La Ville de Marseille régularise les travaux sans permis de son adjoint au patrimoine
L'adjoint au patrimoine André Malrait a entrepris des travaux d'agrandissement de sa villa des hauts de Breteuil alors que sa demande de permis était toujours en cours d'instruction. Si celle-ci a finalement été rejetée, la Ville lui en a accordée une nouvelle, en bonne et due forme.
La Ville de Marseille régularise les travaux sans permis de son adjoint au patrimoine
“Vous pensez que je suis le seul à Marseille ? Vous pensez que cela méritait deux pages dans les journaux ? C’est uniquement pour faire chier. Mais, de toute façon, continuez, écrivez ce que vous voulez, vous écrivez que du mal.” Avec un geste de colère, André Malrait met ainsi fin à la conversation avec les journalistes de La Marseillaise et de Marsactu qui l’interrogeaient conjointement à la sortie du dernier conseil municipal, le 25 juin dernier. L’élu au patrimoine cesse là ses justifications, mais pas les travaux sur sa propriété.
Confirmant les témoignages de riverains des hauts de la rue Breteuil et les constatations de La Marseillaise, Marsactu a pu admirer (de l’extérieur) la finition des enduits. La bâtisse n’attend plus que les peintures extérieures. Si les travaux ont ainsi connu une brusque accélération, après des mois de chantier sans permis valide (lire notre article), c’est que l’élu a reçu une bonne nouvelle de la part des services de sa collègue Laure-Agnès Caradec. Depuis la semaine dernière, il bénéficie d’un permis en bonne et due forme.
Instruction rapide
“Le premier permis est resté sans suite, indique l’élue à l’urbanisme à Marsactu. Un second permis a été instruit et délivré conformément aux règles d’urbanisme la semaine dernière.” Cela recoupe en partie les indications données par courrier, à Jean-Philippe Bianchi, un riverain, particulièrement excédé par ce qu’il considère être un passe-droit.
Les services d’urbanisme faisaient état d’un rejet du permis “en date du 9 juin 2018”, soit quelques jours après la parution des articles de presse puis d’un nouveau permis déposé “et actuellement en cours”. Un cours qu’il fallait donc lire comme celui de la validité et non pas de l’instruction. Laquelle a pris moins d’un mois entre le rejet du premier permis et la validation du second.
Ce dernier n’a pas donné lieu à l’affichage obligatoire auquel doit se soumettre les propriétaires qui réalisent les travaux et quoi qu’en pense André Malrait lui-même. Ni côté Breteuil, ni dans la petite impasse qui enserre l’îlot, ni du côté boulevard Gaston-Crémieux où donne sa résidence.
L’absence d’affichage figurait sur la liste des infractions constatées par les services de l’urbanisme et qui, selon l’élue, font l’objet d’un procès-verbal en cours d’instruction “avant transmission au parquet”. Pour l’heure, il est difficile de savoir ce que ce dernier fera du dossier Malrait.
Commentaires
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Bon bin ça y est on a une nouvelle jurisprudence à Marseille, la jurisprudence “Malrait” !
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“Y a pas que moi” et “ceux qui demandent des comptes font chier” : tout est dit de l’état de la démocratie dans la cité soi-disant héritière des Grecs.
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Pas seulement de l’état de la démocratie : c’est la justification avancée depuis l’élève pris en flagrant délit de tricherie jusqu’au trafiquant d’armes, le premier réflexe de la voyoucratie “y a pas que moi
Par ailleurs il a raison : la municipalité, Gaudin en tête, s’était mise hors la loi sur les temps périscolaires, elle le fait constamment sur les pistes cyclables, sur l’accès public à la mer et j’en passe. Des multirécidivistes et fiers de l’être.
L’exemple vient de haut, de ces “premiers de cordée” qui ne finissent jamais aux Baumettes.
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L’attaque du papier est à la fois excellente et désarmante. Comment des élus peuvent-ils ainsi bafouer ce qu’ils sont ? Des représentants de leurs citoyens. Oser dire « Vous pensez que je suis le seul à Marseille »? Le mal insidieux populiste qu’ils répandent n’a d’égal que la vacuité de leur réflexion. Une seule règle : se servir, « bouffer » comme l’on dit si bien en Afrique. Que vont ils transmettre ? Le dernier de leurs soucis.
