La Ville de Marseille se pose en “accélérateur” des énergies renouvelables
Tripler la production d'énergie renouvelable à Marseille en dix ans : c'est l'objectif de la mairie, qui mise sur l'énergie solaire et les réseaux de chaleur. Évoqué depuis deux ans, le projet de société d'économie mixte dédiée aux énergies renouvelables devrait se concrétiser en 2023.
La centrale installée sur les toits de la Friche la Belle-de-Mai par Massilia sun system. (Photo : DR)
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C’est bien, mais derrière l’effet d’annonce se profilent des interrogations. Où seront donc fabriqués tous ces panneaux photovoltaïques? En Chine? Existe-t-il en Europe des fabricants compétitifs dans le cadre d’appels d’offres où on prend toujours le moins disant (par tranquillité bien que ce ne soit pas une obligation). Existe a-t-il des filières de recyclage suffisantes? Autant de questions qu’on peut se poser au sujet de sources d’énergie réputées propres..
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La boucle eau de mer ou serpent de mer? Demandez aux occupants de certains immeubles d’euromediterranee confrontés à des épisodes de légionellose pour cause d’eau sanitaire pas assez chaudes.
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On voit bien, à cette conclusion, que l’avenir ne peut être que dans la réduction drastique de la consommation énergétique et dans le mix énergétique. Solaire, éolien marin, thalasso, hydrogène, biomasse… ET nucléaire. Du moins, pour les 50 prochaines années.
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Quid de l’installation de panneaux sur les installations privées, souvent rendues impossibles par les dispositions du PLUI (type “balcons remarquables” et autres) ? De manière générale, ce sujet de l’autoproduction et du soutien financier qui pourrait être accordé par les pouvoirs publics (au-delà du dispositif national assez léger qui existe), est généralement peu évoqué, alors que dans nos régions, le potentiel semble très important.
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C’est vrai qu’il y a un problème. Je me suis installé deux panneaux pour produire 750 W crête et il m’a fallu remplir tout un dossier assez rebutant alors que dans mon quartier, il n’y a absolument rien de remarquable. Donc on pourrait commencer par définir 901 % du territoire où il n’y aurait pas de démarches à faire à l’urbanisme.
Ensuite, si l’on souhaite dépasser 1500 W crête et/ou revendre le surplus à EDF (ou simplement “faire tourner le compteur à l’envers”), il faut obligatoirement passer par une entreprise, ce qui, à minima, double ou triple les coûts , et donc ne permet plus vraiment de rentabiliser l’installation.
Bref, un tas de petits détails qui ne poussent pas le particulier à investir.
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90 %, bien sur.
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Ce GPMM fait t’il partie du processus ?
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Marseille est une des rares ville Méditerranéennes a ne pas avoir de toit terrasse Quel dommage de ne pas utiliser ces surfaces qui pourraient être vegetalisees ou utilisees pour poser des panneaux solaires
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Toutes les constructions récentes dans mon quartier ont des toits terrasses avec des excroissances abritant des pompes à chaleurs air/air donc consommatrices d’électricité !
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bonsoir
on apprend que 400.000 m2 (40 ha) = 58 Stades Vélodrome pour produire 60 GwH
et que 2.400 ha = 3.500 Stade Vélodromes
on en conclut donc que le Stade Vélodrome fait 0,685 ha.
so… what ?
je préfère comprendre 2.400 ha = 10% de la superficie communale (240 km2)
et que cela permet de produire donc 5,4 TwH, soit 1,5 fois la capacité de la centrale de Cruas
https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Cruas
dans ce sens, en couvrant les toits des infrastructures, entreprises, administrations, immeubles etc… ça ne semble pas si “abyssal”, non ?
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L’objectif de 40 ha de panneaux solaires, c’est petit joueur en effet. Mais ça ne porte que sur les bâtiments municipaux. Le réservoir de surface exploitable se trouve chez les particuliers, les commerces et industries, les surfaces ouvertes. Si on facilite les installations en créant par exemple une Déclaration de Travaux “spéciale Photovoltaïque” dans les services de l’Urbanisme, on doit pouvoir arriver aux 10% de surface communale et donc à l’autosuffisance de Marseille. Mathilde Chaboche pourra nous “arranger” ça, on sait que ce mot ne lui plaît pas, mais pour la bonne cause, alléger quelques formalités, ça sera bien venu …
Autre sujet, fondamental : toute cette électricité solaire n’a d’existence que le jour ! La nuit, plus rien ne sort des panneaux solaires. La gestion de ce rythme est sûrement le vrai enjeux. Il faut :
– encourager chaque foyer à auto-consommer le plus possible ce qu’il produit en journée. Donc, programmer en journée machines à laver, pompes de piscine, chauffe-eau, etc.
– faire tourner les transports à l’électricité (ils fonctionnent surtout en journée).
– prévoir si possible des dispositifs de stockage locaux, ou du reversement de surplus d’électricité au réseau national (si il en a encore besoin vu que toutes les villes vont s’y mettre !).
Un vaste mélange de comportements familiaux et collectifs, d’installations individuelles et d’autres mutualisées, de règlementation, de crédit bancaire, d’incitations, de vie citoyenne, de partenariats … Beau projet. Allez y la SEM ! Et je vais sérieusement envisager de couvrir mon toit de 30m2 de panneaux solaires !
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La mairie ferait bien déjà de réutiliser les calories récupérées par le data center Interxion et son système de refroidissement liquide “river cooling” dont l’eau chaude est rejetée dans la rade depuis juillet 2021 alors qu’elle devait être utilisée pour du chauffage urbain.
Les promesses, c’est bien mais seuls les actes comptent pour la transition énergétique.
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