La Ville renonce à instaurer des horaires étendus au centre communal d’action sociale

Actualité
le 8 Déc 2020
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Pour la première fois depuis fort longtemps, des agents du centre communal d'action sociale (CCAS) sont en grève. Ils entendent dénoncer le choix de la Ville d'imposer une journée continue d'accueil. L'élue à l'action sociale a décidé de suspendre la mesure et de relancer la concertation dans un CCAS, clairement sous-dotée face à l'ampleur de la crise.

Le bureau de l
Le bureau de l'antenne Sud du centre communal d'action sociale à Mazargues. (Photo : B.G.)

Le bureau de l'antenne Sud du centre communal d'action sociale à Mazargues. (Photo : B.G.)

D’ordinaire, on ne les entend pas. On ne les voit pas. Pourtant ces quelques 270 femmes et hommes sont pour certains en première ligne face à la détresse, face à cette vague de précarité qui monte en flèche, depuis la crise sanitaire. Ce mardi, pour la première fois depuis bien longtemps, les agents du centre communal d’action sociale (CCAS) ont décidé de faire entendre leurs voix au pied de l’hôtel de Ville. C’est le point culminant d’un double préavis de grève déposé par la CGT et l’UNSA en réponse à la décision de la Ville d’ouvrir les cinq agences du CCAS en continu pour faire face à l’afflux de demandes. Depuis le début du mois, les agents déposent donc une heure de grève par jour pour ne pas effectuer ce temps de travail ...
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Commentaires

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  1. MarsKaa MarsKaa

    C’est vertigineux, tout ce qu’il faut remettre à niveau… M.Gaudin n’avait de cesse de dire que Marseille etait “une ville pôôvre”, comme si c’était une fatalité… un CCAS sous doté, 3 personnes gérant des dizaines de milliers voire plus de 100 000 personnes ? Comment agir contre la pauvreté, dans ces conditions ? Les pauvres ont ete laissés à l’abandon.
    Merci pour cet article !

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  2. marseillais marseillais

    Difficile de faire du social lorsqu’on succède à 25 années de Gaudin. Un CCAS en lambeaux, un paradoxe dans une ville autant marquée par la misère.
    Courage à nos élus qui devront trouver les moyens nécessaires tout en faisant face à l’immobilisme ambiant d’une ville jusqu’ici non gouvernée si ce n’est par le poids syndical.

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  3. demidi.aminuit demidi.aminuit

    Trois mois et demi Madame la vice présidente, cela fait trois mois et demi que vous avez été élue et non pas deux et demi….C’est vrai que peut-être sous le poids de la tâche vous ne voyez pas le temps passer…Le personnel, lui, n’en peut plus. Votre arrivée à été un formidable espoir de renouveau, mais là, il faut accélérer le changement sinon la fuite des agents vers le département va vider établissement de la majorité de ses forces vives.
    Et le changement madame la vice présidente, cela commence par changer de direction générale . La cousine de Gaudin, madame, aussi maltraitante qu’incompétente (petit CAP gros salaire), elle a fait plus que son temps et plus de dégâts que ce pauvre CCAS ne peut en supporter.
    Nul ne doute que vous saurez la remercier avec élégance parce que vous semblez être quelqu’un de bien, et recruter du personnel compétent en renfort pour aider la population marseillaise qui en a tant besoin. L’urgence est partout, à l’extérieur, c’est sûr, mais à l’intérieur des services aussi…vite Madame, vite…

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  4. Dark Vador Dark Vador

    Manque de moyens, effectivement, JC Gaudin ne pouvait octroyer plus d’argent au CCAS et payer de plantureux salaires aux amis dont il s’était entouré (plusieurs millions d’Euros tout de même). Il me tarde de le voir à la barre du Tribunal correctionnel 😊

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    • Zumbi Zumbi

      Même à la direction du CCAS on trouve de ces “ami.e.s” — censés s’occuper des plus pauvres et des plus précaires !

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  5. jean-marie MEMIN jean-marie MEMIN

    Les pauvres attendront…!
    La République sociale diffère ses réponses aux plus pauvres d’entre nous.
    Quand Marseille semble une réduction de ce qui va arriver au territoire national.
    Après des dizaines d’années de gabegie, de complaisance ou d’injustices, va falloir jouer l’alternance. Mais avant tout Marsactu a une carte à jouer; celle de l’information, de la ”pédagogie”, des renseignements.
    Afin d’avoir une République sociale faut des citoyen(n)es informé(e)s. Qui ont le choix. Pour ce faire l’information d’utilité publique est capitale.
    Les forces conservatrices, rentières, accumulatrices sont puissantes dans la ville et ce sont elles qui dictent au plus grand nombre les mots pour le dire.
    Donc les journalistes qui ont les mots pour nommer les ”choses” ont de rudes taches qui les attendent. Au moins que les pauvres nous aident à trouver les mots-les maux-pour désigner les injustices. Leurs misères serviront au moins, à quelque chose.
    Une solution parmi tant. Que l’élu en charge des Affaires sociales puissent demander ce dont les travailleurs sociaux ont besoin. Après l’agenda peut être construit en fonction des politiques budgétaires.
    Mais que les élu(e)s nous expliquent ce qu’ils font…!
    Et que Marsactu fasse des articles clairs, factuels.
    Vous êtes sur la bonne voie…!!!
    Allez, les enfants, nous doublons le cap de Bonne Espérance…!!!

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