Et pendant ce temps la cité phocéenne reprend sa tenue d’été : Urinecity puisqu’en 23 ans, et quatre mandats, la municipalité n’a pas été en mesure d’installer la moindre toilette publique. Les pluies du printemps et de juin ne sont plus là pour masquer ces délicates odeurs qui se répandent à tous les coins de rue peu ou non nettoyés. Et d’ailleurs pourquoi le personnel municipal devrait il palier à l’insuffisance d’une mairie déconnectée. Il est vrai que les premiers WC publics, dans le centre, sont annoncés pour 2020, avec quelques années de retard. Dès fin juin on est prié de se boucher le nez, sous le soleil de Marseille.
Et l’on constate qu’Il est plus facile pour un élu d’obtenir un permis de construire d’un quasi claquement de doigt que de se pencher sur les réels besoins de ses administrés et de tous ceux qui nous rendent visite. Marseille bashing diront ils une fois de plus. Non juste envie de tirer la chasse de ce népotisme.
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Chacun sait qu’il y a un délai d’affichage (et de recours) de 2 mois à respecter à la délivrance d’un permis de construire ! Si un voisin dépose un recours, ça peut devenir le feuilleton de l’été, allez, un petit effort…
Les explications et le formulaire sont disponibles sur service public point fr, page “contestation d’une autorisation d’urbanisme”…
En attendant, qu’un adjoint au maire, et au patrimoine qui plus est, respecte si peu le droit de l’urbanisme est tout à fait révoltant. Il va finir dans le Canard Enchainé avec son nom sali et une belle casserole rutilante à s’accrocher aux fesses, et il l’aura bien mérité…
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On a un premier adjoint lourdement condamné pour fraude fiscale et qui n’a jamais été inquiété quant à son poste.
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“Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser”
“Il faut donc que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.”
(Montesquieu / De l’Esprit des Lois.)
Le pouvoir qui arrête le pouvoir est celui des urnes. Faisons donc nous aussi un abus de pouvoir afin de virer cette équipe qui de l’Esprit des Lois n’en a aucun.
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Marseille est relativement pauvre en monuments historiques, ce qui est paradoxal vu l’âge de la ville.
Mais il en reste au moins deux : André Malrait, 86 ans, et Jean-Claude Gaudin, 78 ans. On ne peut sans doute pas exiger des vieilles pierres qu’elles répondent aux mêmes normes que les bâtiments neufs…
En revanche, il faut savoir les désaffecter quand elles commencent à présenter un danger pour le public…
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Simplement scandaleux et écoeurant.
Quelques tags sur les murs tout frais pour finir la déco ?
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Outre le fait que le maire et son adjoint au patrimoine ont des âges canoniques (le bel âge selon leur copine Martine), cela ne les empêchent pas d’avoir du vocabulaire. “On” emmerde le premier sur France 2 et “on” fait chier le second sur Marsactu.
Vulgarité et grossièreté, c’est souvent en gérontologie, un langage qui se développe quand la sénilité est avérée et que le cortex atteint, ne maîtrise plus la notion de langage courant. Tout s’embrouille, les apprentissages disparaissent et la parole sort brut de décoffrage, sans filtre.
Dans ces cas-là, un traitement adapté peut atténuer les désagréments. Mais surtout, une prise en charge globale des vieillards atteints est à envisager.
Je rejoins Electeur du 8e : cela va évidement présenter un danger pour le public. En effet, il ne doit plus y avoir de fonction, en particulier à cet âge-là.
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Ce qui est fabuleux dans cette histoire c’est qu un élu fraude, que la mairie régularise cette situation mais qu’en plus, cette régularisation valorise encore plus le bien du fraudeur.
C est bien la prime aux voleurs de cette mairie.
Madame la deontologue de la mairie,, rien ne vous choque ?
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Moi ce qui me choque le plus dans l article c’est l’age du gars et toujours elus avec un poste de responsabilité. Tous ces grabataires de la mairie qui s’accrochent a leur poste dans leur seuls intérêts. C’est donc un exemple pratique
Je conseille a tous de passer un jour devant la mairie et voir la noria des élus , on se croirait dans un ehpad.
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Allez, encore un effort, et on va assister à la naissance d’un mouvement armé qui plastiquera ces fruits de la resquille des élus: le studio de M Malrait, le Mas de l’assistante de M Bernardini, … Puis dans 1 an, un marseillo-xit devrait permettre de nous libérer de toutes ces règles française et européennes de vivre-ensemble et de sombrer enfin vraiment dans la situation de ces pays faillis (somalie, lybie, …) qui nous convient tellement mieux.
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