “zonage“, densifier la ville, faire s’interpénétrer “nature“ et bâti. Je prends acte.
    Hier, j’ai parcouru la loi ALUR, notamment les articles relatifs à la construction collective et ceux qui traitent de la transformation des documents d’urbanisme. Et on sait que toute la philosophie se concrétise, dans notre monde, dans un document administratif. Et il y a des changements = des opportunités. Je prends acte.
    Alors, je mets mes lunettes de soleil tant l’idée est brillante d’utopie : et si on transformait la Abattoirs en un habitat collectif expérimental ? Dans une forme coopérative ? C’est pas les habitants potentiels qui manquent. Les uns ont un peu d’argent, les autres de l’énergie, les troisièmes de la compétence. Bref, il y aurait quelque chose à tenter puisqu’à Marseille, et dans ces quartiers, on trouve tout cela ainsi que de longues traditions de “mixité“. Je prends acte.
    Il y aurait même une piscine, de l’agriculture vivrière et des entreprises …
    Mais, “c’est impossible” ? Je n’ai pas envie de prendre acte.

    Signaler
  3. Cameleon Cameleon

    cher Marsactu
    Plutot qu’un simple article larmoyant il eut été de bon temps de préciser les démolitions concernées. En effet, la démolitio que vous évoquez concernent des hangars absolument sans interets. EN revanche vous omettez (pas volontairement j’imagine) que les batiments en pierre qui composent l’ensemble du site ne seront absolument pas démolis et notamment la tour de l’horloge. Des photos à l’appui parleraient d’elles meme.
    Ce site est d’une grande qualité, gageons que les futures constructions le respecterons et que le projet sera intéressant. Un lieu d’artistes ne pourrait il pas subsister ?? Soyons vigilants et acteurs de notre ville. Si je ne m’abuse, une créche a déjà été crée sur le site vers 2007. Le Conservatoire National des arts et métiers s’y est également déjà installé. Une vision globale d’un projet dans vos articles serait bienvenue. Au plaisir de découvrir vos mises à jour et l’avancement pas à pas de ce projet sur votre site.

    Signaler
  4. Catherine Catherine

    Y a pas de quoi verser des larmes de crocodile. Ce lieu était dans un état épouvantable et donc juste voué à la démolition . Ce ne sont que des vieux abattoirs .

    Signaler
  5. JL41 JL41

    Sympa ces tags en ces lieux

    Signaler
  6. leravidemilo leravidemilo

    Un bien bel article,et qui s’imposait: je ne trouve pas larmoyant de rendre compte de cette aventure, de donner la parole à certains de ses acteurs et de leur rendre ainsi hommage; d’autant que (pour une fois?) cette aventure a permis d’en créer une autre,une continuation avec la cité des arts de la rue. Il faut souvent plus de courage et de tenacité pour se battre à marseille qu’ailleurs (ce provisoire a duré 20 ans,renouvellement mensuel du bail de générik vapeur…) et peut être pour y faire des reportages (nos demandes d’interwiew n’ont pu aboutir… comme d’hab) Ces gens là,nos “chers” (dés)aménageurs continuent à nous mitonner la ville tout en considérant,malgré leur caractère public,qu’ils n’ont bien sur aucun compte à rendre à personne et surtout pas au public des citoyens contribuables.

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire